Après une dispute violente, le prévenu avait affirmé avoir tiré accidentellement en tentant d’arracher le fusil des bras de sa femme. Une version qui n’a pas convaincu le procureur qui avait requis 18 à 20 ans de prison.
Mais le procès a surtout été marqué par l’implication personnelle du magistrat Alain Lapierre qui était l’amant de la victime et la cause de la dispute du couple, selon le le meurtrier Françis Martinez. Un fait exploité par l’avocat de la défense, Robert Phung qui s’est insurgé contre “l’orientation donnée au dossier”. Car l’essentiel de l’enquête a été réalisée par un des collègues du magistrat, le juge d’instruction du tribunal de Tarascon.