Grenoble : une femme jugée pour avoir empoisonné son mari
Mardi, Marie-Rose Ginet, 67 ans, a comparu devant les assises de l’Isère pour avoir empoisonné son mari, Paul Ginet, 71 ans. Le 10 juillet 2005, elle avait donné une dose mortelle de somnifères à son époux, hémiplégique. Elle avait ensuite essayé de se suicider en prenant aussi des somnifères et en laissant ouvert le gaz dans leur maison de Saint-Michel-de-Saint-Geoirs. Sans succès. Pour sa défense, Marie-Rose Ginet a expliqué qu’elle voulait abréger les souffrances de son mari qui ne pouvait plus parler, ni respirer.
Huit ans de prison pour un violeur
La cour d’assises du Rhône a condamné mardi soir à huit ans de prison un septuagénaire pour viol et agression sexuelles sur sa nièce et sa petite fille. Les faits remontent à la période 1986-1998, où il avait commis des attouchements sur les fillettes chez lui à Villefranche-sur-Saône et pendant leurs vacances dans le sud-ouest. Une troisième femme de 38 ans, victime d’attouchements, s’était portée partie civile mais les faits, qui remontent à plus de 20 ans, sont prescrits et n’ont donc pas pu être jugés.
Accident de voiture : trois morts dans le Beaujolais
Trois morts et un blessé grave : c’est le bilan d’un très grave accident de voiture mardi soir à Corcelles-en-Beaujolais. Vers 19h30, deux voitures se sont percutées dans un choc frontal très violent sur l’ancienne Nationale 6. L’une des voitures était occupée par trois personnes : deux hommes de 70 et 50 ans et une femme de 75 ans. Tous les trois sont morts : les deux plus âgés sont morts tout de suite et l’homme de 50 ans a succombé à ses blessures dans la soirée à l’hôpital de Gleizé. L’autre voiture était conduite par une femme de 34 ans, gravement blessée. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’accident.
Une femme à la tête des avocats lyonnais
Me Myriam Picot vient d’être élue pour devenir le prochain bâtonnier de Lyon.
Huit mois avec sursis requis contre le père qui avait oublié son enfant
Le procureur de la République de Vienne a requis mardi 8 mois de prison avec sursis contre un père qui avait oublié son fils dans une voiture au soleil, entraînant sa mort en juillet à Pont-de-Chéruy. "L'inattention et l'imprudence sont des fautes caractérisées", a déclaré le procureur Franck Rastoul, en ajoutant l: "il faut que vous disiez que ce comportement est répréhensible". Le 15 juillet, cet enfant de 2 ans et demi était décédé après avoir été abandonné plusieurs heures par son père, pharmacien, dans une voiture garée dans le centre ville de Pont-de-Chéruy. Un passant, constatant la présence du garçonnet inanimé, avait prévenu les gendarmes. Mais les secours n'avaient pas pu le réanimer.
Le juge Fenech fait un scandale
Après une heure d’audience lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris qui juge l’affaire Falcone, le Lyonnais Georges Fenech qui comparaît pour recel d’abus de biens sociaux a menacé de ne plus répondre aux questions, si ce tribunal continuait à le soupçonner de trafic d’influence.
L'ancien député Georges Fenech devant la justice
Georges Fenech, magistrat et ancien député UMP du Rhône, comparait ce lundi 8 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Fenech, qui est depuis octobre président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, est poursuivi pour avoir perçu des “gratifications” suite à des vente d’armes en Angola. En effet, en 1997, alors que Fenech était président de l’association professionnelle des magistrats, il avait reçu 100 000 francs de la part de Pierre Falcone, le principal accusé dans cette affaire de l’angolagate. Une somme que fenech avait accepté en échange d’une vingtaine d’abonnements à sa revue professionnelle. Il comparait donc pour recel d’abus de biens sociaux. Mais Fenech nie toute implication dans cette affaire, où des nombreuses personnalités sont également mises en cause : Charles Pasqua, Jacques Attali, Paul-Loup Sulitzer...
