Fête des Lumières 2011 : « Il faut que ça claque »

Fête des Lumières 2011 : « Il faut que ça claque »
Le projet de la Place des Terreaux proposée par Lignt Motif - DR

C’est l’ambition du maire de Lyon à moins de deux mois de la Fête des Lumières, qui se tiendra du 8 au 11 décembre prochain.

L’adjointe aux grands évènements Najat Vallaud-Belkacem et le sénateur-maire de Lyon présentaient lundi depuis la Cité internationale les 70 tableaux lumineux, répartis dans toute la ville, qui composeront l’édition 2011 de la Fête des Lumières. Si 50% des créateurs ont été renouvelés pour mettre en lumière la capitale des Gaules, la Fête des Lumières devrait réussir cette année le pari d’allier tradition et innovation.

La place des Terreaux lâche les chevaux

Ainsi la Place des Terreaux devrait reprendre sa position centrale dans l’évènement. Et littéralement lâcher les chevaux, puisque le spectacle Trans Nocturne proposé par Marie-Jeanne Gauthé démarrera de la fontaine Bartholdi. Ses quatre chevaux s’ébroueront dans une course folle sur les façades désarticulées de la place.
La grande ménagerie s’invitera également passage Ménestrier, où les allers-retours d’un éléphant animé, plus vrai que nature, incitera les quelque trois millions de badauds attendus pour ces trois jours à rejoindre le coeur de la presqu’île.
Pas d’animations cette année sur la place des Jacobins pour cause de travaux, mais la promesse d’une belle surprise place Bellecour où le spectacle I love Clouds de Jacques Rival utilisera la statue équestre de Louis XIV comme élément central du projet.
Sur la façade du théâtre des Céléstins, place à l’interactivité avec un flipper géant accessible au public pour une partie de 60 à 90 secondes.
Place de la République, une déambulation d’êtres lumineux flottant au dessus du bassin aquatique proposera une courte histoire animée de 4 min 30.

Saint-Jean de retour !

Face à cette presqu’île en ébullition visuelle, la cathédrale Saint-Jean rénovée fera son grand retour parmi les sites animés, autour de la thématique du chant de la pierre.
La basilique de Fourvière donnera le la, dans une monochromie lumineuse qui devrait descendre telle la foudre sur la passerelle du Palais de justice.
Du côté de l’église Saint-Georges, on privilégiera la résonance avec le lycée Saint-Just dans un transfert du luminescence symbolisant un journée sans cesse renouvelée.  Les amateurs de légende, s’ils se placent selon le bon angle de vue (au 3 quai Tilsitt très précisément), auront peut être le privilège d’apercevoir dans ce ballet de lumière le légendaire rayon vert, celui au pied duquel les contes populaires y voient l’emplacement d’un trésor.
A Saint-Paul, une scénographie à la demande illuminera la façade via la mise à disposition de tablette tactile. Les artistes en herbe pourront même se faire envoyer leur oeuvre éphémère par email.

De la tête d’Or aux berges du Rhône, du mythe à l’imaginarium

Côté Rhône, place à l’imaginaire. Les bassins de la Guillotière accueilleront des algues lumineuses, sorte de longues grappes vertes érigées au-dessus de l’eau. Sur les berges du Rhône, les totems chasseurs d’ombres renforceront l’impression de magie et de mystère, au son d’une musique expérimentale mêlant mélodies ethniques et expérimentales aux bruits de notre environnement. Dédiés l'année dernière aux arts du feu, le parc de la Tête d’or jouera cette année sur son immense espace et sur l’origine mythologique de son nom. Un parcours en douze étapes, déambulation lumineuse au pays des sorcières, fantômes et autres créatures imaginaires, permettra d’accéder à la fameuse Tête d’or.

Le coût énergétique de cette fête des Lumières ne devrait pas excéder 3 000 euros cette année, grâce à l’utilisation des LED, très peu énergivores. Son budget global de près de 2,5 millions d’euros est pris en charge pour moitié par les partenaires privés. Et derrière le paradigme artistique niche l’ambition commerciale d’être la fenêtre d’un savoir faire événementiel. « Depuis 2008, l’exportation des concepts et des concepteurs des tableaux qui composent la fête des Lumières a rapporté près de 1,5 millions d’euros », se réjouit le maire de Lyon. Entre tradition et innovation, le marketing a finalement réussi à trouver sa place au sein d’une fête à l’origine chrétienne. L’opération les Lumignons du coeur, qui se tiendra le 8 décembre exclusivement, rappellera toutefois cette dimension. Il sera alors possible d’acheter, au profit de l’UNICEF, des bougies un peu partout dans la ville au prix de deux euros.

Découvrez les premiers visuels des tableaux proposés lors de la Fête des Lumières 2011.

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1 commentaire
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Lyonnais-et-fier le 25/10/2011 à 21:38

Ouais faut que ça claque, parce que faut l'avouer l'an dernier ça a été............décevant!
(Alors que l'année d'avant ça avait été...claquant!)

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