Cyclistes à Lyon : "La Ville à Vélo n’en est pas encore à exiger des choses pour son petit confort"

Cyclistes à Lyon : "La Ville à Vélo n’en est pas encore à exiger des choses pour son petit confort"
Nicolas Frasie et Frédérique Bienvenüe - LyonMag

C’est l’association la plus en vue depuis la victoire des écologistes l’été dernier.

Son ancien président, Fabien Bagnon, avait obtenu de belles victoires les années passées, avant de devenir élu à la Métropole pour s’occuper de la Voirie et des Mobilités. La Ville à Vélo informe, négocie, dénonce, réclame. Apolitique, même si la plupart de ses adhérents se sont probablement tournés vers le bulletin vert en 2020. Interview avec ses deux co-présidents, Frédérique Bienvenüe et Nicolas Frasie, dans le monde d’après, celui que l’on promet aux cyclistes (entretien paru dans le numéro de mars de LyonMag).

La Métropole de Lyon est-elle aujourd’hui un territoire parfaitement cyclable ?
F.B. : Pas toute la Métropole mais ça progresse. Ça fait 15 ans qu’il y a 10 à 15% de cyclistes en plus chaque année. Aujourd’hui on commence à le voir. Et c’est vrai qu’on se rend compte qu’à Lyon, les aménagements ont bien progressé. Mais pas partout.

Quels sont les points noirs ?
F.B. : Le Sud-Ouest de l’agglomération a bien progressé. Ce qui pêche aujourd’hui, ce sont les verrous qui empêchent de circuler de la 1ère ou 2e couronne vers le centre de Lyon. Il y a le pont Poincaré, tous les ponts au-dessus du périphérique, certains ponts de Lyon. Un pont, c’est un espace toujours contraint car tout le monde veut y passer et le vélo, c’est souvent la dernière roue du carrosse. On essaie donc de faire le forcing.
Il y a aussi les Monts d’Or où il y a beaucoup de cyclistes sportifs le week-end mais peu de vélotafeurs. On note toutefois une forte demande de la part des habitants et des élus pour voir comment améliorer la pratique du vélo.
 
N.F. : Le premier frein à la pratique du vélo, c’est le sentiment d’insécurité. Il est concret quand on regarde les chiffres : il y a des cyclistes et des piétons qui meurent sous les roues des voitures et des poids-lourds. Pour éviter cela, il faut réduire la vitesse des véhicules, il faut des aménagements qui permettent de séparer les circulations, ou de signaler la présence de cyclistes. Finalement, la seule chose que l’on demande, c’est qu’on ne risque pas notre vie à vélo, qu’on puisse circuler avec nos enfants. L’objectif de la Ville à Vélo pour 2026, c’est de voir des enfants de 11 ans aller seuls au collège à vélo. Aujourd’hui, même dans Lyon, ce n’est pas du tout évident pour des parents de les laisser prendre le vélo.

La loi Laure oblige les collectivités à prévoir un aménagement cycliste dès que la chaussée est refaite. Cela ne donne pas toujours des résultats probants…

F.B. : Si c’est juste un coup de peinture, ça va. Mais ce que l’on voit souvent apparaître, c’est une bordure centrale qui a pour but de faire ralentir les voitures. Mais qui au final réduit la taille des deux voies de circulation. Le cycliste ne peut donc plus se faire doubler, et ça renforce son sentiment de danger. Ce type d’aménagements, on en voit encore qui apparait, il y en a eu l’été dernier à Oullins ou Marcy-l’Etoile.

N.F. : Et il y a des fois où la loi Laure n’est pas du tout appliquée. A Oullins ces derniers mois, des chaussées ont été refaites sans que rien n’ait été prévu pour les cyclistes. On ne peut pas faire systématiquement de recours, déjà parce qu’on n’a pas forcément accès rapidement à l’information. Il faut qu’un adhérent nous le signale pendant les travaux et qu’on interroge la mairie pour vérifier que la loi Laure sera respectée. On doit encore se battre.

