Par leur action, ils veulent soutenir une quinzaine de salariés et d’ex-salariés ayant fait appel de la décision de justice.
En mars 2019, un procès en première instance aux prud’hommes contre Renault Trucks concernant de l’amiante dans l’usine de Vénissieux avait eu lieu. Sur les 1200 salariés, seulement 474 d’entre eux ont eu gain de cause. Les autres avaient décidé de faire appel.
Début 2022, face au nombre de dossiers conséquents, la cour d’appel de Lyon avait sollicité l’engament d’une médiation. Si ce compromis a permis à quelques-uns d’entre eux d’être dédommagés à hauteur de 5000 euros ou plus en fonction des cas, il n’avait pas satisfait toutes les parties. Ceux qui considéraient l’indemnité comme trop faible ont de nouveau fait appel.
A travers un communiqué de presse, la CGT Renault Trucks "espère que l’appel permette la reconnaissance de la faute, l’équité des catégories et ouvre une jurisprudence pour tous les autres plaignants. La justice doit reconnaître l’empoisonnement et le faire assumer aux employeurs".