Département du Rhône : la bataille des emprunts "toxiques" a commencé

Département du Rhône : la bataille des emprunts "toxiques" a commencé
Michel Mercier, le président du Conseil Général et Thierry Philip, le président du groupe socialiste pour le Rhône - Photos DR et Lyonmag.com

D’après l’opposition du Conseil Général, les emprunts contractés auraient un surcoût de 400 millions d’euros, contre seulement 30 millions pour la calculette de la présidence.

"C’est le loto, mais la collectivité vend les tickets." La notion est imagée mais elle résume bien pour le groupe socialiste au Conseil Général la situation dans laquelle se trouve le Rhône. Car les sept emprunts "toxiques" , dont cinq "très toxiques", vendus par la banque Dexia entre 1999 et 2010, vont faire mal aux finances publiques selon la gauche rhodanienne. Selon leurs chiffres, ces emprunts dangereux auraient un coût de 370 millions d’euros, soit 57% de la dette. "Soit 2 ans de RSA ou un Musée des Confluences", se représentent encore les socialistes, dans leur document de travail. Des chiffres qui contrastent beaucoup avec ceux présentés vendredi en Assemblée par Michel Mercier et par le rapporteur du budget. 460 millions de prêts toxiques auraient été souscrits en dix ans avec des surcoûts inférieurs à 30 millions. Et le président avait tenu à rassurer : "J’ai négocié avec Dexia un taux d’intérêt à 5 %." Affaires et compte sont donc à suivre…

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