Aujourd’hui, que représente la Ville à Vélo ?
F.B. : Nous avons plus de 1600 adhérents. Il y a 6 ans, il y en avait environ 75. Par contre, on n’a pas noté d’explosion ces derniers mois après le premier confinement. Ça continue à augmenter doucement. Les personnes n’adhérent pas forcément mais nous écrivent énormément sur le site de la Ville à Vélo ou sur nos réseaux sociaux, avec 6000 followers sur Twitter.

N.F. : La crise sanitaire nous empêche de multiplier les actions et donc de nous faire connaître. Comme on ne fait pas de publicité, notre notoriété n’évolue pas. Et comme les gens se déplacent moins, ils sont moins confrontés à des aménagements qui ne leur plaisent pas.

Quelles sont les actions que vous menez au quotidien ?
F.B. : On a une commission "monde du travail" qui agit auprès des entreprises, salariés et syndicats pour les accompagner pour développer un forfait mobilité durable qui peut monter jusqu’à 500 euros par an, pour installer des stationnements vélo, des vestiaires, des douches. Et puis on a des actions de promotion pour tous les citoyens, et notamment ceux qui n’imaginent pas pouvoir faire des trajets en vélo. Moi, je fais Oullins-La Doua tous les jours alors que je me disais au début que je n’y arriverais pas. Je ne suis pas spécialement sportive, mais je le fais sans moteur, ce n’est pas surhumain. L’entraînement vient avec la pratique et après ça devient quasiment addictif.

N.F. : Notre mission, c’est de transformer la ville pour qu’il y ait plus de vélos. Car ça deviendra une ville moins polluée, plus calme, plus sécurisée.

Qui sont vos interlocuteurs politiques ?
F.B. : La voirie, c’est la Métropole qui gère. Mais elle ne fera pas grand-chose d’innovant si la mairie n’est pas porteuse aussi. Sur l’exemple du chaucidou (une chaussée à voie centrale banalisée ndlr) à Saint-Genis-Laval, c’est parce que la maire Marylène Millet l’a demandé.

La Métropole ne peut pas imposer des aménagements cyclables à un maire ?
F.B. : Officiellement elle pourrait, mais elle ne le fait pas. Elle va expliquer qu’il faut appliquer la loi Laure, mais ne poussera pas pour qu’une voirie soit refaite ou qu’une commune passe à 30km/h si la commune ne le veut pas.

N.F. : Clairement, faire évoluer un aménagement, ce n’est pas évident. Parfois il faut attendre qu’il y ait eu un décès, voire plusieurs décès pour que, soudainement, on agisse. On ne veut pas rendre la vie plus pénible pour les riverains et les automobilistes, on veut juste avoir la vie sauve. L’an dernier, quatre cyclistes sont décédés, et il y a une dizaine de piétons généralement mortellement fauchés chaque année dans la Métropole.

Avec la victoire des écologistes, la portion d’élus cyclistes a explosé. Votre ancien président Fabien Bagnon est désormais en charge de la Voirie à la Métropole. Un maire, un adjoint ou un vice-président vélotafeur est-il forcément un bon interlocuteur ?

F.B. : Forcément, je ne suis pas sûre. Mais il sera plus attentif aux besoins des cyclistes. Christophe Quiniou, maire de Meyzieu, a par exemple une pratique assez sportive du vélo, et il a parfois un peu de mal à se mettre à la place d’une famille qui veut se déplacer en vélo.

N.F. : Il y a eu un projet politique qui a été présenté, et qui mettra un certain nombre d’années à être réalisé. Clairement, les écologistes ne sont pas capables de tout livrer du jour au lendemain. Mais il y a des choses qui ont été annoncées et qui vont indéniablement dans le bon sens comme la systématisation des panneaux M12 "Cédez le passage cycliste" aux feux rouges de la Métropole ou la piétonisation des rues devant certaines écoles.
Pour autant, on reste très vigilants car, on l’a dit, il y a encore des aménagements qui ne respectent pas la loi Laure. Pour certains, on ne sait pas si Fabien Bagnon a été impliqué ou non. Clairement, il y a encore beaucoup à faire. Et il ne faut pas oublier les communes qui sont compétentes sur le stationnement et sur la police. Quand on a fait l’opération "Protège ta piste" en janvier à Lyon, on a contacté l’adjoint au maire chargé des ASVP pour lui dire que ça ne servait à rien de faire des aménagements si des voitures stationnent dessus, c’est même encore plus dangereux que de ne rien faire !

