La France, Lyon et Taiwan : un 23e pilier de croissance ?
Au cœur des propositions du rapport Gallois, en majorité très intéressantes, pour une poignée d’autres plus discutables comme l’extraction des gaz de schiste, absurdité économique (on ne le dit pas assez) en plus d’être périlleuse écologiquement se pose la question de la compétitivité des entreprises.
Comme un temps de municipales
Dites, vous le sentez comme cela dans l'air ?
Prendre un taxi à Lyon
Les taxis de Lyon sont la plus grande association écologique de la région lyonnaise.
Après la nuit, la difficulté perd parfois en violence
Un pays pas très serein niveau religieux, c'est l'impression qu'on pouvait avoir ce week-end au premier abord, faisant le miel des inquiétudes, des sectarismes et des bouffeurs de spiritualité de toute sorte.
Du rituel des stages
Un peu partout dans le monde, être peu ou pas payé pour un travail porte divers noms.
Une sieste en bord de Saône en 2013
La chaleur court de ses vagues étouffantes sur la ville. Un temps à faire les affaires des cafetiers emplissant leurs terrasses et vidant de leurs étoffes bras et jambes. Un climat à ce que le soleil se lève deux fois par jour pour chacun d'entre nous comme le disait le regretté Yvan Audouard : le matin et après la sieste. Un temps à penser à l'éternité des heures qui se déroulent
Quand Hotmail devient Outlook
La transformation de Hotmail en Outlook est une tentative de réinvention de Microsoft face à la chute programmée de son dernier leader sur le web.
Le Pont de la Guillotière
Ils arrivent, comme chaque matin, par grappes de dix.
Etre londonien, c’est bien !
Depuis quelques jours, jeux olympiques et été inside, fleurissent dans les kiosques de France et de Lyon un certains nombre de publications et de guides plus ou moins décalés sur Londres. Constatant que Lyon Mag ne s’était pas mis à la London Mania, j’ai eu peur que notre site d’information, pourtant à la pointe des élégances concernant son choix de chroniqueur de gauche, tombe dans les abimes du ringard.
Du Bleu qui tâche
Les espagnols connaissent une crise économique plus grave que celle qui affecte la France mais leurs footballeurs prennent toujours plaisir à jouer, ce qui n’est pas le cas des nôtres. La séquence qui va de l’Euro 2008 à l’Euro 2012 en passant par la coupe du monde 2010 est révélatrice de l’état d’esprit calamiteux qui s’est installé dans la sélection nationale de football à la différence, fort heureusement, d’autres sports comme le handball, le rugby ou la natation. L’explication sportive reviendra aux nombreux commentateurs du foot, légion de spécialistes qui envahissent les plateaux des télés et radios, et dont l’expression éphémère leur permet souvent de se contredire d’un jour à l’autre sans que personne n’y prête attention.
La Puissance
Aux temps antiques, le général victorieux rentrant dans Rome pouvait se voir récompensé de l’honneur d’une parade triomphale. Que les lycéens qui planchent en ce moment le sachent, leur baccalauréat si convoité vient de là : le héros du jour était paré d’une couronne de lauriers (Bacca Lauréa) tenue par un serviteur au-dessus de la tête du triomphateur suprême. Et pour l’inciter à garder l’effort, à se préparer aux joies comme aux déceptions, à l’existence qui se défile avec le temps et à la raison, le couronneur répétait, comme nous l’apprend Tertullien, une phrase Respice post te! Hominem te esse memento! (Regarde autour de toi, et souviens toi que tu n'es qu'un homme !). Pendant des siècles la République et l’Empire firent régner une domination sans partage sur la méditerranée. Puis les héritiers de ces grands généraux et patriciens sombrèrent dans la décadence et la destruction. L’histoire finie sous les épées des barbares et la réédition de Romulus Augustule.
La vie en rose
Les Français ne font plus les choses à moitié. Cette nouvelle alternance, comparable à celle de 1981, démontre qu’ils ne voulaient plus de la cohabitation, déjà expérimentée dans des mandatures précédentes. Cette victoire très importante du parti socialiste et de ses alliés était déjà en germe dans le succès des primaires de l’automne dernier, décrite dans ces colonnes comme "un essai transformé."
Face aux appareils, le souverain c’est le peuple
Il y aura dans le Rhône un second tour entre l'UMP et le FN dans la onzième circonscription. La gauche n'est pourtant pas moribonde dans ce bout du département qui compte, faut-il le rappeler, la communiste Givors et des conseillers généraux socialistes de qualité.
Une mère et ses enfants
Un temps de télé. Un zapping je crois. Une mère seule et ses deux petits. Un témoignage. Un repas. Maigre. Les deux jolis enfants qui mangent. La mère qui les regarde.
Une mauvaise impression
La première impression est la bonne, proclame la sagesse populaire. Nicolas Sarkozy aurait du méditer ce dicton en mai 2007 avant d’organiser sa fête de victoire présidentielle au Fouquets, puis de gagner le yacht de Bolloré pour quelques jours de repos. Ces deux images le poursuivirent tout le temps de son mandat, servant même de support récurrent à ses opposants pour le discréditer aux yeux de l’opinion publique. Il est d’ailleurs étonnant que l’entourage du président sortant n’ait jamais pu effacer ces deux faux symboles du quinquennat naissant, démontrant par exemple que le coût de location de la très chic Maison de l’Amérique latine par Ségolène Royal était largement supérieur à celui du cocktail offert pour 60 personnes par les amis du vainqueur. Mais ceci appartient désormais à la petite histoire de la République.
"Emmeeeeenez-moi à Geoffroy-Guichard, emmeeeenez moi au pays…"
Un jour de 2010 à Brive... Finale de rugby de pro D2 entre le Lou et La Rochelle. Avec l’adjoint aux Sports de la Ville Thierry Braillard, dans une voiture bariolée du rouge et noir des gones ovales, nous voila égarés aux alentours du stade.
De l'intertemporalité des Nuits Sonores et des barbes de trois jours en milieu urbain
Quoi de plus installé dans la modernité que les Nuits Sonores, "forme contemporaine de communication et modification réelle du réel", comme le dirait Raoul Vaneigem.Cette année encore, Vincent Carry et son génie de la communication, Mathieu Gallet, auront réussi à faire bouger la Ville dans tous les sens avec des Nuits Sonores au rayonnement européen et désormais mondial.
La passation
S’il y a un événement auquel nous ne pourrons pas assister, c’est bien celui de la passation de pouvoir entre le président sortant et le président élu. Les chaînes de télévision nous ont désormais habitués à tout voir en direct, en temps réel, nous offrant de surcroît le don de l’ubiquité comme le soir de l’élection où nous passions de Tulle à la place de la Bastille, en un éclair de télécommande.
Place de la Bastille
31 ans que le peuple de gauche n’avait pas fait la fête à la Bastille. Ce très long intermède expliquait la liesse, les chants et les rires alors qu’une autre France défaite, ravalait son amertume et observait le camp adverse fêter sa victoire avec selon un regard triste, intrigué ou incrédule. Cette soirée aura pourtant marqué une alternance apaisée, pas de discours revanchards des ténors socialistes (même de Mélenchon !), une allocution de départ digne et sincère de Nicolas Sarkozy qui sortira grandi de cette campagne, un nouveau président exprimant une joie mesurée sans triomphalisme, soucieux déjà, selon son expression, des énormes défis à relever. La République est solide et le peuple est souverain.



















