Les profs du Rhône appelés à manifester

Les profs du Rhône appelés à manifester
Image d'illustration-LyonMag

Différentes organisations syndicales appellent à la manifestation des profs ce mercredi devant la DSEN, la direction des services départementaux de l'éducation nationale, en opposition aux nouvelles réformes contre les professeurs.

L’inspecteur d’académie, sous les préconisations du ministère, vient d’annoncer la suppression de la seconde phase de mouvement, permettant à environ un millier de professeurs de demander des postes à titre provisoire. Le réformes prévoyant la mise en place de vœux géographiques élargis (11 zones dans le Rhône) pour la prochaine phase de mouvement. Des propositions "inacceptables" pour les syndicalistes, car "des professeurs pourraient être affectés sur tout type de poste, y compris de remplaçants sans l’avoir demandé".

La manifestation se tiendra à partir de 14h30, 21 rue Jaboulay, dans le 7e arrondissement.

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14 commentaires
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Zig le 23/01/2019 à 21:14
Post monétaire a écrit le 23/01/2019 à 14h50

Vous vous rendez-compte que toute cette merde est UNIQUEMENT liée au fait qu'on utilise de la monnaie ?


Oui, imaginer faire sans, c'est "inconcevable"... "fou", etc...

Mais creusez la question, car ce combat d'avoir "plus d'argent à la fin du mois" n'est qu'un combat de Sisyphe !
Et pendant ce temps, l'environnement et les humains sont détruits parce que c'est "rentable monétairement parlant".

Quel rapport avec "Uniquement liée au fait qu'on utilise de la Monnaie"
ET
"Et pendant ce temps, l'environnement et les humains sont détruits parce que c'est "rentable monétairement parlant"
?

Je ne pense pas que cela soit un problème de monnaie mais plus d'exploitation à outrance de richesses en échange d'autres richesses.

La monnaie représente une richesse certe, mais si elle est supprimée, et remplacée par une autre richesse, cela reviendra au même.

L'enseignant, si j'ai bien compris, estime qu'en échange de la valeur du travail qu'il fournit, il ne reçoit pas assez de richesse (monnaie ou non) en retour pour vivre CORRECTEMENT dans le modèle actuel.

On ne parle pas d'enrichissement à outrance ici.
Ni de toujours plus de monnaie, système que vous critiquez, mais d'assez de richesse en échange de la valeur du travail que l'on fournit.

C'est la valeur du travail de l'enseignant qui ici est je crois sous estimé.

C'est alors sous doute plus la société de consommation que la monnaie qui est responsable.

Surtout si pour les parents il est plus important d'avoir le dernier smartphone ou la dernière BMW et autre foutaise vantée à grand renfort de pub.

Et si à ceux qui marchent à fond dans ce marché de dupe il ne vient pas à l'esprit que la formation de leurs enfants, même dés le plus jeunes ages, est beaucoup plus source de richesse (même non monétaire) que tout les "Like" qu'ils peuvent récolter sur les réseaux sociaux qui leurs donnent l'impression d'exister, alors jamais ils ne soutiendrons la revalorisation du travail des enseignants dont ils n'ont pas compris la valeur.

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Nostromo le 23/01/2019 à 15:16
Sakura a écrit le 23/01/2019 à 11h25

Sauf que vous avez été formé pour enseigner en primaire et non pas qu en.petite section . Imaginons ceci,que se passera t il.si tout les enseignants décidaient de ne bosser qu en.petite section de maternelle ?

Ce qui se comprendrait aisément
Car on peut se demander qui a encore la vocation, l'énergie et la santé pour enseigner en collège
Perso, j'en serais bien incapable