On a l’impression que les cyclistes ont obtenu beaucoup d’avancées depuis des mois…
N.F. : Pour faire un aménagement, il faut parfois des mois voire des années. Ce qui est ironique, c’est que beaucoup de choses qui voient le jour aujourd’hui ont en fait été lancées par la précédente équipe de David Kimelfeld. On peut notamment saluer son travail sur l’urbanisme tactique après le premier déconfinement. Les écologistes ont prolongé ces projets engagés. Mais pour le moment, excepté sur les rues devant les écoles…

F.B. : Concrètement, on attend que Lyon et Villeurbanne passent en ville 30.

Vous n’avez pas peur de passer pour des pourris gâtés ?
F.B. : On communique sur les points noirs, ceux que les cyclistes nous font remonter et pour lesquels ils nous disent ne pas se sentir en sécurité. Par exemple, le rond-point du Valvert, aucun cycliste ne l’emprunte, ils passent tous sur le trottoir. On reste ferme, on veut des aménagements, qui, certes, prendront de la place à la voiture mais il n’y a pas le choix !

N.F. : Je comprends tout à fait le sentiment des automobilistes. Mais depuis les années 70, tout est fait pour eux. Il faut reconnaître que durant les mandats de Gérard Collomb, un certain nombre de choses ont été réalisées pour les cyclistes. Sur les axes où il y a beaucoup de trafic, il s’agit désormais de donner le droit aux autres usagers de se déplacer en sécurité. La Ville à Vélo n’en est pas encore à exiger des choses pour son petit confort.

Quelles sont les grandes attentes de l’association pour la suite du mandat ?
F.B. : Le stationnement sécurisé. Et aussi sur la voirie. La loi LOM prévoit que pour fin 2026, à la fin du mandat, les 5 mètres en amont de chaque passage piéton soient interdits de stationnement automobile.
N.F. : Il faut bien préciser à vos lecteurs que ce n’est pas une décision politique du maire et du président de la Métropole de Lyon, ou même de la Ville à Vélo. C’est juste une obligation réglementaire. Et on veut 100% de la Métropole cyclable.
F.B. : Le REV (Réseau Express Vélo ndlr) aussi, qui est l’épine dorsale, mais il faut travailler sur toutes les arêtes autour.

Vous y croyez vraiment au REV avant 2026 ?
F.B. : Oui. Même si pour le moment, on ne l’a pas vu. On va être vigilant sur ce qui nous a été promis. On attend des annonces dans quelques jours.
N.F. : On essaye de provoquer des rencontres avec les élus. Le vélo est bon et nécessaire pour le maintien du commerce de proximité. Parce qu’en vélo, vous n’allez pas à Auchan.
F.B. : Et aussi les députés et les sénateurs, parce que ce sont eux qui votent les lois.

Qu’en est-il de la pédagogie, de la sensibilisation des automobilistes face à l’afflux nouveau de cyclistes ? Est-elle suffisante ?
F.B. : La sensibilisation des automobilistes, certainement pas. On les voit toujours se garer sur les aménagements cyclables, couper la route aux cyclistes même s’ils ont la priorité… Ça sera plus facile quand la Métropole sera en zone 30, on ne sera pas si dérangeant que ça pour les automobilistes. Ça ne sert à rien de nous dépasser parce qu’on vous rattrapera et au feu, on se remettra devant vous, voire cinq voitures devant. C’est long d’éduquer, il faut répéter beaucoup.

Et les cyclistes qui se sentent pousser des ailes, ou ceux qui se sont convertis récemment et qui n’ont pas encore les bons réflexes ?
F.B. : On communique sur le code de la route et sur le fait qu’un cycliste doit être visible. Lumières, gilet jaune : tant pis si on se transforme en guirlande de Noël. Il faut aussi être visible sur la voirie et ne pas longer une file de voitures, il faut donc rester au milieu. Alors oui, on s’impose un peu, c’est plus facile quand on est plusieurs. On va avoir droit aux panneaux M12, donc on aura plus de droits, et les automobilistes pas moins. Donc pas besoin d’être jaloux.

