Réunion direction-syndicats au siège de Manitowoc à Ecully
Elle débutera lundi à 14h30. Depuis plusieurs semaines, les salariés des sites français s’opposent à la suppression annoncée de 181 emplois alors qu’un premier plan social au sein de l’entreprise avait déjà touché 358 postes. Après avoir été bloquées, deux des trois usines dans l’Allier et en Saône-et-Loire ont été évacuées, alors que le blocage du site de Saint-Nizier-sous-Charlieu dans la Loire reste en cours.
La levée progressive des blocages à Manitowoc
Deux des trois usines françaises du constructeur américain de grues ne sont plus bloquées par les salariés. Ils s’opposent à un plan social qui prévoit la suppression de 181 emplois en France alors qu’un premier plan avait déjà touché 358 postes. Une rencontre entre direction et syndicats est prévue au siège de Manitowoc à Ecully lundi à 14h30. Les trois sites sont situés à Moulins dans l’Allier et à La Clayette en Saône-et-Loire. Celui de Saint-Nizier-sous-Charlieu dans la Loire est toujours bloqué.
Vers un plan social à l’usine Bosch de Vénissieux
Le président du groupe en France a exprimé jeudi à la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, son inquiétude au sujet de l’avenir du site rhodanien. Selon Guy Augis, l’activité de l’usine est en forte baisse à cause du recul du marché du diesel, dont elle dépend. S’il a indiqué qu’il est trop tôt pour dire s’il y aura un plan social, les syndicats craignent des suppressions de postes, voire une fermeture de l'usine, qui emploie un peu plus de 720 personnes. Ces salariés sont déjà soumis à des mesures régulières de chômage partiel depuis le début de l’année. Ils étaient également revenus sur les 35 heures en 2004. Leurs représentants prévoient d’envoyer un courrier à la direction du groupe en Allemagne pour les prévenir que des actions seront menées si un plan social est annoncé.
La direction de Bosch inquiète
La direction de l'équipementier automobile Bosch France exprime ses "inquiétudes" pour son usine de Vénissieux. En cause : la forte baisse du marché du diesel, dont dépend le site. Mais selon la direction, il est trop tôt pour dire s’il y aura un plan social. Les syndicats, eux, craignent des suppressions de postes, voire une fermeture de l'usine, qui emploie 600 personnes.
L’inquiétude des syndicats de Cegid
L’entreprise de Jean-Michel Aulas vient de décider de supprimer 24 postes en France pour faire face à la crise. Des emplois de commerciaux et d’ingénieurs sont notamment concernés sur 13 établissements, mais pas au siège à Lyon. Cependant, Force Ouvrière craint que cette première annonce précède un nouveau plan de licenciements d’ici la fin de l’année. Le syndicat parle de 140 licenciements mais la direction dément cette information.
Pôle Emploi va sous-traiter
Sous les effets de la crise et la fusion ANPE/Assédic, le Pôle Emploi ne parvient plus à faire face à l’afflux de demandes d’indemnisation. Le ministère du Travail va faire appel dès cet été à des opérateurs privés pour gérer quelques 320 000 dossiers. Dans la région, particulièrement touchée par la croissance du chômage, ce sont 30 000 demandeurs d’emploi qui vont voir leur dossier traiter par ces entreprises d’intérim. Le coût du projet est estimé au niveau national à 200 millions d’euros par an.
Des salariés bloquent leur usine dans la Loire
Cela fait deux jours que 200 salariés du leader mondial des grues, Manitowoc, sont réunis devant le site de Saint-Nizier-sous-Charlieu. Ils interdisent l’entrée et la sortie des marchandises. Ces salariés contestent un plan social prévoyant 52 suppressions d'emplois. Une table ronde sur l’avenir du site, à laquelle participaient syndicats, élus locaux et direction, a été organisée lundi à la sous-préfecture de Roanne, sans apporter "aucune garantie quant à la pérennité du site", a déclaré un délégué syndical.
La colère des producteurs laitiers de l’Ain s’accentue
Ils prévoient de se rassembler mercredi après-midi à Saint-André-sur-Vieux-Jonc pour dénoncer la baisse des prix du lait qui leur est acheté. Certains dénoncent l’accord « à minima » signé par la FNSEA, et pour accroitre la pression sur les industriels, ils se disent prêts à ne plus livrer leur lait mais à l’offrir à la population dans les villages ou dans leurs exploitations. Une grève nationale est également envisagée.
Une délégation d’habitants de Firminy reçue au gouvernement
Ces représentants des sinistrés des violences urbaines d’il y a dix jours dans la Loire vont s’entretenir lundi avec Fadela Amara, la secrétaire d’Etat à la politique de la Ville, et Hervé Novelli, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce et de l’Artisanat. Les élus et les commerçants vont notamment exposer les pertes provoquées par les incendies allumés par des jeunes. Ces émeutiers voulaient venger la mort d’un habitant du quartier décédé au commissariat du Chambon-Feugerolles lors de sa garde à vue.
L’Urssaf poursuit son combat contre le travail au noir
L’instance a effectué l’an dernier un millier de contrôles dans le Rhône pour débusquer le travail dissimulé. Au niveau national, ce sont 120 millions d’euros qui ont ainsi été récupérés. 35% des infractions constatées concernent le bâtiment et 19% la restauration. Les travailleurs au noir risquent une sanction pénale : le travail dissimulé est en effet passible de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende. D’autre part, des sanctions administratives existent. Parmi elles : la privation des aides à l’emploi. Cette année, l’Urssaf entend poursuivre et renforcer ses actions.