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Post monétaire le 23/01/2019 à 14:50
pas très glorieux ces critiques injustifées a écrit le 23/01/2019 à 14h10

j'adhère à vos propos concernant les compétences lesquelles ont devrait mettre ce qu'il y a de meilleur dans les lieux qui demandent plus de compétences à tous niveaux
Mais les enseignants sont dégoutés :
- comme les fonctionnaires, leurs salaires ne sont pas indexés, c'est à dire qu'on leur baisse leur pouvoir d'achat
- et, je l'ignorais jusque là, les salaires des professeurs des écoles (que l'on nommait jusqu'il y a peu Instituteurs) se sont dégradés de façon spectaculaire au fil des années au profit de la hiérarchie de l'éduc nationale qui s'est engraissée en personnel -
EDUC NATIONALE : effectif de 1,350 000 millions de fonctionnaires dont 500.000 fonctionnaires non opérationnels qui font la pyramide du chef du chef, contre 850.000 qui sont aux manettes de l'enseignement

et les salaires ?
sous Mittérand, le salaire d'entrée d'un instit était de 1,7 smic
aujourd'hui il est de 1 smic, sans aucun mois supplémentaire, ni possibilité de faire des heures sup
Difficile de se faire traiter de fainéant quand on est bloqué chez soi pendant les vacances parce qu'on n'a pas d'argent à dépenser

Le métier d'instit a toujours été méprisé parce que l'on considère que c'est un métier d'appoint, et donc les "bonnes femmes" peuvent ainsi rester à la maison le mercredi ......

NB je viens de découvrir la réalité de ce monde par le fait que mon fils en fait sa vocation, mais il ne peut pas être autonome financièrement avec un tel salaire, au point que l'Etat accepte le principe qu'il puisse bénéficier de la PRIME D'ACTIVITE .....
Vous rendez vous compte du sort que l'on réserve à ceux qui ouvrent nos enfants à la connaissance et à la société ????
C'est UNE HONTE !

Vous vous rendez-compte que toute cette merde est UNIQUEMENT liée au fait qu'on utilise de la monnaie ?


Oui, imaginer faire sans, c'est "inconcevable"... "fou", etc...

Mais creusez la question, car ce combat d'avoir "plus d'argent à la fin du mois" n'est qu'un combat de Sisyphe !
Et pendant ce temps, l'environnement et les humains sont détruits parce que c'est "rentable monétairement parlant".

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lydia prof des écoles à Jonc le 23/01/2019 à 14:35
pas très glorieux ces critiques injustifées a écrit le 23/01/2019 à 14h10

j'adhère à vos propos concernant les compétences lesquelles ont devrait mettre ce qu'il y a de meilleur dans les lieux qui demandent plus de compétences à tous niveaux
Mais les enseignants sont dégoutés :
- comme les fonctionnaires, leurs salaires ne sont pas indexés, c'est à dire qu'on leur baisse leur pouvoir d'achat
- et, je l'ignorais jusque là, les salaires des professeurs des écoles (que l'on nommait jusqu'il y a peu Instituteurs) se sont dégradés de façon spectaculaire au fil des années au profit de la hiérarchie de l'éduc nationale qui s'est engraissée en personnel -
EDUC NATIONALE : effectif de 1,350 000 millions de fonctionnaires dont 500.000 fonctionnaires non opérationnels qui font la pyramide du chef du chef, contre 850.000 qui sont aux manettes de l'enseignement

et les salaires ?
sous Mittérand, le salaire d'entrée d'un instit était de 1,7 smic
aujourd'hui il est de 1 smic, sans aucun mois supplémentaire, ni possibilité de faire des heures sup
Difficile de se faire traiter de fainéant quand on est bloqué chez soi pendant les vacances parce qu'on n'a pas d'argent à dépenser

Le métier d'instit a toujours été méprisé parce que l'on considère que c'est un métier d'appoint, et donc les "bonnes femmes" peuvent ainsi rester à la maison le mercredi ......

NB je viens de découvrir la réalité de ce monde par le fait que mon fils en fait sa vocation, mais il ne peut pas être autonome financièrement avec un tel salaire, au point que l'Etat accepte le principe qu'il puisse bénéficier de la PRIME D'ACTIVITE .....
Vous rendez vous compte du sort que l'on réserve à ceux qui ouvrent nos enfants à la connaissance et à la société ????
C'est UNE HONTE !

