Martial Passi, maire de Givors, condamné : "enfin la justice est rendue"

Martial Passi, maire de Givors, condamné : "enfin la justice est rendue"
Martial Passi - LyonMag

Jeudi après-midi, c'est l'une des décisions de justice de l'année qui a été rendue à Lyon.

Martial Passi, maire PCF de Givors, vice-président à la Métropole, proche de Gérard Collomb, était condamné à 6 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et 3 ans d'inéligibilité pour des faits de prise illégale d'intérêt.


"Enfin la justice est rendue. Elle a montré que la gestion de la mairie pose de graves problèmes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il était bien nécessaire d'assainir la situation", a réagi Alain Pelosato, président de l'association de défense des contribuables de Givors.
Il était à l'origine de la plainte déposée en février 2015 contre Martial Passi et sa soeur Muriel Goux, recrutée alors comme Directrice générale des services (DGS) à la mairie.
"Désormais s'ouvre une période de recomposition nécessaire afin que les Givordines et Givordins retrouvent une municipalité à leur service, ce qu'elle n'a pas été depuis de trop nombreuses années", conclut Alain Pelosato.

Pour Martial Passi, il est l'heure de faire un choix. Il a dix jours pour faire appel du jugement du tribunal correctionnel de Lyon. Au-delà, il sera obligé de quitter tous ses mandats, et ne pourra pas se représenter en 2020. Ce qui impliquera de lui trouver un remplaçant à Givors, mais aussi au Sytral ou encore à Lyon Métropole Habitat qu'il préside.

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13 commentaires
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MocranorcaM le 08/07/2017 à 20:56
MocranorcaM a écrit le 08/07/2017 à 17h00

Passi a pillé Givors et en a fait un camp de concentration de misère. Qu'il s'en aille et arrête de dépenser l'argent public pour sa petite personne en s'étant fait voter la "protection fonctionnelle" par ses larbins de la majorité (PCF, PS, REM, "personnalités",l'opposition a voté contre...) qui lui permet de se faire payer ses frais de justice par la commune ! C'est un scandale. S'il fait appel les impôts des Givordins en seront encore pour leurs frais. C'est honteux. Ce type est sans vergogne et sans scrupule... Givordines, Givordins réveillez-vous !

Passi a fait de Givors une concentration de misère ! Il n'a que ce qu'il mérite. Qu'il s'en aille...

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MocranorcaM le 08/07/2017 à 17:01
ISABAYL a écrit le 07/07/2017 à 12h38

Mais Balkany lui siège toujours. OUf !

En mai 1996, Patrick Balkany est condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d'amende et deux ans d'inéligibilité, pour « prise illégale d'intérêts »20. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995 trois personnes désignées comme des employés municipaux, mais qui ne s'occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny21. Son épouse Isabelle, vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseillère municipale à Levallois-Perret, est condamnée à la même peine pour « prise illégale d'intérêts »22.

Patrick Balkany s'installe alors à Saint-Martin pour diriger la radio RCI 2 et diriger Régie Caraïbe Production gérant la publicité de la radio. Selon ses propos, il cherche « la paix et [à] se faire oublier »23. Cependant, la radio porte plainte contre lui pour s'être fait passer pour le directeur24.

Le 28 juillet 1999, la chambre régionale des comptes (CRC) d'Île-de-France condamne Patrick Balkany à rembourser à la ville de Levallois-Perret le montant des salaires des employés municipaux liés à sa condamnation, soit 523 897,96 €25.

Ayant interjeté l'appel devant le Conseil d'État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006. Il est aussi redevable à la municipalité de Levallois-Perret des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 €. En février 2007, le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Thierry Breton, est saisi par Patrick Balkany d'une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois-Perret (à majorité UMP) donne son accord préalable à sa requête26. En juin 2011, François Baroin rejette cette requête. Patrick Balkany règle alors 63 684,43 € et obtient du Trésor un échéancier pour l'apurement du solde de 123 000 €27.

En 2003, il est condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nanterre à 1 500 € d'amende pour « images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et ridiculiser […] de façon publique » l'élue communiste Annie Mandois qu'il avait accusée, lors d'un conseil municipal, d'avoir utilisé des fonds publics dans l'intérêt d'un parti politique ou pour son intérêt personnel. Ses accusations d'avoir endoctriné des enfants lorsqu'elle était enseignante ne sont pas retenues en première instance28, jugement confirmé par la Cour d'appel de Versailles le 31 mars 200429.

C'est bon Coco on t'a reconnu !

