François Hollande voit en Lyon une "grande cité européenne"

François Hollande voit en Lyon une "grande cité européenne"
Photo LyonMag.com

Le président de la République accorde ce lundi une interview à la presse quotidienne régionale.

Interrogé sur le projet de loi sur la décentralisation, il affirme que l’objectif est "de donner à nos territoires les moyens et les leviers de parvenir à un aménagement harmonieux de notre pays. Avec de grandes cités européennes (Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg…) pour renforcer l’attractivité de la France à l’échelle mondiale". Pour François Hollande, "les élus doivent pouvoir disposer de nouvelles libertés pour définir les nouvelles frontières de leur action, c’est l’exemple de Lyon où la ville et le département vont fusionner sur l’espace de l’agglomération".

Le chef de l’Etat, au plus bas dans les sondages, entame une série de déplacements en province pour tenter d’expliquer sur le terrain sa politique, et retrouver la confiance des Français. Il se rend lundi et mardi à Dijon. Selon l’Elysée, ce type de visite de 48 heures en province devrait être renouvelé toutes les six à huit semaines. Il pourrait donc passer prochainement par Lyon. François Hollande va par ailleurs participer à une interview télévisée, "la semaine prochaine" selon Europe 1.

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10 commentaires
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Hervé le 11/03/2013 à 22:50
Le gaulois a écrit le 11/03/2013 à 14h11

Une seule solution président Collomb battu en 2014

Exactement. Dehors !

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cat le 11/03/2013 à 17:44
lachioute a écrit le 11/03/2013 à 15h54

Michel Mercier, Gérard Collomb et François Hollande nous ont bien fait rêver avec l'“eurométropole”. L’espace de quelques semaines, on a vraiment cru en leur volonté de simplifier le millefeuille de la démocratie locale...

Imaginons un citoyen du 5e arrondissement qui aimerait que le bus en bas de chez lui circule un peu plus tard le soir, pour rester manger chez sa vieille tante avant de rentrer. À qui doit-il adresser sa requête ? Doit-il se rendre à sa mairie de quartier et prendre rendez-vous avec Bertrand Jabouley, adjoint “Gestion urbaine de proximité, propreté, voirie, déplacements” ? Lui, il le connaît, il était sur la liste de Gérard Collomb pour laquelle il a voté aux dernières municipales.? Ou doit-il descendre à la mairie centrale et choisir entre Jean-Louis Touraine, 1er adjoint à la ville de Lyon, en charge entre autres de l’“optimisation des déplacements”, Thérèse Rabatel, 13e adjointe aux “temps de la ville”, Gérard Claisse, 14e adjoint en charge de la relation avec les usagers, ou encore Gilles Vesco, 20e adjoint aux “nouvelles mobilités” ?

Chaque commune du Grand Lyon, chaque arrondissement a pareillement un ou plusieurs adjoints en charge des transports. Cela fait une centaine d’élus, naturellement indemnisés pour cette fonction essentielle, mais qui n’ont en réalité aucun pouvoir... Car la politique des transports se décide à un niveau supérieur. Tout le monde vous le dira. Certes, mais lequel ?

Avant que la réforme Mercier-Collomb ne fasse effet, notre citoyen peut encore aller voir le sympathique Georges Barriol, vice-président du conseil général aux “transports de l’agglomération lyonnaise”. Sauf s’il souhaite rendre visite à sa vieille tante du Beaujolais, dans ce cas il vaudra mieux aller taper aussi à la porte de Denis Longin, le vice-président aux “transports hors agglomération”. C’est plus prudent. Grâce à la réforme Mercier-Collomb, le département sortira du jeu. Ne croyez pas que le millefeuille en sera simplifié : à la place, seront créées 9 conférences des maires, qui ont vocation à devenir des minicollectivités entre la commune et le Grand Lyon. Ne doutons pas que les 9 présidents se doteront alors chacun d’au moins un vice-président en charge de la politique cruciale des transports... Quoi qu’il en soit, ce ne sera toujours pas à ce niveau que cela se jouera.

Non, le mieux sans doute, et le plus évident, c’est de se rendre au siège du Grand Lyon. Pour voir qui ? Michèle Vullien, 11e vice-présidente aux “transports collectifs”, ou l’un de ses 40 collègues vice-présidents aux domaines de compétence parfois bien difficiles à délimiter ? Non, ce n’est toujours pas là que ça se joue... c’est au Sytral ! Une assemblée d’élus, qui ont été élus par des élus, eux-mêmes élus par d’autres élus, dont il fallait retenir le nom sur les listes du maire élu aux dernières municipales... En allant voir Bernard Rivalta, président du Sytral (ou l’un de ses 16 membres), notre citoyen a-t-il enfin trouvé la bonne porte ? Ce serait apparemment trop simple...

