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Mauvais résultats semestriels pour Jacquet Metals, ST Dupont et Capelli résistent à la crise, une start-up lyonnaise invente les cours de langue par visioconférence sur internet...

Internet
Des profs de langue virtuels


Installé à Ferney-Voltaire dans l’Ain, Learnissimo.com propose des cours de langue en visioconférence par internet. Interview du fondateur.

Comment fonctionne Learnissimo ?
Thierry Engel : Il suffit de s’inscrire sur notre site, de choisir un professeur et de réserver une leçon. Puis l’élève et le prof font leur cours en visioconférence. Chaque session dure 30 minutes, et à la fin, l’élève peut noter son professeur selon sa pédagogie, sa compétence, sa ponctualité et sa sympathie.
Mais ce n’est pas aussi simple d’apprendre une langue !
En fait, on s’adresse à des gens qui ont déjà des bases, mais qui veulent progresser en pratiquant la langue. On a donc beaucoup de cadres qui veulent se perfectionner en anglais ou en espagnol. Mais aussi des retraités ou des parents d’élèves qui inscrivent leur enfant. Car avec Learnissimo, on peut apprendre 11 langues : allemand, anglais, espagnol, chinois, japonais, italien, russe...
Comment vous sélectionnez les professeurs ?
Avant de donner des cours, ils doivent mettre une fiche d’information et une vidéo sur le site pour se présenter : âge, hobbies, nationalité et pays de résidence. Les profs sont des Anglais, des Argentins...
Ça coûte cher ?
Il faut compter entre 8 et 10 euros par demi-heure en moyenne. Mais ça peut aller de 5 à 16 euros selon les professeurs. Et nous prenons une commission de 20% sur chaque transaction.
C’est rentable ?
Pas encore. On a levé 200 000 euros pour lancer le site en janvier 2008 et on va réaliser un chiffre d’affaires de 60 000 euros cette année, mais on va perdre de l’argent. Car pour l’instant, on organise 600 cours par mois. Or pour être rentable, il faut atteindre les 5 000 cours mensuels. Mais je suis optimiste, car c’est un marché en pleine expansion.


Jacquet Metals a publié des résultats en forte baisse sur les neuf premiers mois de l’année puisque son résultat net a été divisé par trois à 8,6 millions d’euros. Le chiffre d’affaires est en repli de 21% à 188 millions d’euros. A noter que IMS, que Jacquet Metals tente de racheter, essaye de résister à cette prise de contrôle. La direction de ce distributeur français de métaux tente en effet de convaincre ses actionnaires. Elle veut multiplier les acquisitions pour se développer plutôt que de se rapprocher de Jacquet Metals. Mais rien n’est joué car étant donné la crise financière actuelle, les actionnaires qui auraient besoin d’argent d’IMS pourraient vouloir revendre leur titre ce qui permettrait à Jacquet Metals d’augmenter sa part dans le capital. L’entreprise basée à Saint-Priest et dirigée par Eric Jacquet détient déjà 23% du capital d’IMS. L’année dernière, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 301 millions d’euros et 30 millions de bénéfice net avec 459 salariés.

Malgré un marché immobilier difficile, Capelli, le promoteur lyonnais de maisons individuelles a amélioré sa rentabilité au premier semestre. Le résultat opérationnel est passé de 12 à 15% du chiffre d’affaires et le résultat net progresse de 200 000 euros à 1,3 millions d’euros. Quant au chiffre d’affaires, il a augmenté de 18% à 25 millions. En 2007 Capelli, qui est dirigé par Christophe Capelli, a réalisé un chiffre d’affaires de 65,6 millions d’euros pour 4,8 millions de résultat net et 80 salariés.

ST Dupont est en pleine résurrection. Alors que le fabricant de stylos et de briquet de luxe était au bord du dépôt de bilan il y a 3 ans, il a recommencé à faire des bénéfices au premier semestre. Le résultat net atteint 4 millions d’euros alors que l’entreprise avait perdu 1,3 million d’euros l’année dernière à la même période. Et que son usine de Faverges en Haute-Savoie avait été détruite dans un incendie en janvier dernier. Mais le sinistre a tout de même pesé sur les comptes puisque le chiffre d’affaires recule de 16% à 30,6 millions d’euros. ST Dupont emploie 685 salariés.


La semaine boursière
Les hausses
Teamlog : la SSII grenobloise a repris 46% la semaine dernière à 4,25 euros.
Jet Multimédia : l’action a gagné 34% à 4,52 euros.
U10 : l’entreprise lyonnaise a repris 27,59%. Mais le titre reste encore sous la barre des deux euros à 1,48 euros. Depuis le début de l’année, le titre a perdu 83% de sa valeur.

Les baisses
Intl Textile : le cours est en baisse de 34% à 6,15 euros.
Avenir Finance : confrontée à des difficultés financières, le groupe lyonnais continue de plonger et a perdu 16% la semaine dernière à 3,9 euros.
Duc : l’action abandonne 14% à 6,36 euros.

L’agenda
Piscine Desjoyaux doit publier ses résultats annuels le 4 décembre.

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