Lyon Mag : Quel est votre réaction suite au funeste incident de dimanche sur le parc ?
Didier Martinet : Pour nous, c’est un drame, que vivent tous les élus du grand parc, les élus de la cotière et le personnel du grand parc. Cela ne s’était jamais produit. Nous sommes souvent confrontés à des cas de noyade. C’est ici un concours de circonstance qui fait, qu’un moment donné, un arbre tombe sur une jeune fille qui vient passer un moment agréable sur les berges du canal de Miribel.
Pensez-vous que la pluie a pu fragiliser le site ?
Cela s’est passé en limite du parc, sur les berges du canal de Miribel, qui sont de la responsabilité des Voies Navigables de France (VNF). C’est un phénomène naturel qui s’est produit, avec visiblement une érosion des berges. Le niveau de la nappe, qui baisse, fragilise les arbres. C’est un double phénomène qui rend dangereux les berges d’un canal.
L’arbre tombé était un arbre mort. Cela ne remet pas en cause l’entretien du parc ?
Nous ne sommes pas sur le parc à proprement parlé mais sur les berges. C’est le domaine public de l’Etat, avec un canal qui joue sur le parc, qui en est sa colonne vertébrale. C’est un arbre qui était mort. Mais cela reste très compliqué à anticiper puisqu’il s’agit d’une érosion naturelle.
Fait-il faire attention quand il y a des évènements climatiques de ce type dans les parcs ?
Sur le parc, nous sommes vigilants sur les sites ou il y a du public. Nous veillons à ce que les arbres qui sont autour soient sécurisés, ou coupés lorsqu’ils sont dangereux. Le long des berges du canal de Miribel, à partir du moment où celles-ci sont grignotées par l’érosion, les arbres sont fragilisés. Ils perdent leur système racinaire, qui est mis à nu. Automatiquement, il y a danger. Je crois qu’il faut dire que les berges du canal de Miribel aujourd’hui sont dangereuses.
Elles sont dangereuses uniquement en cas d’intempéries ?
N’importe quand. Un arbre peut tomber à n’importe quel moment. Il n’y avait pas un vent très violent hier. C’est avant l’orage que l’arbre est tombé. Le vent commençait à souffler. L’orage et la foudre sont évidemment des facteurs aggravant, mais au moment ou l’arbre est tombé, ces éléments n’ont pas concouru à sa chute. Lorsqu’il y a du vent dans un espace public, c’est dangereux, lorsqu’il y a de l’orage, ça l’est encore plus.
Peut-on tout surveiller dans un parc si étendu ?
Le parc fait 2 200 Ha. Nous avons un système de surveillance. Il n’y a pas que les chutes d’arbres qui représentent un danger, les inondations aussi. Nous avons un service de surveillance qui sillonne le parc et qui prévient les gens. Il est clair qu’on ne peut pas mettre un salarié derrière chaque arbre.
aie dek ke jai vu sa jai pleurer et condoléance a la famille olalaa c une horreur sa
Signaler RépondreMERCI pour vos messages.....................
Signaler RépondreConnaissant la famille, je me joins à leur douleur ainsi que ma fille qui était une amie. C'est affreux et injuste, il n'y a pas de mot pour une telle horreur.
Signaler RépondreLa nature est parfois cruelle. responsabilité du parc ou des VNF, cela fait peu d'importance finalement... Condoléances à la famille.
Signaler Répondre