« Ma conviction profonde, commence Collomb, est qu’il n’y a pas de véritable qualité de vie sans la garantie, pour chacun, de pouvoir se déplacer, se rendre à son travail, sortir le soir, tout simplement profiter de sa ville en toute quiétude. » Et si le maire de Lyon reconnait volontiers que la prérogative sécuritaire n’est pas naturellement attachée à l’image de la gauche, il souhaite proposer son modèle, qu’il interprète comme « un projet crédible d’alternance qui s’ancre dans la réalité et rétablisse ce qu’en son temps, Ségolène Royal avait défini comme "l’ordre juste." » Evoquant en terme « d’échec » la multiplication des lois sur la sécurité du gouvernement Sarkozy, Collomb oppose une stabilisation des budgets dévolus à la police, ainsi qu’un retour de la police de proximité, « polyvalente et territorialisée. » Une perspective rendue possible par une « coproduction entre les services de l’Etat et les pouvoirs locaux. » Avec la responsabilité pour ces derniers de lutter « contre tout ce qui concourt au "sentiment d’insécurité" », tout en éduquant à la citoyenneté. Les synergies entre la police municipale et la police nationale sont également au coeur du discours du maire de Lyon, qui se réjouit de comptabiliser 330 agents municipaux à Lyon, le plus gros contingent national. Enfin, la vidéosurveillance à la lyonnaise, cornaquée par « le Collège d’éthique de la vidéosurveillance des espaces publics » permet, selon Collomb, « de concilier la sécurité des citoyens avec le respect des libertés publiques et privées. »
ah elle est forte celle ci. une anecdote vendredi de la semaine sa voiture officielle avec lui dedans était dans la voie des bus avenue de saxe et ne me pas ecrasée grace a la présence d'esprit d'un autre piéton.merci monsieur securité
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