L’initiative sera-t-elle suffisante ? C’est ce que veulent croire les 197 salariées des trois usines Lejaby de la région, dont les emplois sont menacés par un plan social. Reçue jeudi matin en amont de l’assemblée pleinière par Jean-Jack Queyranne, la délégation du personnel lui a de nouveau fait part de ses craintes. Par voie de missive, le président du Conseil régional a demandé expressément au préfet la tenue d’une table ronde. Une réunion similaire avait déjà été initiée par la préfecture, qui n’avait convié que ses services, le directeur de Lejaby et les partenaires sociaux. La Région, qui demande à être partie prenante de la prochaine, s’était pourtant déjà préoccupée de la situation de Lejaby. Jean-François Debat, vice-président de la Région, avait rencontré le 5 mai le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez pour lui faire part du funeste sort promis au fabricant de sous-vêtement. Jean-Jack Queyranne avait rencontré par la suite Raymond Mahé, PDG de Lejaby, pour faire la lumière sur la stratégie du groupe, et la perspective de maintenir les sites de production de la Région. Une audience en référé aura lieu lundi au tribunal de grande instance de Lyon, au cours de laquelle les salariées devraient enfin être fixées sur leur sort.