Le mouvement doit débuter dès 4 heures du matin et se prolonger sur l’ensemble de la journée, au sein de l’établissement situé 236 avenue Franklin-Roosevelt.
À l’origine de cette mobilisation : l’issue des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), qui se sont conclues par 0% d’augmentation générale des salaires selon le syndicat, une décision jugée "inacceptable".
La CGT souligne que, malgré le passage de l’hypermarché en location-gérance en 2023, l’établissement "continue à être rentable". Le magasin appartient à la société GLV VEV, dont le chiffre d’affaires 2025 est de 83,1 millions d’euros, pour une marge brute de 14,8 millions d’euros, selon des données publiques citées dans le communiqué.
Dans ce contexte, le syndicat revendique notamment une augmentation générale des salaires, la mise en place d’un titre-restaurant de 10 euros par jour travaillé avec une prise en charge patronale minimale de 60%, une meilleure participation de l’employeur à la mutuelle, ainsi que la création d’une prime d’ancienneté équivalente à 3% par année travaillée. La CGT demande également une majoration à 200% des jours fériés, ou à défaut une récupération équivalente, et insiste sur "le respect de la dignité des travailleuses et des travailleurs".
Le syndicat dénonce par ailleurs un dialogue social dégradé, estimant que la direction "impose et menace" au lieu de négocier. "Quand le dialogue est méprisé, la grève devient une nécessité", conclut le communiqué
Tous les carrefours devraient faire comme vous. Les. Prix augmentés de plus en plus de grosses affiches de réduction (une centime) c’est se foutre de la figure du monde
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