Plus de 1 200 étudiants étaient rassemblés en assemblée générale lundi après-midi à la Halle des sports sur le campus de Bron, pour débattre de la loi Pécresse sur l’autonomie des universités. La majorité des étudiants ont souligné le danger de cette réforme qui, selon eux, remet en cause le service public de l’enseignement et l'égalité entre les universités. C'est donc sans surprise qu'ils ont voté, à mains levées, la poursuite du blocage de Lyon 2 jusqu'à lundi prochain. Une nouvelle assemblée générale sera alors organisée avec, pour la première fois depuis le début de la grève il y a deux semaines, un vote qui se fera à bulletins secrets. Mais toujours sans l'obligation de présenter une carte d'étudiant.
Divisions
Mais l’AG a également révélé la présence de divisions internes. Le syndicat majoritaire chez les étudiants, l’UNEF, a été vivement critiqué. Car plusieurs militants d’extrême-gauche lui ont reproché de négocier avec le gouvernement Sarkozy et de ne pas être représentatif des étudiants.
Organisée en même temps, une AG du personnel de Lyon 2 a apporté son soutien au mouvement étudiant. En appelant à la suspension de la loi Pécresse et à l’organisation d’états généraux de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Une manifestation des étudiants et des lycéens partira de la place Bellecour mardi à 10h30.