Elle fait suite aux réorganisations d’effectifs et aux nombreuses suppressions d’emplois. A Lyon et Villeurbanne, 57 quartiers n’ont plus de facteurs titulaires. Plus d’une centaine de postes sont menacés dans le Rhône cette année. Les salariés sont donc à bout. Et selon Frédéric Poncet, représentant régional du syndicat Sud PTT, la tension au travail est l’une des causes majeures du rassemblement d’aujourd’hui. « Il faut savoir qu’il y a beaucoup de souffrances au quotidien. On s’achemine vers un France Télécom bis, augure-t-il. Il y a de plus en plus de personnes qui arrêtent de travailler » confie-t-il. « La Poste dit qu’il n’y a pas de plan de licenciement, mais elle incite les gens à quitter la boite puisque les conditions sont détestables » continue-t-il. Un vrai ras-le-bol qui émaille le quotidien des salariés. « Les agents n’en peuvent plus, embraye Frédéric Poncet. Dès que les facteurs dépassent leurs horaires, on leur paye pas le dépassement. On leur fait comprendre qu’ils n’ont pas la cadence, qu’ils ne sont pas aptes à faire ce métier, alors que l’enseigne les a embauché pour ça. Ils subissent de plein fouet les réorganisations » termine-t-il.
Une journée de manifestation nationale contre la pénibilité au travail est prévue le 28 avril prochain.
C'est sûr que ça doit faire bizarre de devoir bosser avec des objectifs (comme dans toutes logiques d'entreprises) quand on bossait au club med pendant des années ! Pauvres biches !
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