Alors que le ministre de l'Intérieur et ex-maire de Lyon, Gérard Collomb, s'est récemment fait remarquer avec une circulaire proposant un recensement des migrants, le président du Conseil départemental du Rhône est revenu sur l'accueil des mineurs isolés dont il a la charge. "Le nombre de MNA (mineur non-accompagné) explose dans le département. On est passé de 50 ou 60 l'an passé à plus de 200 en 2017. Pour le Département du Rhône, le budget est passé de 2 millions à 8 millions d'euros. Pour l'année prochaine, on prévoit 10 millions d'euros. Chaque mineur isolé que l'on accueille revient à 50 000 euros", a détaillé Christophe Guilloteau. Et d'ajouter que "la note globale pour tous les départements est d'environ 1,3 milliard d'euros".
Si le président du Rhône est critique envers l'État et notamment à cause du manque de moyens alloués à cette compétence (seuls 13 000 euros sont délivrés sur les 50 000 nécessaires), il est néanmoins sur la même longueur d'onde que Gérard Collomb concernant le recensement. "J'ai envie de dire 'enfin' ! Je soutiens cette initiative et suis même prêt à collaborer avec le ministre de l'Intérieur sur ce sujet, car c'est l'affaire de tous. Il nous faut au moins un fichier national pour éviter que les migrants ne passent d'un département à l'autre et pour mieux traiter ces jeunes. Car il y a aussi un problème humain", a conclu Christophe Guilloteau.
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bien sûr qu’il faut recenser ces individus
Signaler RépondreRessencement oui et avec recueil de l’A.D.N., c’est bien le bon moment ne pensez vous pas?
Signaler RépondreComment nous avons bien pu élever 3enfants en gagnant beaucoup moins que 50000€/an ? ce sont des pompes à fric... une ruine pour notre pays....
Signaler RépondreBonne interview de Guilloteau, au fait des enjeux et plutôt efficace à la tête de sa collectivité sur cette problématique particulière qui fait exploser les budgets de fonctionnement de nos Départements.
Signaler RépondreIl y a une méthode rhodanienne là où la Métropole semble naviguer à vue... comme quoi, la métropolisation des territoires n'est pas forcément une panacée sur la question des compétences...
Le phénomène ne peut qu'empirer.
Signaler RépondreNous poussons certains pays à se battre, nous récupérons ceux qui fuient la guerre, et d'autres profitent de cette "pompe aspirante" pour goûter d'une herbe plus verte et prendre l'argent des contribuables.
Nos dirigeants devraient, un jour, commencer à réfléchir avant de jeter ces malheureux sur des rafiots en pleine mer..