Léon Bérard condamné pour le décès d'un patient
Le 27 décembre 2003, un homme de 57 ans meurt à l’hôpital Desgenettes. Mais ce patient atteint d’une tumeur du tronc cérébral avait vu son état empirer entre le 15 et le 25 décembre à l’hôpital anti-cancéreux Léon Bérard avant d’être transféré dans cet établissement militaire de l’Est lyonnais pour une réanimation. Le tribunal de de grande instance de Lyon a donc reconnu en mai dernier “l’existence de manquements” au centre Léon Bérard “ayant fait perdre une chance de survie plus longue” à ce patient. Notamment parce que l’interne de garde, le jour de Noël, n’avait pas apprécié assez rapidement la gravité de l’état du malade et qu’il a ensuite eu du mal à joindre le médecin senior à cause de mauvaises coordonnées. Résultat, ce malade qui avait certainement peu de chances de guérison n’a vécu que sept mois contre une moyenne de plusieurs années pour ce type de tumeurs. Le centre Léon Bérard qui n’a pas fait appel a versé une indemnité de 10 000 euros à la femme et au fils de ce patient.
Abus de CDD pour la société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône
6 salariés, dont 5 femmes, ont porté plainte devant les prud’hommes de Dijon contre la société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône. Une femme de 55 ans a accumulé une centaine de CDD en 5 ans. Son employeur lui faisant miroiter un CDI, elle était d’astreinte 24h/24 et 7j/7. Thomas Novalic, conseiller juridique de FO, syndicat qui défend les six salariés, demande une requalification de leurs contrats en CDI et une indemnisation pour “licenciement abusif”. Le jugement a été mis en délibéré au 31 décembre.
Cécillon condamné à 14 ans en appel
Devant la cour d'assises du Gard à Nîmes, l'ancienne star de rugby de Bourgoin a écopé de six ans de moins qu'en première instance.
20 ans de réclusion requis contre Cécillon
Devant la cour d'assises d'appel du Gard, où Marc Cécillon est rejugé, l'avocat général a demandé, mercredi 3 décembre, la confirmation de la peine de 20 ans de réclusion criminelle prononcée en première instance contre l'ex-rugbyman, accusé d'avoir tué sa femme en août 2004. Car selon l'avocat général Jean-Claude Plantard, "les jurés de l'Isère ont pris en compte tous les éléments de la personnalité de Marc Cécillon". "Je demande la confirmation de la peine prononcée", a-t-il conclu. L'ancien rugbyman avait été reconnu coupable, le 10 novembre 2006, d'avoir assassiné son épouse de cinq balles de 357 Magnum lors d'une fête organisée chez des amis le 7 août 2004. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de l'Isère à Grenoble.
Procès : Cécillon demande pardon
Au cours de la troisième journée de son procès, Marc Cécillon a demandé pardon à sa famille. "Je voudrais m'adresser à mes filles et à ma belle-mère. Je regrette profondément le geste que j'ai fait. Ce n'était pas moi ce soir-là. J'aimais Chantal, toute ma vie, je m'en voudrai, je sais que je vous ai fait mal, je ne serai plus jamais libre dans ma tête. Pardon d'avoir pu faire ça, j'espère qu'un jour je récupèrerais Céline, pas qu'elle m'excuse mais qu'on puisse au moins se retrouver." Il faut dire que hier, Céline, qui est la fille cadette de l'ancienne star de rugby de Bourgoin, avait affirmé qu'elle ne lui rendrait jamais visite en prison. Less avocats des parties civiles plaideront en début d'après-midi. Marc Cécillon comparaît depuis lundi 1er décembre devant la cour d'assises du Gard pour avoir tué sa femme en août 2004 en tirant sur elle avec un 357 Magnum.