Car, à juste titre sans doute, beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’il fallait simplifier un minimum l’organisation régionale des transports : pour aller de la banlieue de Saint-Étienne à celle de Lyon, il faut parfois prendre 5 réseaux (Rhône, TCL, TER, STAS, Loire), avec 5 tarifs, pour un seul trajet dans ce qui est censé être une métropole... Notre brave citoyen pourrait donc gagner à rencontrer Éliane Giraud, vice-présidente du conseil régional aux transports.

La seule chose qui l’embête, c’est que, de tous les élus que nous avons cités, il ne sait rien : aucun n’a jamais figuré sur un bulletin de vote qu’il a eu à choisir... Devant qui sont-ils responsables ? Mystère... Michel Mercier et Gérard Collomb nous ont promis une simplification. On voit pour l’instant qu’ils vont créer 9 nouvelles institutions, qui s’ajouteront au millefeuille. Peut-on espérer mieux de François Hollande et de sa promesse d’un acte III de la décentralisation ? Apparemment, même Jean-Jack Queyranne en doute fortement. Et pour cause : au lieu de renforcer le leadership régional en matière de transports, il est sérieusement envisagé de s’appuyer sur un “syndicat régional des transports”, qui regrouperait différentes collectivités. Une nouvelle instance. Il en manquait, sans doute !

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À lire dans Lyon Capitale-le mensuel de mars :

..." On voit pour l’instant qu’ils vont créer 9 nouvelles institutions, qui s’ajouteront au millefeuille...."

9 nouvelles institutions avec du personnel !
Pas de suppression d'autres structures.
RESULTAT = des dépenses supplémentaires encore payées par les contribuables.

Quand l' Etat et les collectivités locales vont ils commencer à faire des économies en supprimants les nombreux doublons ?

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24 MARS TOUS A PARIS! le 11/03/2013 à 17:40
500P devant la Mairie! a écrit le 11/03/2013 à 17h38

Est-ce que COLLOMB lui a parlé des 500P qui sont venus dirent se qu'ils pensaint du Droit à l'enfant et de l'idéologie du Genre Dimanche devant la Mairie!

Video et photos sur http://larealiteenface.overblog.com/

TOUS A PARIS LE 24 MARS!

ça m'étonnerai!

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500P devant la Mairie! le 11/03/2013 à 17:38

Est-ce que COLLOMB lui a parlé des 500P qui sont venus dirent se qu'ils pensaint du Droit à l'enfant et de l'idéologie du Genre Dimanche devant la Mairie!

Video et photos sur http://larealiteenface.overblog.com/

TOUS A PARIS LE 24 MARS!

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lachioute le 11/03/2013 à 15:54

Michel Mercier, Gérard Collomb et François Hollande nous ont bien fait rêver avec l'“eurométropole”. L’espace de quelques semaines, on a vraiment cru en leur volonté de simplifier le millefeuille de la démocratie locale...

Imaginons un citoyen du 5e arrondissement qui aimerait que le bus en bas de chez lui circule un peu plus tard le soir, pour rester manger chez sa vieille tante avant de rentrer. À qui doit-il adresser sa requête ? Doit-il se rendre à sa mairie de quartier et prendre rendez-vous avec Bertrand Jabouley, adjoint “Gestion urbaine de proximité, propreté, voirie, déplacements” ? Lui, il le connaît, il était sur la liste de Gérard Collomb pour laquelle il a voté aux dernières municipales.? Ou doit-il descendre à la mairie centrale et choisir entre Jean-Louis Touraine, 1er adjoint à la ville de Lyon, en charge entre autres de l’“optimisation des déplacements”, Thérèse Rabatel, 13e adjointe aux “temps de la ville”, Gérard Claisse, 14e adjoint en charge de la relation avec les usagers, ou encore Gilles Vesco, 20e adjoint aux “nouvelles mobilités” ?

Chaque commune du Grand Lyon, chaque arrondissement a pareillement un ou plusieurs adjoints en charge des transports. Cela fait une centaine d’élus, naturellement indemnisés pour cette fonction essentielle, mais qui n’ont en réalité aucun pouvoir... Car la politique des transports se décide à un niveau supérieur. Tout le monde vous le dira. Certes, mais lequel ?

