Faux-pas interdit samedi pour le LOU Rugby face à Massy

La défaite à Oyonnax, de 3 petits points, le week-end dernier a laissé quelques traces, mais les joueurs retiennent du positif, et notamment une grosse deuxième mi-temps, pleine d’envie et de courage. Un état d’esprit qu’il va falloir garder et remettre en application samedi. Et le demi d’ouverture, Regis Lespinas, le sait, il ne faut pas sous-estimer l’adversaire du jour : "Ils sont derniers du classement, mais ils jouent un beau rugby, un rugby de mouvement, ils font bouger beaucoup le ballon. Ils ont deux ou trois joueurs qui sont très solides. Et surtout, ils restent dans le match quoiqu’il arrive, ils arrivent à marquer des essais en fin de partie et à bousculer les grosses équipes".

Le LOU peut aussi compter sur une défense retrouvée, notamment depuis l’arrivée en tant que consultant de l’ancien "Mister Défense" du XV de France, David Ellis. Pour le Britannique, le travail a payé : "A mon avis, c’est psychologique. C’est important pour le groupe, parce qu’avec cette défense, quand ils sont en difficulté dans le match, ils peuvent s’appuyer dessus et se sortir de situations compliquées. Ils peuvent maintenant peser sur le match et s’appuyer sur ce point fort mental".

Tout ça pourrait donc laisser espérer une victoire. Elle est en tout cas obligatoire si le LOU veut accéder aux play-offs. Il reste quatre matches dans la saison régulière. Les Lyonnais sont actuellement 6e avec 3 points de retard sur le 5e, Aurillac. Et pour Lespinas, il ne faut pas laisser passer sa chance : "Ce qui est impératif, c’est de prendre le plus de points possibles. Alors on ne va peut-être pas viser le bonus tout de suite. J’espère qu’on va d’abord construire le match. Et si il y a bonus à la fin, on sera les plus heureux". Dans le meilleur des mondes, ça ferait 5 points engrangés samedi soir, mais surtout, on n’y pense pas. Pour éviter la pression sans doute. Le pilier, Philemon Toleafoa, avance, lui, une autre excuse : "Je ne suis pas bon en math. Si on commence à parler bonus, c’est dangereux… Trop dangereux".