Ce matin, le collectif a installé des tentes dans la cour centrale du campus Berges du Rhône de l’Université Lyon 2, affirmant vouloir "témoigner de l’urgence de la situation des sans fac et des personnes demandant l’accès à la procédure d’exonération des frais d’inscriptions différenciés."
Le collectif explique avoir atteint une impasse : "Face au mur devant lequel nous nous retrouvons dans les discussions avec la présidence de l’Université Lyon 2, nous avons décidé […] d’occuper une partie de l’espace […] sous la forme d’un campement." Selon les sans-facs, "l’objectif est d’alerter toute la communauté universitaire sur la situation des sans-facs qui devient périlleuse."
Les cours ayant déjà commencé, le collectif rappelle que "certaines personnes sans-facs sont menacées d’être expulsées du territoire sans inscription à l’Université." Il demande à la présidence, qui "a le pouvoir d’inscrire cette vingtaine d’étudiants," de les admettre immédiatement : "Ce qui ne bouleverserait absolument pas les conditions d’études des 30 000 étudiant.es de Lyon 2."
Les revendications sont claires : "Nous revendiquons directement l’inscription de tous les sans-facs, et plus largement la fin de la sélection à l’Université ainsi qu’un financement de l’Université à la hauteur du nombre d’étudiants qui souhaite y étudier." Le communiqué appelle : "DE L’ARGENT, IL Y EN A : ALORS INSCRIPTION DES SANS FACS ET ABROGATION DE LA LOI RACISTE 'BIENVENUE EN FRANCE' !"
Le collectif critique les choix budgétaires de la présidence : "La présidente Isabelle von Bueltzingsloewen se cache derrière le manque de moyens à l’université," mais "on ne peut pas fermer les yeux sur les choix budgétaires de la présidence." Il cite "le dernier conseil d’administration" où "la présidence comptait appliquer un nouveau budget austéritaire […] tout en augmentant les primes des vice-présidents qui montent jusqu’à plus de 120 000€ au total." S’ajoutent "les dizaines de milliers d’euros dépensés dans l’effacement de tags" ou encore "les dépenses en termes de sécurité privée, présents surtout pour fliquer les personnes mobilisées."
Pour les sans-facs, "l’accès à l’université devrait être un droit, et non un privilège." Ils affirment :"Il ne devrait y avoir aucune discrimination sur le pays d’origine de l’étudiant lors de son inscription." Ils jugent "tout à fait faisable d’inscrire 33 sans-fac sur une université de 27 000 étudiants" et "d’exonérer les frais d’inscription d’étudiants étrangers au lieu d’effacer les tags."
"On appelle tous les étudiant-es et personnels de l’université à venir nous soutenir au rassemblement de soutien à l’occupation ce jeudi à 13H sur le campus Berges du Rhône !", déclarent ces derniers.
Voici à qui servent les LBD et autres camions anti-émeute! Sans déconner un pays comme la France, une ville comme Lyon, se faire soumettre par un groupe d'étudiants ecoanxieux qui finiront de toute manière, et au mieux, par garnir les stats du chômage... quel enfer socialiste!
Signaler RépondreIl serait temps d'expliquer à ces petits bourgeois capricieux comment on gère une situation de trouble à l'ordre public de ce type. Et ca ne passe pas par de la bienveillance ou une cellule psychologique...
Ces traînes savates fainéants n’ont pas compris qu’il faut travailler pour progresser dans la vie. Sans selection tout le monde est tiré vers le bas et les diplômes à l’image du bac ne valent rien !
Signaler RépondreC'est pas des sans-facs, c'est des glandus - tout-nous-est-dû.
Signaler RépondreQu'ils aillent à l'usine faire des trucs à leur portée, pas des trucs trop intellectuels quoi.
Signaler RépondreLa Fac n'est pas une garderie.
La sélection c'est justement ce qui manque le plus à l'université. L'inscription étant pratiquement gratuite (comparé aux autres pays européens), l'université ne peut s'en sortir que si elle est exigeante quant au niveau.
Signaler RépondreDehors les pouilleux, allez bosser !
Signaler RépondreIl faut ouvrir une section glandeur option poil dans la main !
Signaler RépondreAbolition de la sélection, abolition des cours et abolition des diplomes !!
Signaler RépondreQu'on donne immédiatement un doctorat et un salaire à 5 chiffres à ces étudiants !! Demain je m'inscris en médecine, j'exige d'être neuro-chirugien. Après demain, je serai pilote d'Airbus.
Sinon, c'est du facisme.
Pas de sélection = diplômes qui ne valent rien. Ces crétins vont pleurer quand ils feront la plonge au SMIC avec leurs bac +5.
Signaler RépondreLe gauchisme est vraiment une maladie mentale...
Sélection ? Vous plaisantez !
Signaler RépondreIl suffit d'avoir un bac distribué à hauteur de 96% pour s'inscrire. Est-ce sélectif ?
Les seuls résultats de cette politique sont que des jeunes perdent plusieurs années dans l'illusion, alors qu'ils ne disposent pas des pré-requis les plus élémentaires, et que le niveau s'effondre.
Ce n'est pas être un adepte de la répression et de la sélection outrancière que d'éviter une telle gabegie, dont les jeunes sont les premières victimes. Que deviendront-ils, même s'ils obtiennent des diplômes dévalorisés et aux faibles débouchés ?
Si l'université est tombée si bas, c'est bien par absence de sélection justement.
Signaler RépondreMais on pourrait encore franchir un cap en donnant les diplômes à tout le monde sans examen, ni cours, sur simple demande.
Des diplômes non genrés évidemment.
Ils ne se cachent même plus... "certaines personnes sans-facs sont menacées d’être expulsées du territoire sans inscription à l’Université"
Signaler RépondreOn voit donc à quoi servent les études, pour eux... juste à protéger les illégaux
Génération qui exige.
Signaler RépondreÀ un moment ils vont se remettre en question et admettre qu'ils n'ont pas le niveau pour continuer ?
Signaler Répondre... signé Jordan
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