"L'élection se jouera sur l’affectif" affirme Gérard Collomb, avant d'ajouter : "De ce point de vue, je jouis d’un grand avantage. Les Lyonnais savent que j’ai fait ma vie à Lyon. Au contraire, Dominique Perben, après avoir été maire de Chalon-sur-Saône puis ministre, est plus perçu comme quelqu’un ayant une vraie carrière politique." Et quand France Soir lui demande la principale qualité et le principal défaut de son adversaire UMP, le maire de Lyon enfonce le clou : "Il est très méthodique. Pour lui, la politique est un vrai jeu d’échecs. (Mais) les hommes ne sont pas des pions."
Interrogé sur une alliance avec le Modem dès le premier tour, Gérard Collomb conseille à Michel Mercier "de ne pas trop se lier avec Dominique Perben". Tout en reconnaissant avoir "rencontré" et "discuté d’un éventuel accord" dès le premier tour des municipales avec François Bayrou. "Aujourd’hui, rien n’est fait. On continue de discuter" affirme Collomb.
Enfin, le maire de Lyon souligne que même s'il est réélu, il ne "brigue pas la tête" du Parti socialiste. "Je continuerai à défendre mes idées aux PS pour que l’on s’inspire du modèle lyonnais, fait de réussite économique, d’harmonie sociale et de développement durable" explique Collomb.