À Lyon, elle devient aujourd’hui l’arme fatale d’un vieux rêve : personnaliser à outrance l’élection métropolitaine. Et devinez qui jubile ? Jean-Michel Aulas, évidemment.
L’homme qui a su transformer l’OL en empire marketing voit venir la réforme comme l’occasion d’incarner, seul, l’élection. Plus besoin de se perdre dans les subtilités des scrutins à deux niveaux : on met sa tête sur l’affiche, et les urnes suivront. Fini les discussions avec les seconds couteau, les "t'es avec moi ou à France Travail".
Pendant ce temps, les écologistes sentent le vent tourner. Aux municipales, ils tremblent déjà pour leurs mairies ; aux métropolitaines, c’est carrément le séisme qu’ils redoutent.
Et saloperie de vie, même pas de pandémie à l'horizon pour donner un coup de main.
La solution ? Reculer l’élection métropolitaine pour concentrer leurs forces militantes – plus nombreuses que celles de leurs adversaires – et ainsi sauver le vrai pouvoir dans le Rhône : la Métropole elle-même.
Grégory Doucet, lui, essaie bien de faire entendre sa petite musique à Paris, mais à l’Élysée et à Matignon, on n’écoute qu’un seul chef d’orchestre : Aulas.
Le gouvernement attend presque sa décision comme on attend le feu vert d’un sponsor avant un gros transfert. Doucet est un amateur niveau district, il peut bien gesticuler, le match se joue ailleurs.
Et franchement, du point de vue de l’exécutif, pourquoi aider les écologistes ? Leur offrir un calendrier sur mesure serait une faute stratégique : ce serait comme offrir un penalty à l’adversaire.
À Lyon, la partie est en train de se redessiner. La loi PLM version Aulas promet une campagne personnalisée à outrance, des Verts sur la défensive, et un Doucet réduit au rôle de commentateur de touche. Le vrai pouvoir, lui, attend son nouveau propriétaire.
Le plus savoureux, c’est que les Verts ont bâti leur pouvoir à la Métropole en pensant qu’elle serait leur forteresse imprenable. Aujourd’hui, ils découvrent que c’est plutôt un stade ouvert où le public peut changer d’avis. Et quand le public voit débarquer Aulas, star locale qui sait parler aux foules, on devine vite qui repartira avec la coupe.
Bref, Lyon se prépare à un match où les règles changent en cours de partie. Les Verts crient à l’injustice, Doucet joue les commentateurs de tribune, et Aulas avance vers le centre du terrain avec ce petit sourire qu’on a déjà vu mille fois : celui de l’homme qui sait qu’il va gagner avant même que l’arbitre ne siffle le coup d'envoi.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Bon petit billet Farid comme d’habitude.
Signaler RépondreEn effet la rentrée sera chaude avec sans doute la candidature de JMA, pendant que Gregory Pastèque essayera de convaincre Nathalie et LFI de lui laisser le couloir.
Mais bon, ces gens ont déjà tellement abîmé cette métropole et une majorité de Lyonnais ne veut plus les voir.
On est impatient de les dégager loin de Lyon, on a besoin de retrouver un peu de calme et d’âme dans cette ville ravagée par les travaux, l’insécurité et le chaos.
Lyon nous manque, jean Michel on compte sur toi.
effectivement on ne reconnaît hélas plus la belle ville de Lyon devenue une petaudiere insecuritaire enlaidie par ses travaux et polluée par ses interminables ralentissement s ! Vivement le départ des Verts
Signaler Répondreje préfère voter Aulas ! Un pur Lyonnais qui aime sa ville! Doucet est parisien et lyon a été seulement une opportunité…
Signaler RépondreAulas vie lyon comme personne d’autre
J’ai jusqu’à présent toujours voté à gauche
Signaler RépondreMais il faut désormais que la sécurité pour tous devienne une priorité
L’apaisement c’est de pouvoir librement se déplacer sans avoir peur
La gauche et notamment lee ecolos refusent de travailler cette question
Une jeune femme âpretée ou élégante ou sexy ne peut pas marcher en ville sans se faire insulter de pute
Elle se fera cracher dessus a minima dans un arrondissement sur 2
C’est la vérité
L’écologie est à tout le monde
La sécurité aussi
Lyon est un coupe gorge
C’est un fait