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MocranorcaM le 08/07/2017 à 17:00

Passi a pillé Givors et en a fait un camp de concentration de misère. Qu'il s'en aille et arrête de dépenser l'argent public pour sa petite personne en s'étant fait voter la "protection fonctionnelle" par ses larbins de la majorité (PCF, PS, REM, "personnalités",l'opposition a voté contre...) qui lui permet de se faire payer ses frais de justice par la commune ! C'est un scandale. S'il fait appel les impôts des Givordins en seront encore pour leurs frais. C'est honteux. Ce type est sans vergogne et sans scrupule... Givordines, Givordins réveillez-vous !

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LOULOU69700 le 08/07/2017 à 10:16

Cette condamnation sur le fond permettra je l'espère de redistirbuer les cartes à Givors, cette ville se meurt de 70 ans despostisme, seulement 2 maires PCF durant cette période (Camille VALLIN et Martiel PASSI). Même si je ne suis pas partisan ou sympathisant d'aucun parti, j'espère rapidement de nouvelles élections et la candidature de Georges FENECH me ravieait.

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loulou le 07/07/2017 à 21:54

Dehors vive le fn

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grr le 07/07/2017 à 19:30

Effectivement enfin la justice condamne cet homme qui se dit communiste et qui gagne 15000€ par mois sur le dos des givordins

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A BIENTOT le 07/07/2017 à 17:50

C'est très bien il y en à marre des profiteurs et en plus avec les personnes de sa famille.....Allez au revoir Mr Passi.

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Jeansais le 07/07/2017 à 13:20

Sorti à cause de sa sœur... c'est le mauvais sort !

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veritum le 07/07/2017 à 13:09

Oui mais Balkany n'a jamais été élu par des communistes !! Ça n'a donc strictement rien à voir ! Quand on est rouge et en plus de la cgt c'est une circonstance aggravante !!

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ISABAYL le 07/07/2017 à 12:38

Mais Balkany lui siège toujours. OUf !

En mai 1996, Patrick Balkany est condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d'amende et deux ans d'inéligibilité, pour « prise illégale d'intérêts »20. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995 trois personnes désignées comme des employés municipaux, mais qui ne s'occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny21. Son épouse Isabelle, vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseillère municipale à Levallois-Perret, est condamnée à la même peine pour « prise illégale d'intérêts »22.

Patrick Balkany s'installe alors à Saint-Martin pour diriger la radio RCI 2 et diriger Régie Caraïbe Production gérant la publicité de la radio. Selon ses propos, il cherche « la paix et [à] se faire oublier »23. Cependant, la radio porte plainte contre lui pour s'être fait passer pour le directeur24.

Le 28 juillet 1999, la chambre régionale des comptes (CRC) d'Île-de-France condamne Patrick Balkany à rembourser à la ville de Levallois-Perret le montant des salaires des employés municipaux liés à sa condamnation, soit 523 897,96 €25.

Ayant interjeté l'appel devant le Conseil d'État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006. Il est aussi redevable à la municipalité de Levallois-Perret des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 €. En février 2007, le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Thierry Breton, est saisi par Patrick Balkany d'une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois-Perret (à majorité UMP) donne son accord préalable à sa requête26. En juin 2011, François Baroin rejette cette requête. Patrick Balkany règle alors 63 684,43 € et obtient du Trésor un échéancier pour l'apurement du solde de 123 000 €27.

En 2003, il est condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nanterre à 1 500 € d'amende pour « images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et ridiculiser […] de façon publique » l'élue communiste Annie Mandois qu'il avait accusée, lors d'un conseil municipal, d'avoir utilisé des fonds publics dans l'intérêt d'un parti politique ou pour son intérêt personnel. Ses accusations d'avoir endoctriné des enfants lorsqu'elle était enseignante ne sont pas retenues en première instance28, jugement confirmé par la Cour d'appel de Versailles le 31 mars 200429.

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picsou le 07/07/2017 à 09:49

Les communistes sont fauchés et lorsqu'ils ont la possibilité de mettre la main dans le pot de confitures ils le font et ensuite des qu'ils ont du pognon ils ne sont plus communistes !!!! On a souvent vu ca dans le passé !!!!

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Justice corrompue le 07/07/2017 à 09:35

On reproche plusieurs dizaines de milliers d'euros de prise illégale d'intérêts, et la condamnation est de 10 000 euros.
Franchement, la justice encourage les prises illégales d'intérêts.

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barreaux le 07/07/2017 à 09:35

Au trou le coco !!

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