Braquage à la Société Générale
Deux individus cagoulés et équipés d’une arme de poing ont fait irruption mardi après-midi dans les locaux de la Société Générale, situés rue du Président Herriot dans le 2ème arrondissement de Lyon. Ils se sont faits remettre le contenu du coffre avant d'enfermer le personnel dans le bureau. Un employé a été légèrement blessé. Les deux individus ont réussi à prendre la fuite avec leur butin : 8 000 euros.
Procès Cécillon : ses filles témoignent
La deuxième journée du procès en appel de Marc Cécillon, l'ancien rugbyman de Bourgon rejugé depuis lundi devant les assises du Gard pour avoir tué sa femme en août 2004, a été marquée par l'intervention de ses deux filles et de sa belle-mère, qui ont expliqué qu'elles ne pouvaient pas lui pardonner.
Procès : Marc Cécillon nie la préméditation
L'ancien international de rugby Marc Cécillon, condamné en novembre 2006 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme, a déclaré lundi 1er décembre à son procès en appel qu'il n'avait pas prémédité son acte. "J'ai fait appel car je ne voulais pas être jugé pour quelque chose que je n'ai pas prémédité, c'est important pour moi, pour mes filles et ma vie future"", a-t-il dit devant la cour d'assises du Gard, à Nîmes.
Le docteur Dray devant la cour d'appel
Condamné en 1ère instance à 8 mois de prison avec sursis et à une interdiction définitive d’exercer, Emile Dray sera rejugé par la Cour d’appel de Lyon à partir de demain mercredi pour un procès qui devrait durer trois jours. Ce gynécologue est mis en cause pour avoir traité des patientes souffrant de problèmes de fertilité. Lui se défend comme un médecin atypique alors que la justice l’a condamné pour avoir mis en danger ses patientes. En revanche, il a été relaxé pour les accusations d’escroquerie. Son procès en appel devait avoir lieu au printemps mais il s’est fait hospitaliser la veille en psychiatrie. Ce qui a provoqué la nomination d’un expert qui a finalement confirmé sa responsabilité pénale. Faire appel de sa condamnation lui aurait permis de reprendre son activité. Un procès qui promet d’être assez animé car le Dr Dray est défendu par un avocat médiatique Thierry Levy qui avait cité de nombreux témoins en 1ère instance alors que l’avocat de la Sécurité sociale est le lyonnais Bernard Thomassin, un pénaliste expérimenté.
Meurtre de Chaïb Zehaf : procès début 2009
La justice a enfin fixé une date pour le procès de Jean-Marie Garcia, qui avait tué un Algérien à Oullins en 2004. De sacrés débats en perspective, d’autant que le mobile raciste n’a pas été retenu.
Magistrats : "Des boucs-émissaires"
200 magistrats ont manifesté à Lyon en octobre dans le cadre d'une journée d'action nationale contre la politique de Rachida Dati. Les explications de Pierre Garbit, président du TGI.
Harcèlement moral : Carrefour fait appel
Victor Massacrier, ancien directeur du supermarché Carrefour de Sallanches en Haute-Savoie, et Christian Rivat, chef de secteur dans le même magasin, avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Bonneville en février dernier à six mois de prison avec sursis pour harcèlement moral. Stéphane Tagliavacca, 40 ans, salarié de Carrefour, reprochait à ses supérieurs de le convoquer sans cesse, de l'épier, le suivre... Des faits qui se seraient déroulés de septembre 2001 à mai 2002, et qui avaient entraîné un arrêt de travail pendant plus d’un an. Les deux dirigeants ont donc décidé de faire appel de cette décision. Le jugement doit avoir lieu le 4 décembre prochain à Chambéry.
Drogue : Alerte à la MDMA
Le 28 novembre, le tribunal correctionnel de Lyon a jugé deux trafiquants accusés d’avoir importé une substance très dangereuse. De plus en plus utilisée par les jeunes fêtards.


