La pénibilité du travail de ces personnels se traduit par le taux d’absentéisme important des titulaires, de l’ordre de 10% à 15%. Chaque jour, ce sont 400 à 500 vacataires qui viennent les remplacer dans leurs fonctions. La Ville de Lyon a proposé la création de 20 contrats saisonniers à temps-plein pour stabiliser ces personnels précaires et occasionnels. « Pas assez » pour ces employés qui maintiennent leur appel à cesser le travail jusqu’à mardi. En attendant, la municipalité propose la mise à la disposition de locaux aux associations de parents d’élèves pour qu’elles puissent faire manger les enfants les prochains midis. Toutefois, selon l'Association indépendante des parents d'élèves, ce pis-aller est lié à la signature d’une « convention » par les associations de parents d’élèves. Cette dernière obligerait les parents d'élèves de prendre à leur charge la surveillance des enfants. L'association des parents d'élèves de l'école Charial de Lyon, dans le troisième arrondissement, à fait part de son « indignation. » L'état de fait était dénoncé dès jeudi dans un communiqué par Denis Broliquier, maire du 2ème arrondissement. « On est en plein cafouillage. Non seulement la ville ne tient pas son engagement d’accueillir les enfants mais en plus elle demande aux parents d’assumer ses missions (...) C’est purement scandaleux », s’est indigné le président du groupe Lyon Divers Droite.
Visiblement M. Broliquier n'est pas avare de promesses ! Il veut le métro à la Confluence, il exhorte la ville à accueillir tous les enfants (donc à créer les postes de fonctionnaires supplémentaires (sic !),... Bref, la critique est facile mais les propositions sont inexistantes ! Le chef de file de la droite lyonnaise serait-il comme dans la pub ? Monsieur "plus !"
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