C'est désormais chose faite ce mardi matin, avec un communiqué de presse sous forme de "mise au point".
Dans un premier temps, la direction de SciencesPo Grenoble se désole de la suspension des subventions de la Région Auvergne-Rhône-Alpes apprise "par voie de presse".
"Le soutien financier de la Région en lien avec l’IEP de Grenoble-UGA ne consiste pas en des subventions mais essentiellement en l’attribution de bourses aux étudiants, de
soutien aux projets de formation continue et à l’action sociale, notamment pour faciliter l’accès d’un jeune public éloigné ou empêché à l’enseignement supérieur et à l’emploi.
Cette décision regrettable risque ainsi d’affecter des étudiants et publics ayant des difficultés d’accès aux études supérieures ou à une formation", précise l'institution grenobloise.
Dans son communiqué, elle revient sur l'origine de la colère de Laurent Wauquiez. A savoir la suspension du professeur d'allemand Klaus Kinzler, après une interview donnée à L'Opinion dans laquelle il comparaît l'IEP à un "camp de rééducation". "Les relations entre un professeur au sein de l’IEP et la direction sont du ressort des relations entre un employeur et un membre de son personnel ; elles sont à ce titre de nature privée. La direction de l'IEP de Grenoble-UGA n'a ainsi pas vocation à s’étendre publiquement sur des mesures de nature disciplinaire prises au sein de son établissement à l’égard d’un agent public", botte en touche la direction.
Avant de glisser un tacle dissimulé à Klaus Kinzler, accusé d'avoir favorisé par son comportement les menaces faites à deux professeurs cette année : ces menaces "sont le prolongement consternant et imprévisible d’un conflit interpersonnel porté de manière incontrôlée sur la place publique. Elles sont également le fait de comportements virulents, malveillants et minoritaires qui sont le reflet de tensions qui traversent la société, et dont les conséquences peuvent être préoccupantes. Il est du rôle d’une institution d’enseignement supérieur comme Sciences Po Grenoble-UGA de protéger de telles dérives les personnes qui y enseignent et qui y étudient".
"Les mêmes débats que la société"
Enfin, sur les accusations de wokisme qui aurait été intégré par les professeurs et les étudiants de l'IEP de Grenoble, la direction estime que l'établissement est "traversée par les mêmes débats que la société". "Mais Sciences Po Grenoble-UGA, comme toute institution universitaire en France, est un établissement de la République, fermement attaché à ses principes fondamentaux, à la laïcité et à l’universalisme. La direction est particulièrement vigilante au respect de ce cadre républicain et tient à ce que les débats qui se tiennent dans son enceinte soient respectueux de ces principes. Il s’agit là d’une condition indispensable au bon déroulement des enseignements et du débat d’opinions, quelles qu’elles soient. Elle n’en déviera jamais et n’en a jamais dévié", conclut la direction.
Cette dernière appelle désormais à l'ouverture du dialogue avec Laurent Wauquiez pour éventuellement relancer la machine des subventions : "Nous souhaitons qu’il puisse revenir sur sa décision dans l’intérêt des étudiants et de la communauté éducative, d’autant que les motifs avancés à ce jour seraient susceptibles de conduire à son irrégularité".
Si ça vous fait rigoler de lire le monde , c’est que vous êtes probablement limité intellectuellement…. Vous devez préférer lire valeurs actuelles et leur caricature raciste encore plus drôle ?!?,…..
Signaler RépondreAvec Wauquiez et Pecresse, si tu ne penses comme eux, garre à toi. T’es sanctionné. Super le message
Signaler RépondreScience pot , un grand machin qui ne sert à rien finalement
Signaler RépondreDe la part d un français moyen salarié qui lui a une utilité pour la Société
@ Ray rien de plus à rajouter à ton commentaire qui est tout simplement parfait 👍
Signaler RépondreCette histoire devient vraiment du grand n'importe quoi.
Signaler RépondreLe fait que les coupables de l'affichage qui a lancé tout ce brouhaha médiatique n'aient pas étés identifiés et condamnés est très regrettable. C'était un acte stupide et dangereux et ils auraient dû être identifiés et sévèrement punis.
En revanche, le feuilleton médiatique depuis frôle le ridicule. On parle ici d'un professeur d'allemand qui n'enseigne plus et passe son temps dans les médias à critiquer l'école qui le paye. Pour rappel, ce n'est pas un professeur de religion, ce n'est pas un chercheur, c'est un enseignant du secondaire.
Sans même revenir sur le mérite de ces plaintes comme quoi l'école qui forme des élus et collaborateurs d'élus de gauche comme de droite, des journalistes de Marianne et du Figaro serait un repère anti-républicain, il ne peut pas passer tout son temps à hurler dans les médias sur un sujet sur lequel il n'a pas d'expertise en se présentant constamment comme professeur de l'école qu'il attaque.
S'il souhaite critiquer avec des arguments solides plutôt que se porter sans arrêt en victime qu'il quitte son poste et fasse ça à plein temps. Sinon qu'il soit viré et qu'on se concentre à nouveau sur la qualité de l'enseignement, l'attractivité internationale et les moyens accordés à l'éducation supérieure plutôt qu'aux conflits personnels mesquins.
La réponse de l'IEP est un comble d'hypocrisie.
Signaler RépondreA Grenoble, à la Mairie comme à l'université, c'est le laboratoire de la régression wokiste!
Signaler RépondreIl y a 50 ans, c'était le laboratoire du socialisme, on venait par cars entiers visiter les nouveaux quartiers... Quand on sait ce que tout cela est devenu...
le monde !!! là j'ai bien rigolé
Signaler RépondreLisez le Monde entre autres... mais vous pouvez aussi croire Wauquiez, Zemmour, Walls, Ciotti, les zouaves, générations identitaires,...... si ça vous chante !
Signaler RépondreExactement comme les écologistes ...
Signaler RépondreEn clair l'enseignement pour Wauquiez c'est promouvoir SES idées, sinon sanction !!!
Signaler RépondreVos sources?
Signaler RépondreEt inversement! pirouette contre girouette?
Signaler RépondrePour une fois que ce gauchiste de laurent wokier prend ses responsabilités. Prochaine étape, j'espère qu'il interdira le wokisme et rendra obligatoire la vaccination dans les lycées et les transports.
Signaler RépondreEn attendant ce prof qui se dit ouvert à la discussion a été le point central de la violence et du conflit en n'ayant pas accepté de façon virulente le terme d'Islamophobie dans un débat sur le racisme,. Il a préféré mettre la pression sur ces collègues profs en les injuriants et ensuite il fait la victime ?!? il me rappelle un certain Manuel Walls la girouette....
Signaler RépondreQuand l'éducation tourne à la propagande, le gauchisme dans tous ses composants n'est jamais loin.
Signaler RépondreJ'aime pas les science po, pour en avoir frequenté énormément pendant ma scolarité, ils deviennent automatiquement imbus de leur personne donc ça ne me fait ni chaud ni froid
Signaler Répondre"pour éventuellement relancer la machine des subventions". Par ici la monnaie !
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