"C'est un patrimoine commun et son étude qui est menacé de disparition". Le GAEL Rhône-Alpes alerte sur "la remise en cause sans précédent" de l’archéologie préventive, cette branche qui intervient en amont des constructions pour étudier les traces du passé. "Le cadre légal établi au début des années 2000 est attaqué sur ses principes mêmes, tandis que les moyens alloués à l’archéologie sont drastiquement sabrés", dénonce le collectif.
Selon les archéologues mobilisés, "les moyens dévolus à l’INRAP pour mener les diagnostics sont limités à 55 000 Jours/hommes quand il en faudrait 82 000 pour suivre le taux d’aménagement du territoire". En région Auvergne-Rhône-Alpes, "les Services Régionaux de l’Archéologie, travaillant en sous-effectif", sont touchés par une coupe budgétaire de 400 000 euros.
Le taux de prescription de diagnostics archéologiques serait en chute libre : "7,67 % donnent lieu à un diagnostic en 2023, pour à peine 1% de fouilles réalisées en 2024", pointe encore le groupe. Il dénonce une "pression à prescrire moins de diagnostics et moins de fouilles", notamment en excluant certains projets, comme les installations photovoltaïques.
Les archéologues fustigent aussi le projet de loi de simplification et son article 15bis C qui, selon eux, "exonère les projets dits d'‘intérêt national’ des obligations d’archéologie préventive", mais aussi "d’une partie de leurs obligations environnementales".
Pour le GAEL, ces évolutions marquent "une véritable casse sociale pour la profession", avec "plusieurs centaines d’archéologues d’ores et déjà mis au chômage". Le collectif estime que "la diminution des moyens touche également l’archéologie programmée, la recherche et les aides à la publication", évoquant des baisses de subventions "de 20 à 34 % selon les DRACs".
Outre le rassemblement prévu à Lyon, les archéologues appellent à manifester à Paris le 12 juin, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD-CNT. "Nous appelons tous les archéologues de la région […] à se mobiliser pour sauver leur métier !", conclut le communiqué.
Si on veut remonter à l'origine, c'est l''éruption du volcan islandais laki en 1783.
Signaler RépondreJe ne suis pas historienne mais les historiens - justement - LES ARCHEOLOGUES et tous les chercheurs dans de multiples disciplines - climatologie, etc - s'entendent sur l'enchaînement de faits suivants :
- 1783, éruption du volcan islandais Laki, qui envoie sur toute l'Europe des pluies acides qui perturbent le climat et anéantissent les récoltes plusieurs années de suite.
- 1788, la tension alimentaire monte quand un phénoménal orage de grêle détruit toutes les récoltes.
- les paysans, à qui il est interdit de chasser ou braconner, n'ont plus rien pour se nourrir : leur colère se tourne vers les nobles qui les asservissent.
- les bourgeois ne supportent plus d'être mis à l'écart.
- les finances de la France vont très mal.
- et bien entendu on reproche à la monarchie son inaction, et aussi d'être à l'origine des problèmes (d'autant que les Lumières commencent à faire circuler les idées nouvelles).
- 1789 : prise de la Bastille, symbole du pouvoir absolu, et exutoire de toutes les difficultés.
Je ne souhaite pas me mettre en avant, mais montrer que ce forum, souvent haineux et vulgaire, peut également servir à l'information partagée par ses acteurs et faire avancer leur réflexion.
Quand on parle de faits bien maîtrisés, bien argumentés, le débat est riche et fait avancer le schmilblick au lieu de dresser les uns contre les autres.
Avec la colère des entreprises du BTP dernièrement, le gouvernement va les autoriser à tout casser en cas de découvertes, ils aiment bien en ce moment tout supprimer sous prétexte de budget...
Signaler RépondreLaisse-moi deviner, au hasard, les plâtriers...?
Signaler RépondrePatrimoine, culture, mode de vie, racines, libertés, éducations, niveau scolaire, sécurités, santé, indépendance, souveraineté tout est menacé, nous pouvons prendre n’importe quel sujet c’est une catastrophe.
Signaler Répondrebravo ! mais connu. pas sûr que tout le monde comprenne
Signaler RépondreLa petite bourgeoisie!
Signaler RépondreBonjour le respect et les règles du débat...
Signaler RépondreIl (elle) a entièrement raison, notre histoire devrait etre un projet prioritaire national (ce c'est qui forge une nation)
Au contraire, tout ceux qui ne préserve pas leurs passé sont voué au néant intellectuel et humain
Petite question ! Qui est à l’origine de la révolution française? Et donnez moi pas,la version de Fernand Nathan svp!!
Signaler RépondreC'est quand même un drôle de métier .
Signaler RépondreLes archéologues mènent de curieuses fouilles ...tout cela pour mettre le produit de leurs fouilles dans des caisses .
si vous ne comprenez pas mon commentaire qui fait référence à la déconstruction de notre histoire je crains pour l'histoire de notre pays. souvenez vous la frénésie révolutionnaire qui a détruit notre patrimoine culturel à la révolution française.
Signaler RépondreAu lieu d’arroser de milliards lex banlieues avec les pires résultats occupons nous de la france éternelle et de son patrimoine....l’humain passe ...ou trépasse......Le patrimoine reste!
Signaler RépondreVa chez le veto…c’est vraiment urgent !
Signaler Répondrej'ajouterai la casse de l'histoire de la ville et du pays pour mieux implanter un nouveau narratif. cela rappelle la casse de l'histoire de l'Iran au profit du récit religieux .
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