Merci d'avoir osé l'écrire
Je vis les choses que vous décrivez pour votre fils, donc je suis aux premières loges pour apprécier et approuver vos propos

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choix évident le 23/01/2019 à 14:18
Vocation a écrit le 23/01/2019 à 13h13

Ah , si mon ami maçon pouvait choisir les côtés des murs qu'il doit refaire, il ne prendrait que ceux à l'abri d u vent et de la pluie
Ces amis enseignants devraient comprendre que la mobilité à laquelle beaucoup sont contraints peu aussi s'appliquer à leur métier
Ce métier qui devrait être une vocation , mais qu'ils défendent comme un simple métier
Les meilleurs d'entre eux doivent aller enseigner dans les secteurs difficiles , et non pas laisser les jeunes enseignants dans les secteurs qu'ils ne veulent pas,
L'intérêt des enfants doit dépasser l'intérêt personnel

c'est bien de rêver mais la réalité est tout autre:
demandez à votre ami maçon s'il a de nombreuses années d'expériences ,qu'il s'occupe de clients "pénibles mauvais payeurs etc...":vous verrez sa réponse..
Personne n'est dupe:
s'occuper de classes difficiles ne va pas réjouir celui qui a déjà roulé sa bosse et qui aspire à se faire "plaisir" à enseigner auprès d'un public plus réceptif, tout comme le maçon qui a déjà fait ses preuves avec des mauvais clients mais qui veut améliorer son quotidien et pouvoir choisir "ses clients"pour travailler sereinement,prix à payer de l'expérience et de la récompense

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Plotine le 23/01/2019 à 14:12
Sakura a écrit le 23/01/2019 à 11h25

Sauf que vous avez été formé pour enseigner en primaire et non pas qu en.petite section . Imaginons ceci,que se passera t il.si tout les enseignants décidaient de ne bosser qu en.petite section de maternelle ?

S'il faut aller enseigner en CM2, bien sûr que j'irais! Cependant, laisser le choix aux gens cela permet d'avoir des enseignants plus motivés et qui choisissent le niveau pour lequel ils se sentent le mieux qualifiés. C'est dans l'intérêt des enseignants et des enfants. Et je peux vous rassurer, il y a beaucoup d'enseignants qui ne sont pas attirés par les petites sections de maternelle, surtout avec les conditions actuelles d'enseignement!(effectif souvent au-delà de 30 en maternelle)

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pas très glorieux ces critiques injustifées le 23/01/2019 à 14:10
Vocation a écrit le 23/01/2019 à 13h13

Ah , si mon ami maçon pouvait choisir les côtés des murs qu'il doit refaire, il ne prendrait que ceux à l'abri d u vent et de la pluie
Ces amis enseignants devraient comprendre que la mobilité à laquelle beaucoup sont contraints peu aussi s'appliquer à leur métier
Ce métier qui devrait être une vocation , mais qu'ils défendent comme un simple métier
Les meilleurs d'entre eux doivent aller enseigner dans les secteurs difficiles , et non pas laisser les jeunes enseignants dans les secteurs qu'ils ne veulent pas,
L'intérêt des enfants doit dépasser l'intérêt personnel

j'adhère à vos propos concernant les compétences lesquelles ont devrait mettre ce qu'il y a de meilleur dans les lieux qui demandent plus de compétences à tous niveaux
Mais les enseignants sont dégoutés :
- comme les fonctionnaires, leurs salaires ne sont pas indexés, c'est à dire qu'on leur baisse leur pouvoir d'achat
- et, je l'ignorais jusque là, les salaires des professeurs des écoles (que l'on nommait jusqu'il y a peu Instituteurs) se sont dégradés de façon spectaculaire au fil des années au profit de la hiérarchie de l'éduc nationale qui s'est engraissée en personnel -
EDUC NATIONALE : effectif de 1,350 000 millions de fonctionnaires dont 500.000 fonctionnaires non opérationnels qui font la pyramide du chef du chef, contre 850.000 qui sont aux manettes de l'enseignement

et les salaires ?
sous Mittérand, le salaire d'entrée d'un instit était de 1,7 smic
aujourd'hui il est de 1 smic, sans aucun mois supplémentaire, ni possibilité de faire des heures sup
Difficile de se faire traiter de fainéant quand on est bloqué chez soi pendant les vacances parce qu'on n'a pas d'argent à dépenser

Le métier d'instit a toujours été méprisé parce que l'on considère que c'est un métier d'appoint, et donc les "bonnes femmes" peuvent ainsi rester à la maison le mercredi ......