Votre discours pro-vélo rencontre souvent les mêmes contre-arguments. L’automobiliste va inlassablement vous demander ce que vous faites les jours de pluie ou de neige. Alors, que faites-vous ?
N.F. : C’est rare que je sois malheureux à vélo. Même quand il pleut. Si je suis malheureux, c’est parce qu’un automobiliste m’a filé une frousse avec sa voiture. Ça reste un moment de plaisir de faire les trajets en vélo.

F.B. : L’été dernier, je me suis pris un orage de grêle, j’avais l’impression d’avoir 8 ans.

N.F. : Je préfèrerai également prendre la grêle que de passer une heure et demie dans les bouchons. Mais il existe maintenant des applications qui annoncent s’il pleuvra dans l’heure ou pas, et on s’organise. Sinon, ça vous arrivera 2 ou 3 fois d’être trempé. Mais en comparaison avec le nombre de fois où vous serez énervé et bloqué dans un embouteillage… Tout le monde est un peu déprimé en ce moment. Alors les moments où l’on se retrouve dehors, autant qu’ils soient plaisants.

A.A.

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Jolie Môme le 01/05/2021 à 11:53

Je suis conductrice et cycliste !
Monsieur Bagnon pourquoi des pistes cyclables
a contre sens de la circulation des voitures ?
Cela est hyper dangereux ! surtout aux croisements , je n'ai pas le feu tricolore dans le sens où je circule et les automobilistes ne voient pas le cycliste a contre sens de celui des voitures !!
Des pistes cyclables c'est bien mais surtout quand le marque au sol est encore visible !!!
Et puis les vélos c'est bien mais il ne faut pas que les automobilistes mettent 1 heure de plus
sur le même trajet juste pour la satisfaction des cyclistes !
Les politiques partisanes et le vélo a tout crin n'est pas le bon choix . J.M

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Pilou69 le 01/05/2021 à 11:45

Facile de dire qu'il y a des morts sous les roues des voitures... Il faut regarder le comportement des cyclistes ! Arrêtez au feu tricolore sur 4 cyclistes 3 sont passés sans même ralentir.... Alors qui est le plus dangereux ?

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Tonkin le 01/05/2021 à 11:42

Le Maire de Lyon avait, lors du passage du tour de France, déclaré que les cyclistes faisaient trop "machos" pour être accueillis par la ville, ses opposant auraient pu ajouter, "pourtant ,il y en a qui pédalent en danseuse".

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Gros malin le 01/05/2021 à 11:25
roulette russe a écrit le 01/05/2021 à 10h44

Tiens, j'aurais pu dire la même chose à propos des bagnoles presque à n'importe quel instant du demi siècle écoulé :
"Pourquoi imposer la bagnole, qui ne convient pas à tout le monde ?"

Vu le budget d'une bagnole, on s'en passerait bien si c'était possible

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roulette russe le 01/05/2021 à 10:44
Jemlyon a écrit le 01/05/2021 à 10h27

Gonflante cette idée du tout vélo ! Constat personnel sur nombres de pistes cyclables point de vélos ! Pourquoi imposer un style de transport qui ne convient pas à tout le monde?

Tiens, j'aurais pu dire la même chose à propos des bagnoles presque à n'importe quel instant du demi siècle écoulé :
"Pourquoi imposer la bagnole, qui ne convient pas à tout le monde ?"

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Bob le 01/05/2021 à 10:37
lol a écrit le 01/05/2021 à 09h24

Supprimer les trottinettes électriques,conduites par des criminels,et ne respectant que dalle

Le problème ce n'est ni les trotinettes, ni les vélos, ni les voitures mais les gens qui s'en servent. Arrêtons de faire porter la responsabilité à des objets.... On parle de personnes et de leurs absence d'éducation et de sens du vivre ensemble...

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chouki le 01/05/2021 à 10:33

Alors les moments où l’on se retrouve dehors, autant qu’ils soient plaisants. dixit NF.

