Initialement, 70 millions d'euros devaient être débloqués, afin d'augmenter de 50% la capacité de production de Kynar, un agent entrant dans la fabrication des panneaux photovoltaïques. Sauf que le projet impliquait une réorganisation de l'usine de Pierre-Bénite. Un "chantage inacceptable" selon Nicolas Avinin, délégué syndical CGT, cité dans Le Figaro Economie lundi. Ainsi, un mouvement de grève a entraîné le blocage de la production durant trois semaines. Le syndicat demandait alors une hausse d'effectifs. En face, la direction expliquait avoir reçu, en comité d'entreprise, un avis favorable au projet, et ce "après plusieurs semaines de dialogue".
Coup de théâtre, jeudi, lorsque Michel Delaborde, directeur général d'Arkema France, annonce que le projet d'investissement est annulé. Il s'en explique ce lundi dans le journal économique : "Pour ne pas perdre nos clients - et nous n'avons parfois qu'un seul client pour certains produits - la seule solution était de mettre fin à la grève et donc d'abandonner notre projet, motif de cette grève". Cette issue est "regrettable" pour Michel Delaborde, pour qui la réorganisation de l'usine "ne devait pas affecter les effectifs". Quel avenir, alors, pour Arkema à Pierre-Bénite, alors que, selon Le Figaro Economie, le site n'est plus rentable depuis des années? "Les réflexions devront se poursuivre, promet Michel Delaborde, mais c'est trop tôt aujourd'hui. Il faut que l'ensemble du personnel prenne conscience de la nécessité de répondre aux attentes de nos clients".
Lundi 19 Novembre 2012 à 10h02
Arkema fait marche arrière à Pierre-Bénite "pour ne pas perdre de clients"
Photo d'illustration - LyonMag.com
Le directeur général d'Arkema France revient sur son choix d'abandonner son projet d'investissement en direction du site pierre-bénitain.
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arkema
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Signaler Répondrerajout : les salariés sont une variable d'ajustement,qui a le toupet de revendiquer
L'actionaire cherche lui aussi à étendre ses acquis
Arkéma c'est une entreprise sur le départ...
Signaler RépondreCe qui veut dire qu'elle n'a pas d'états d'âmes pour fabriquer en France, en Chine aux USA.
Signaler RépondreDonc accrochons nos a nos emplois quitte a revoir nos avantages sociaux, ou nos allocs.
Le but d'une entreprise n'est pas de créer des emplois, mais créer de la richesse, afin de développer sa structure et de rémunérer les actionnaires qui ont pris le risque financier.
Signaler RépondreNostalgie des 30 glorieuses, voilà notre problème et comment ne pas comprendre, époque révolue ou même un ouvrier non qualifié pouvait gravir l’échelle social, fonder une famille, se faire construire une villa etc..... changer de voiture tous les 5 ans etc........
Signaler Répondreen Allemagne, les syndicat sont consultés pour les prises de décisions et chaque employé (oui tous) paie une partie de son salaire pour le financement des dits syndicats.
Signaler Répondreen France, les syndicat sont financés par les adhérents et ne sont que rarement consultés, et quand c'est le cas, c'est uniquement pour la forme... alors ils font comme ils peuvent j'imagine.
ceci dit, je suis d'accord avec vous. on devrait faire comme en Allemagne sur ce point.
J’espère que la CGT vas rendre des comptes et au plus haut niveau de sa hiérarchie.
Signaler RépondreSi y a fermeture des unités de productions en région PACA et Rhône Alpes, la CGT assumera la perte financière des salariés licenciés.
Que cela serve de leçon a tous les salariés, oui a un syndicalisme constructif comme en Allemagne, non a un syndicalisme anti-patrons comme en France, bercé au son de l'internationale socialisme et du bolchevisme.
Signaler RépondreMalgré votre nullité, je ne vous abandonnerait pas... Devant les caméras.
Signaler RépondreGrâce à la presse et la publicite faite l merci à vous
Signaler RépondreLe chantage patronal fait un gros pschitt
Signaler RépondreAvec les compliments de la CGT.
Signaler RépondreTous les salariés d'Arkéma remercient la CGT pour le ticket d'entrée offert vers Pôle-emploi dans quelques mois. Ca devient inéluctable non?
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