Avant que la réforme Mercier-Collomb ne fasse effet, notre citoyen peut encore aller voir le sympathique Georges Barriol, vice-président du conseil général aux “transports de l’agglomération lyonnaise”. Sauf s’il souhaite rendre visite à sa vieille tante du Beaujolais, dans ce cas il vaudra mieux aller taper aussi à la porte de Denis Longin, le vice-président aux “transports hors agglomération”. C’est plus prudent. Grâce à la réforme Mercier-Collomb, le département sortira du jeu. Ne croyez pas que le millefeuille en sera simplifié : à la place, seront créées 9 conférences des maires, qui ont vocation à devenir des minicollectivités entre la commune et le Grand Lyon. Ne doutons pas que les 9 présidents se doteront alors chacun d’au moins un vice-président en charge de la politique cruciale des transports... Quoi qu’il en soit, ce ne sera toujours pas à ce niveau que cela se jouera.

Non, le mieux sans doute, et le plus évident, c’est de se rendre au siège du Grand Lyon. Pour voir qui ? Michèle Vullien, 11e vice-présidente aux “transports collectifs”, ou l’un de ses 40 collègues vice-présidents aux domaines de compétence parfois bien difficiles à délimiter ? Non, ce n’est toujours pas là que ça se joue... c’est au Sytral ! Une assemblée d’élus, qui ont été élus par des élus, eux-mêmes élus par d’autres élus, dont il fallait retenir le nom sur les listes du maire élu aux dernières municipales... En allant voir Bernard Rivalta, président du Sytral (ou l’un de ses 16 membres), notre citoyen a-t-il enfin trouvé la bonne porte ? Ce serait apparemment trop simple...

Car, à juste titre sans doute, beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’il fallait simplifier un minimum l’organisation régionale des transports : pour aller de la banlieue de Saint-Étienne à celle de Lyon, il faut parfois prendre 5 réseaux (Rhône, TCL, TER, STAS, Loire), avec 5 tarifs, pour un seul trajet dans ce qui est censé être une métropole... Notre brave citoyen pourrait donc gagner à rencontrer Éliane Giraud, vice-présidente du conseil régional aux transports.

La seule chose qui l’embête, c’est que, de tous les élus que nous avons cités, il ne sait rien : aucun n’a jamais figuré sur un bulletin de vote qu’il a eu à choisir... Devant qui sont-ils responsables ? Mystère... Michel Mercier et Gérard Collomb nous ont promis une simplification. On voit pour l’instant qu’ils vont créer 9 nouvelles institutions, qui s’ajouteront au millefeuille. Peut-on espérer mieux de François Hollande et de sa promesse d’un acte III de la décentralisation ? Apparemment, même Jean-Jack Queyranne en doute fortement. Et pour cause : au lieu de renforcer le leadership régional en matière de transports, il est sérieusement envisagé de s’appuyer sur un “syndicat régional des transports”, qui regrouperait différentes collectivités. Une nouvelle instance. Il en manquait, sans doute !

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À lire dans Lyon Capitale-le mensuel de mars :

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lachioute le 11/03/2013 à 15:52

Le président s'en va-t-en France
Par Hubert Huertas

C’est un événement cyclique dans la Cinquième République, et François Hollande n’y échappe pas en se rendant en côte d’Or aujourd’hui, pour deux jours. Giscard l’a fait bien avant lui, Mitterrand un peu moins, Chirac a multiplié ces visites, Sarkozy les a systématisées. Le but est transparent, c’est une sorte de safari où l’on poursuit un drôle de fauve : la popularité perdue. En général, à part quelques images à la télé, le chasseur rentre bredouille.

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Oligarque le 11/03/2013 à 14:28

Le paradoxe de la décentralisation, c'est que les citoyens n'ont plus leur mot à dire, ce sont les barons locaux qui prennent les décisions, de ce point de vue les EPCI sont des catastrophes pour les citoyens des petites communes dont Décines par exemple!

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Le galois le 11/03/2013 à 14:18

votez Vercingetorix

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Le gaulois le 11/03/2013 à 14:11

Une seule solution président Collomb battu en 2014

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lugdunum69 le 11/03/2013 à 11:43

En attendant on perd la cité de la gastronomie, la vente des terrains de l'OL Land est invalidée, le grand prix de tennis de Lyon déménage à Montpellier, on construit plus de centre commerciaux que de logements sociaux, les cantines scolaires sont en grève toutes les 3 semaines... Et j'en passe !

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