Inondations : le droit de réponse de la Préfecture du Rhône

Inondations : le droit de réponse de la Préfecture du Rhône

Suite à la publication de l’article « Le Préfet Gérault abandonne les Lyonnais du Confluent », la Préfecture du Rhône a fait parvenir jeudi à Lyon Mag son droit de réponse, que nous éditons dans son ensemble.

 Réponse à l’article Lyon Mag relatif aux inondations du quartier de la Confluence

« Un article du magazine Lyon Mag du site Internet www.lyonmag.com met en cause la gestion de l’événement climatique du 7 septembre par le préfet du Rhône, plus particulièrement sur le secteur de la Confluence à Lyon.

En ce qui concerne l’alerte de la population, la préfecture a, conformément à sa mission, transmis l’alerte Orange de Météo France à tous les maires et autorités du département le 6 septembre 2010 à 17h00. Cette alerte concernait un épisode pluvio-orageux. Ce type d’événement ne permet pas de localiser d'identifier précisément à l’avance la localisation précise exacte des phénomènes constatés. Il avait été précisé que les quantités prévues en région lyonnaise se produisent en moyenne une fois tous les dix ans. Cette information a, par ailleurs, été largement relayée et portée à la connaissance du public.

Ce sont les maires qui ont en charge au premier chef la prévention des risques et la direction des secours dans leur commune. Lorsque la situation le justifie, des cellules de crise communales sont activées. Lors de l’épisode du 7 septembre, les communes d’Oullins, Sainte-Foy-les-Lyon, Brignais et Saint-Romain-en-Gier notamment ont déclenché leur plan communal d’alerte et activé des cellules de crise. Des évacuations préventives de personnes sur des zones susceptibles d’être inondées ont été mises en œuvre.

à aucun moment, l’activation du plan ORSEC départemental n’a toutefois été nécessaire. Cette mesure est décidée par le préfet lorsque les moyens communaux ne peuvent plus faire face aux événements, en raison de l’ampleur des dégâts ou des risques graves encourus par les populations. La direction des opérations de secours est alors transférée des maires au préfet .

Pour autant, comme c’est généralement le cas pour tout événement climatique important, A 18 heures, elle la préfecture a assuré, en lien avec le SDIS et les forces de l’ordre, un suivi régulier des événements permettant une remontée régulière des informations sur l’évolution de la situation et a veillé notamment à ce que les services disposent des moyens nécessaires à leur mission.

A aucun moment, les services de secours n’ont connu une situation ayant justifié l’activation du plan ORSEC et donc de la prise en main par le préfet de la direction des opérations de secours. En effet, cette mesure n’est justifiée que lorsque la coordination des services nécessite de transférer cette direction des maires au préfet.
En l’occurrence, l’action de ces services a permis de gérer cet événement sans que l’on ait à déplorer de victimes ou d’incidents graves. Ces services ont œuvré avec un engagement, une organisation et un professionnalisme qui méritent d’être salués.

C’est ainsi notamment que les pompiers ont réalisé environ 520 interventions liées aux intempéries, notamment à Lyon (particulièrement le secteur de Gerland et les 3ème et 6ème arrondissements) et dans le sud-ouest du département.

Au En ce qui concerne le cas particulier du 2ème arrondissement de Lyon, les équipages de la police nationale ont assuré leur missions de régulation du trafic impacté non seulement dans le secteur de la confluence Confluence mais aussi celui des quais du Rhône.

Au total, une part importante du département a été touchée, même si cet événement n’a pas eu le caractère de gravité des inondations des 1er et 2 novembre 2008. De ce point de vue, si les problèmes relevés sur le secteur de la Confluence par l’article de Lyon Mag du site lyonmag.com ont été sans aucun doute pénibles pour les personnes qui les ont subis, il faut souligner l’action efficace de l’ensemble des services de l’Etat et des collectivités qui a permis de minimiser l'impact de cet événement climatique sur l'ensemble du département.

On peut ainsi souligner l’action des communes qui ont assuré les mesures de soutien et de sauvegarde de la population et, en particulier de celles qui, comme OULLINS, STE-FOY LES LYON, ST-ROMAIN-EN-GIER ou BRIGNAIS1, ont activé leur cellule de crise.

De fait, il convient de constater que la mise en place d’une gestion départementale de cet événement n’aurait pas apporté une meilleure réponse aux problèmes évoqués.

En réalité, l’article pointe non pas un problème d'intervention des secours mais avant tout une problématique liée à l’aménagement du secteur de Confluence. La première phase de l’aménagement de la Confluence a en effet été réalisée avant la généralisation des études de sécurité, qui évaluent les impacts en termes de sécurité de tout projet majeur d'aménagement.
C’est pourquoi le préfet a pris l’initiative de faire réaliser cette année une étude particulière, transmise à la commune et à l’aménageur, comportant des recommandations pour améliorer la sécurité des lieux. Parmi les recommandations, figure notamment la nécessité d’améliorer l’accessibilité des secours au niveau de la rue Montrochet. Sur cette base, les collectivités concernées pourront définir prochainement les améliorations souhaitables. »

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4 commentaires
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Les Cons pour Gerland le 10/09/2010 à 10:08

C'est la faute à Gérard Collomb

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Raphi le 09/09/2010 à 23:06

Comment faire du vent avec pas grand chose. Quelques personnes ont, malheureusement, leur voiture abimée; d'autres ont du mal à rentrer chez eux. Voilà de quoi lancer une petite polémique en tapant à gauche (la mairie) et à droite (le préfet). Ca fait vendre ? Pendant ce temps, des dégâts importants dans le Sud, peu après les inondations du Var et Xynthia sans parler du Pakistan où l'on crève. On pas une haute idée du journalisme à LyonMag

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Malo le 09/09/2010 à 19:17

Le probleme c'est le manque de policiers et de signalisation en fin de soiree ,ce qui aurait pu occasioner des catastrophes humaines.

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Lyonnais mais quand même le 09/09/2010 à 19:14

C'était une attaque totalement gratuite, voilà comment ça s'appelle: http://www.e-juristes.org/L-injure-et-la-diffamation/

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