NB je viens de découvrir la réalité de ce monde par le fait que mon fils en fait sa vocation, mais il ne peut pas être autonome financièrement avec un tel salaire, au point que l'Etat accepte le principe qu'il puisse bénéficier de la PRIME D'ACTIVITE .....
Vous rendez vous compte du sort que l'on réserve à ceux qui ouvrent nos enfants à la connaissance et à la société ????
C'est UNE HONTE !

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Post monétaire le 23/01/2019 à 13:36
Vocation a écrit le 23/01/2019 à 13h13

Ah , si mon ami maçon pouvait choisir les côtés des murs qu'il doit refaire, il ne prendrait que ceux à l'abri d u vent et de la pluie
Ces amis enseignants devraient comprendre que la mobilité à laquelle beaucoup sont contraints peu aussi s'appliquer à leur métier
Ce métier qui devrait être une vocation , mais qu'ils défendent comme un simple métier
Les meilleurs d'entre eux doivent aller enseigner dans les secteurs difficiles , et non pas laisser les jeunes enseignants dans les secteurs qu'ils ne veulent pas,
L'intérêt des enfants doit dépasser l'intérêt personnel

C'est beau les métaphores....

et votre ami maçon, il a des moellons qui sortent un couteau de temps en temps ?

Pourquoi vous ne parlez pas de la réforme (une de plus) que veut faire le gouvernement et quels problèmes ça pose à bon nombre d'enseignants ?

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Vocation le 23/01/2019 à 13:13

Ah , si mon ami maçon pouvait choisir les côtés des murs qu'il doit refaire, il ne prendrait que ceux à l'abri d u vent et de la pluie
Ces amis enseignants devraient comprendre que la mobilité à laquelle beaucoup sont contraints peu aussi s'appliquer à leur métier
Ce métier qui devrait être une vocation , mais qu'ils défendent comme un simple métier
Les meilleurs d'entre eux doivent aller enseigner dans les secteurs difficiles , et non pas laisser les jeunes enseignants dans les secteurs qu'ils ne veulent pas,
L'intérêt des enfants doit dépasser l'intérêt personnel

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Sakura le 23/01/2019 à 11:25
Plotine a écrit le 23/01/2019 à 10h15

La suppression du deuxième mouvement concerne les professeurs des écoles. Ce mouvement permet à des personnes comme moi, qui ne suis pas titulaire de mon poste, de choisir un poste pour l'année scolaire suivante. Il me semble qu'on est plus efficace sur un poste qu'on choisit. J'enseigne en petite section de maternelle, ça se passe très bien, je ne serais certainement pas aussi performante en CM2... C'est aussi dans l'intérêt des enfants d'avoir des enseignants qui aiment ce qu'ils font.

Sauf que vous avez été formé pour enseigner en primaire et non pas qu en.petite section . Imaginons ceci,que se passera t il.si tout les enseignants décidaient de ne bosser qu en.petite section de maternelle ?

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Plotine le 23/01/2019 à 10:15

La suppression du deuxième mouvement concerne les professeurs des écoles. Ce mouvement permet à des personnes comme moi, qui ne suis pas titulaire de mon poste, de choisir un poste pour l'année scolaire suivante. Il me semble qu'on est plus efficace sur un poste qu'on choisit. J'enseigne en petite section de maternelle, ça se passe très bien, je ne serais certainement pas aussi performante en CM2... C'est aussi dans l'intérêt des enfants d'avoir des enseignants qui aiment ce qu'ils font.

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Tout schuss le 23/01/2019 à 09:54
D2BILOS a écrit le 23/01/2019 à 09h50

Pauvre tache inculte

Il n'a pas tort, ça serait dommage de glisser sur une place de verglas ou sur la neige la veille de 2 semaines de vacances :(

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D2BILOS le 23/01/2019 à 09:50
gambetta lamberto a écrit le 23/01/2019 à 09h44

Faites attention il neige; Ne prenez pas froid avant les vacances de Février !

Pauvre tache inculte

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gambetta lamberto le 23/01/2019 à 09:44

Faites attention il neige; Ne prenez pas froid avant les vacances de Février !

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