Pas de grève pour la venue du Tour de France à Bourgoin-Jallieu
Les agents municipaux de la commune iséroise ont décidé de lever leur préavis. Ils menaçaient de cesser le travail jeudi et vendredi prochain, jours du passage de la Grande Boucle, afin d’obtenir une hausse des bas salaires et la généralisation des tickets restaurants. La Mairie a finalement prévu de signer lundi un protocole d’accord avec les syndicats. Le conflit couvait depuis le mois de mai.
La direction du groupe d'ingénierie helvético-suédois ABB porte plainte contre X
En cause des dégradations commises lors d'un comité central d'entreprise, le 23 juin, sur le site d'ABB à Montluel dans l’Ain. Des salariés mécontents avaient fait le tour des locaux en renversant du matériel. La plainte a été déposée auprès des parquets de Lyon et Bourg-en-Bresse. Plusieurs syndicats avaient alors dénoncé ces débordements, mais ils ont déploré aujourd’hui dans un communiqué une "action de la direction, disproportionnée par rapport aux dégradations réellement commises". En mai, la direction d'ABB France avait annoncé un projet de restructuration prévoyant 540 suppressions d'emplois, soit 20% de ses effectifs français.
Les victimes des manifestations de décembre indemnisées
Cette décision a été entérinée par arrêté préfectoral le 9 juin dernier. En marge de ces manifestations lycéennes contre la loi Darcos, il y avait eu beaucoup de casse notamment sur la place Jean-Macé. La préfecture du Rhône n’a pas donné de détails, se contentant, dans l'arrêté de mentionner l'heure, la date et les lieux. Six mois plus tard, c’est donc l’Etat qui va verser des indemnisations aux victimes des casseurs. Les victimes « oubliées » par l’arrêté devront saisir le tribunal administratif.
Il y a des perturbations sur le trafic régional de la SNCF
Suite à un mouvement social local, la circulation des TER est perturbée dans la région depuis lundi matin. Sont notamment touchées les lignes au départ et à l’arrivée de Saint-Etienne dont la ligne Lyon-Saint-Etienne ainsi que la ligne Lyon-Roanne.
Plus d’un millier d’agriculteurs réunis dans la Loire
Avec 200 tracteurs, ils ont bloqué lundi matin la commune de Feurs, lors d'une opération "ville morte" organisée pour protester contre la baisse de leurs revenus. Eleveurs laitiers, producteurs de fruits ou de viande ont pris position sur les quatre rond-points permettant l'accès à la ville, à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs.
Les Comoriens de la région ont rendu hommage aux victimes du vol Paris-Moroni
Un millier de personnes ont participé dimanche à une marche silencieuse dans le centre de Lyon, des Terreaux à Bellecour. Cette marche symbolique était organisée par la communauté comorienne de Rhône-Alpes, qui compte environ 1 200 membres. Une gerbe de fleurs a été déposée devant l’agence Equateur, rue de la République, qui délivre des billets sur la compagnie Yemenia. Cette compagnie affrète lundi matin un avion pour les proches des 152 victimes, dont trois Lyonnaises, pour se rendre aux Comores.
La résidence Constant à Montchat fait l’objet d’une polémique entre la municipalité et les personnes âgées
Sur décision de la Ville de Lyon, la résidence pour personnes âgées va être transformée en EPHAD, c’est-à-dire en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. En clair, dans une RPA, les appartements sont individuels, mais les activités sont communes alors que dans un EPHAD, le mode de vie ressemble plus à celui d’un hôpital. Les seniors de Montchat ne sont pas contre un EPHAD, mais ils pensent qu’il y a d’autres lieux pour le construire. Selon leur représentant, les seniors subissent une pression de la part de la municipalité pour qu’ils choisissent un autre établissement. Toujours selon leur représentant, les personnes âgées accepteraient un compromis, qui serait un agrandissement de la RPA et en faire une partie EPHAD. Les travaux doivent débuter fin 2011.
La situation n’avance pas à l’Hôpital Edouard-Herriot
Les personnels du service médical d’accueil des urgences traumatologiques sont toujours en grève et ce depuis le 21 juin dernier. Ils protestent contre la réduction du nombre d’infirmières et d’aides-soignantes. Une rencontre vendredi entre les plaignants et le secrétaire général des Hospices Civils de Lyon n’a rien donné.
Le lycée de la Cité scolaire Jean-Moulin risque de fermer
Les parents d’élèves et les enseignants de cet établissement du 5e arrondissement sont inquiets. Ils craignent que le Rectorat prenne cette décision pour doper les effectifs de la partie collège de l’établissement qui pourrait accueillir jusqu’à 1 000 élèves. Selon eux, la Cité scolaire permet actuellement de suivre individuellement chaque élève durant toute sa scolarité, ce qui favorise leur réussite. Ils accusent le Rectorat de vouloir déplacer les lycéens dans le futur lycée de Francheville, qui ouvrira ses portes en 2011. Les enseignants et les parents d’élèves réclament une table ronde avec l’ensemble des décideurs politiques et administratifs pour clarifier la situation.
L’Armée du Salut renforce son aide alimentaire d'urgence pour l'été à Lyon
Contrairement à d’autres structures d'aide qui ferment pendant cette période, l’Armée du Salut a décidé d’intensifier son service de secours alimentaire à Lyon. Sept autres grandes villes françaises sont également concernées. L'association distribuera aux plus pauvres des colis alimentaires, des "soupes de nuit", des lieux de restauration sociale et des épiceries sociales. Plus de 150 bénévoles participeront à la mise en place de cette aide à travers la France.