Cité de la gastronomie : l'heure du grand oral pour Lyon

D'abord sceptique sur le projet, c'est Gérard Collomb en personne qui ira défendre le dossier de Lyon. Le sénateur-maire avait d'ailleurs fait entendre la semaine dernière que si la ville était choisie comme Cité de la gastronomie, c'est l'Hôtel-Dieu qui l'accueillerait sur 3 500m² avec un coût estimé à 18 millions d'euros.
Du côté de la droite lyonnaise, le dossier a été l'occasion de dénigrer l'action du premier magistrat lyonnais à l’exemple d’Emmanuel Hamelin qui avait indiqué tout d'abord avait indiqué que le sénateur-maire de Lyon "avait tué le dossier", puis Michel Havard avait repris la balle au bond. Depuis, les centristes et Lyon Divers Droite ont gonflé les rangs des détracteurs de Gérard Collomb à ce sujet. Denis Broliquier avait même proposé d'accompagner la délégation lyonnaise lundi au ministère de la Culture. Nul doute que l'attribution finale de la cité de la Gastronomie sera à double tranchant pour le maire de Lyon. En cas de victoire, il sera celui qui aura su convaincre le jury, n'en déplaise au collectif citoyen et à l'opposition. Mais en cas de défaite, cette Cité manquée deviendra certainement une cartouche pour le candidat de la droite aux municipales.
A noter que les autres villes candidates sont Beaune, Versailles, Cheville-Larue, Dijon et Tours. La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, en charge de la désignation de la Cité de la gastronomie, devrait donner son choix final d'ici la fin de l'année.