Collomb pointe une mutation de la délinquance sur l’agglomération, insistant « sur la violence des moyens auxquels les délinquants recourent désormais. » Un banditisme qu’il estime « renforcé par l'arrivée de mafias qui opèrent au niveau européen. »
Pour ce dernier, les fautifs sont à chercher du côté du gouvernement. « Je serai très sévère avec le gouvernement. Depuis la disparition de la police de proximité, nous n'avons plus la même connaissance du terrain. Aujourd'hui, si les maires et les polices municipales n'étaient pas là pour compenser la diminution des effectifs que l'on doit à la RGPP initiée à partir de 2004, la situation serait vraiment très difficile » insiste-t-il. Il rappelle « qu’à Lyon, c'est le préfet qui dispose des moyens de police et de renseignements. »
Circonspect sur le projet de loi Lopssi 2, qui prévoit d’instaurer un couvre-feu pour les moins de treize ans, le maire de Lyon assure être « sécuritaire, mais tout de même. »
Plus mesuré sur la videosurveillance, il prétend qu’elle « n'est pas dangereuse pour les droits de l'homme si l'on en fait un usage encadré » et rappelle qu’à Lyon, il a mis en place « une charte d'éthique et un comité de pilotage regroupant toutes les associations concernées » sur cet enjeu particulier.
Terminant sur la question des Roms, Collomb informe avoir « atteint 80 % des objectifs qui nous sont impartis par la loi Besson », et demande, « sur les installations illégales (...) l’expulsion des occupants. »
Un ton juste, des propositions concrètes Pas de tabous. Continuez en ce sens !
Signaler RépondreMonsieur le Maire, Vous parlez bien de mafias et de police de proximité pour les réduire à néant?
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