ASVEL : "On a beaucoup souffert"

ASVEL : "On a beaucoup souffert"
Gilles Moretton, le président de l'ASVEL - Photo Lyonmag.com

 "Décevant", c’est l’adjectif employé mardi midi par le président du club Gilles Moretton, lors d’une conférence de presse organisée à l’Astroballe.

Le club de basket villeurbannais a terminé 12e de Pro A, il n’a pas disputé la semaine des As, a calé au 2e tour de l’Eurocoupe et s’est fait éliminé de la Coupe de France par un club de Pro B. Une saison décevante,  - la pire depuis la création du club en 1948 - mais pleine de paradoxe pour Gilles Moretton : "Nous avons connu une période euphorique avec l’arrivée des stars Tony Parker et Rony Turiaf. La salle était pleine, le basket était à la Une de tous les journaux français. Mais à leur départ, il y a eu ce trou d’air, où l’on a beaucoup souffert." Le bilan catastrophique de la phase retour a d’ailleurs coûté à l’équipe sa place en play-off. L’objectif principal de la saison n’a donc pas été atteint. Mais en basket, le rebond est important. Place désormais à l’avenir. L’ASVEL se veut un club formateur et entend bien miser sur la jeunesse : "La saison dernière, on n’a pas eu le choix. Six jeunes joueurs étaient sous contrat. Certains n’avaient même jamais joué. Là, nous pourrons formater l’équipe un peu différemment et à notre guise, explique Pierre Vincent, l’entraineur villeurbannais. Edwin Jackson, Kim Tillie, Leo Westermann, Livio Jean-Charles et Théo Léon nous ont vraiment donné satisfaction. J’espère pouvoir les garder, mais on est dans un contexte concurrentiel où ces joueurs sont sollicités. Eux ont aussi des ambitions. Il va falloir trouver une solution à cette équation là." La solution, ce sera à Pierre Vincent, mais aussi à Laurent Foirest, le directeur des opérations basket, à Tony Parker, le vice-président du club, de la trouver. Et il leur faudra composer avec la masse salariale, fixée à 2 millions d’euros. Le budget, lui, devrait rester stable, à un peu plus de 5 millions d’euros. Une partie de cette enveloppe sera une nouvelle fois dédiée aux autres projets du club, dont celui de la grande salle, comme l’affirme Gilles Moretton. Le président de l’ASVEL attend que ce projet aboutisse : "Un projet long et compliqué. Mais les obstacles qui se présentent à nous ne sont pas insurmontables. Il faudra ensuite mettre le budget en face, pour avoir les moyens de recruter et avoir une masse salariale encore plus importante. En France, on voit que beaucoup de projets de développement d’infrastructure en France tardent. Il appartient au basket français que le budget des clubs français se développe, si l’on veut être compétitif au niveau européen." L’Europe, l’ASVEL en sera privée la saison prochaine. Pour la première fois depuis 1995.

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