Nadia, mère d’un garçon de 14 ans scolarisé au collège Mère Teresa à Villeurbanne, affirme que son fils "a été victime d’agressions sexuelles répétées" dans l’établissement catholique privé. "Mon fils est élève dans cet établissement depuis mai 2024 il subit ces attouchements répétés sur son sexe ainsi que des caresses appuyées également sur le fessier depuis septembre 2024", témoigne-t-elle auprès de LyonMag.
Une plainte a été déposée au commissariat de Villeurbanne le 18 mars. Selon nos informations, des policiers se sont déplacés dans l’établissement dans les jours qui ont suivi.
Nadia dénonce l’absence de réaction de la direction. "À ma connaissance, il n’y a pas eu de sanction, aucune, même pas une retenue, même pas un mot dans le carnet de correspondance, pas de conseil de discipline bien évidemment, rien de rien."
Elle raconte avoir alerté l’administration à plusieurs reprises : "J’ai envoyé un premier mail au collège, resté sans réponse, deuxième mail pareil, troisième mail, toujours pas de réponse. Ensuite, j'ai écrit au diocèse qui m’a dit de m’adresser au chef d’établissement, ils se renvoient la balle."
Dans un courrier daté du 5 mai que nous avons consulté, la cheffe d’établissement annonce à Nadia que son fils ne sera pas réinscrit à la rentrée 2025. La direction évoque des rendez-vous manqués et l'absence de communication comme motifs de cette décision.
"À trois reprises, ces tentatives de rencontre n'ont pas pu aboutir, ce qui empêche aujourd'hui tout travail de collaboration dans l'intérêt de votre fils. Cette posture récurrente témoigne d'une rupture manifeste du contrat de confiance qui doit exister entre une famille et l'équipe éducative pour assurer un accompagnement serein et constructif. En conséquence, je vous informe par la présente que [votre enfant, ndlr] ne sera pas réinscrit dans notre établissement pour la rentrée scolaire 2025.
Consciente que cela constituera le troisième changement d'établissement en trois ans pour votre fils, j'ai informé les services du rectorat afin qu'ils puissent vous accompagner dans la recherche d'une solution adaptée."
La mère assure que son fils, est un élève sans problème. "Il a même eu les félicitations au premier et au second trimestre", insiste-t-elle. Elle affirme que l’enfant est aujourd’hui en grande détresse : "Mon fils ? Il n'en peut plus, il a été renvoyé, vous vous rendez compte ?!"
Contacté à plusieurs reprises, le collège Mère Teresa de Villeurbanne n’a, pour l’heure, pas donné suite à nos sollicitations.
Les fachos à nouveau en PLS.
Signaler RépondreHeureusement que le collège ne s'appelait pas Imam Gazi sinon nous aurions déjà 300 messages.
Ou on appelera nouveau Mr Pope. Ça rigole pas avec son chef Trump.
Signaler RépondreL'école privée, c'est comme l'élevage des poules en batterie, le rendement est meilleur, on fait des bénefs, mais il faut broyer une partie des poussins, couper les becs...
Signaler RépondreNul ne peut encore juger sur le fond de ce conflit. Mais il faut remarquer que, dans ce type d'établissement, on recourt volontiers à ce type d'argumentation : si un élève pose une difficulté, active ou passive, la situation ne sera jamais imputable à la direction ou à "l'équipe enseignante" : ce seront les parents qui seront incriminés. Relevons à ce sujet l'hypocrite référence à un "contrat de confiance" qui, évoquant une grande marque de distribution d'appareils ménagers, serait amusante si elle ne concernait pas un enfant. Dans l'enseignement public, on ne se donne pas le ridicule de telles attitudes. Et l'enfant en question tient peut-être dans cet incident la chance de sa vie…
Signaler RépondreAttendons le résultat de l'enquête quand même avant de se faire son propre jugement.
Signaler RépondreVu le contexte actuel toute la lumière sera faite c'est certain.
Si rien n'en sort on appellera Bayrou à la rescousse ;-)