Bien moi en tant que piétonne, aimerais que ces moments soient aussi plaisants sauf que bon nombre de cyclistes et trotinettistes prennent les trottoirs pour des pistes cyclables et ce bien qu''ls en aient sur la chaussée


Aurais aimé que vous posiez la question de la distance entre le travail de ces personnes et de leur domicile., parce que y a une différence entre vivre a moins de 5 km de son taf ou au delà..
Et à quand la verbalisation de ceux ci lorsqu'ils ne respectent pas les feux, ne laissent pas passer les piétons ou lorsqu'ils circulent sur les trottoirs..
Facile de taper sur les automobilistes mais pour ma part en tant que piétonne me sens plus en danger sur les trottoirs qu'en traversant la rue.. Et pas la peine de porter plainte contre un cycliste ou un trottinette qui vous bouscule, vu qu ils ne sont pas identifiable..

Ce qui me dérange chez les cyclistes c'est qu'ils reprochent aux automobilistes certains comportements alors que bon nombre d'entre eux ont ces comportement envers les piétons.. Mais bon faut dire que bon nombre d'entre eux sont cycliste en semaine et automobiliste dès lors qu'ils faut aller au delà de 5 km ..

Quand aux jeunes qui veulent aller au collège en vélo, pas sûre que c' est vraiment ce qu'ils demandent. Ce qu'ils voudraient surtout c''est des espaces pour faire des figures, des pointes de vitesses et autres chose
Peux vous certifier pour l'avoir vécu toute ma scolarité que faire 4 km de pour aller à l’école le matin et refaire le même trajet le soir était tout sauf une partie de plaisir. Par contre faire des randonnée à vélo, faire du vtt,, ça c’était top

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mamanbobo le 01/05/2021 à 10:28

Fabien Bagnon. : "L’été dernier, je me suis pris un orage de grêle, j’avais l’impression d’avoir 8 ans"

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raslebol69 le 01/05/2021 à 10:27

"On les voit toujours se garer sur les aménagements cyclables, couper la route aux cyclistes même s’ils ont la priorité": sur le premier point il est totalement vrai que trop souvent des véhicules (notamment les livreurs) sont arrêtés sur la piste cyclable, en revanche pour ce qui est de couper la rute aux autres ce sont surtout les cyclistes qui ne respectent pas la priorité au croisement ou les feux rouges.
Quant aux panneaux M12 ils ne donnent en aucun cas une PRIORITE, au cycliste, car "ces panneaux permettent aux cyclistes de s’engager à une intersection, sans s’arrêter au feu, s’il n’y a pas de danger. Les piétons restent bien entendu prioritaires."

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Jemlyon le 01/05/2021 à 10:27

Gonflante cette idée du tout vélo ! Constat personnel sur nombres de pistes cyclables point de vélos ! Pourquoi imposer un style de transport qui ne convient pas à tout le monde?

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1789 le 01/05/2021 à 10:26

"Une bordure centrale qui a pour but de faire ralentir les voitures. Mais qui au final réduit la taille des deux voies de circulation. Le cycliste ne peut donc plus se faire doubler, et ça renforce son sentiment de danger",
Il devient une chicane mobile, surtout si à cause des bordures de trottoir, il doit s'arrêter en pleine voie, dans une descente étroite limitée à 50 km/h, comme le chemin pierre drevet par exemple.

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Halte à l’enfumage le 01/05/2021 à 10:16

« Pour faire un aménagement, il faut parfois des mois voire des années. Ce qui est ironique, c’est que beaucoup de choses qui voient le jour aujourd’hui ont en fait été lancées par la précédente équipe de David Kimelfeld. On peut notamment saluer son travail sur l’urbanisme tactique après le premier déconfinement. Les écologistes ont prolongé ces projets engagés. Mais pour le moment, excepté sur les rues devant les écoles… »

N’en déplaise aux manipulateurs d’EELV !

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Marre des vélos le 01/05/2021 à 09:43

Naze cette interview. Ils veulent rigoler alors que les automobilistes en ont raz le bol

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lol le 01/05/2021 à 09:24

Supprimer les trottinettes électriques,conduites par des criminels,et ne respectant que dalle

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