La crise couve depuis des mois mais lundi matin, à l’heure de la mise en
place du nouveau réseau de surface des TCL, le 68 desservait toujours
Genas. Mais la pomme de discorde demeure : la desserte de la Ville coûte
trop cher au Sytral. Hors du périmètre du Grand Lyon mais inclue au
plan de transports urbains (PTU), la commune ne s’acquitte que de 20%
des coûts engendrés par sa desserte. La ville est liée au Sytral par une convention
datant de 2001, qui fixe les termes de la contribution financière de
Genas au syndicat mixte. Mais les entreprises de la commune ne sont pas
soumises au versement transport du à l’autorité organisatrice des
transports. Cela s’explique par l’offre de transports, plus maigre en
périphérie qu’en centre-ville.
« Nous nous laissons jusqu’à février pour régler cette affaire avec Genas »,
confiait dimanche Bernard Rivalta qui, s’il soufflait sur les braises
avant les vacances à ce sujet, semble désormais plus enclin à trouver
des solutions durables. La communauté de communes de l’est lyonnais
(CCEL) ne souhaitant pas intégrer le Grand Lyon, une extension du PTU à
la CCEL serait à l’étude.
A la une 29-08-2011 à 11:37
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Bernard Rivalta - LyonMag
De l’aveu de Bernard Rivalta, qui menaçait d’exclure Genas du nouveau plan Atoubus, le Sytral se laisse jusqu’à février pour prendre une décision définitive concernant l’avenir de la desserte de la commune.
Tags : Genas | sytral |
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Déposé le 29/08/2011 à 21h04
Par Jacquot Citer