Villeurbanne : la préfecture interdit tout rassemblement autour du meeting du RN

Villeurbanne : la préfecture interdit tout rassemblement autour du meeting du RN

Mobilisées pour la Fête des Lumières et inquiètes d’un risque d’affrontements entre militants d’ultra-gauche et d’ultra-droite, la préfecture du Rhône a décidé d’interdire tout rassemblement revendicatif dimanche après-midi autour des Terrasses du Parc.

Le meeting du RN, organisé à 15 heures aux Terrasses du Parc, doit notamment présenter les quatorze têtes de liste du parti en vue des élections métropolitaines. Des associations et syndicats ont simultanément appelé à une manifestation dès 14h30 sur la place Charles-Hernu, à 850 mètres du lieu. Cette mobilisation, déclarée le 25 novembre par plusieurs organisations, annonce environ cinq cents participants.

Outre les quatorze têtes de liste métropolitaines menées par la députée de la 13e circonscription du Rhône, Tiffany Joncour, deux parlementaires du Rassemblement national sont annoncés : Julien Odoul et Edwige Diaz.

L’arrêté, daté du vendredi 5 décembre, rappelle d’emblée le contexte sécuritaire national : le plan Vigipirate "Été-Automne 2025" est maintenu à son niveau "urgence attentat". Dans ce cadre, les autorités soulignent qu’il leur appartient d’"assurer la préservation de l’ordre public et sa conciliation avec les libertés fondamentales."

Pour la préfecture, les "motifs d'appel au rassemblement […] sont de nature à entraîner des provocations et à générer des troubles à l'ordre public". Elle rappelle que des dégradations nocturnes ont visé la salle du meeting dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre : plusieurs inscriptions peintes, notamment "antifa", "non au RN" et "RN", ont été relevées sur les vitres de l’établissement.

Les autorités estiment que "des militants d'ultra-gauche […] seront assurément présents" et que certains pourraient tenter de former "un cortège sauvage jusqu'au lieu du meeting" ou de rejoindre les abords de la salle par leurs propres moyens. Elles soulignent également "un antagonisme récurrent et violent entre la mouvance d’ultra-gauche et la mouvance d’ultra-droite."

Les services de l'État insiste sur la mobilisation importante des forces de l’ordre déjà engagées sur la Fête des Lumières du 5 au 8 décembre, et juge qu’elles "ne sauraient être distraites de leurs missions prioritaires." L’arrêté considère ainsi que l’interdiction est "seule de nature à prévenir efficacement et de manière proportionnée les troubles à l’ordre public."

En conséquence, tous "cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs" seront interdits dimanche entre 14h et 22h dans un périmètre englobant notamment le boulevard Stalingrad, le cours André-Philip, l’avenue Salvador-Allende, le boulevard du 1er-Novembre-1918, la rue du Tonkin ou encore l’allée de Ceinture.

L’arrêté rappelle les sanctions encourues : organiser une manifestation interdite est puni de "six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende", tandis que participer à une manifestation interdite expose à une contravention de 4e classe.

2 commentaires
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Ex Précisions le 06/12/2025 à 16:30

Parce que la préfecture croit que les islamo-russo-gauchistes vont se gêner ?
Ils ne savent que gueuler (ils ont toujours la gueule ouverte sur les photos), agresser et casser.
Ils feraient mieux d'aller faire un repas en famille, mais peut-être que leur famille ne les veut à table justement ;-)

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Rafi le 06/12/2025 à 16:22

Les antifas, alias la tumeur cancéreuse de la republique

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