« 2011 démarre, avec son lot d’interrogations. » La formulation a de quoi inquiéter, mais le maire de Lyon n’en démord pourtant pas. « L'année qui s'achève n'a pas permis à nos sociétés de sortir de la crise. L'Europe est fragilisée et bien des incertitudes demeurent quant à l'avenir, continue-t-il sur la même veine. Comment ne pas avoir aujourd’hui une pensée pour celles et ceux que ces difficultés ont atteint dans leur quotidien, aux plus fragiles et aux plus démunis d'entre nous ? »
Le ton volontairement alarmiste s’adoucit légèrement quand le sénateur-maire évoque « de vrais espoirs en perspectives. » Rasséréné par l’exemple lyonnais, Collomb fait de sa ville « le reflet (..)d’une Cité qui fasse "société", où chacun puisse entreprendre, s’épanouir, vivre avec les autres librement, dans un cadre agréable et ouvert. » Et de terminer par cette formule dont le contenu outrepasse le strict cadre de ses fonctions locales : « je nourris (...) l’espoir que notre pays et l’Europe retrouvent de l’unité, de la croissance partagée et un projet fédérateur pour chacune et chacun de ses concitoyens. »
Reste à savoir si Collomb portera ce « projet fédérateur » devant les militants lors des Primaires socialistes de 2011...