“Trop c’est trop” : le corps enseignant en grève manifeste à Lyon ce jeudi

“Trop c’est trop” : le corps enseignant en grève manifeste à Lyon ce jeudi
Photo d'illustration - LyonMag

Le point de rendez-vous est donné ce jeudi devant l’Inspection académique du 7e arrondissement de Lyon, à partir de 14h.

C’est à l’initiative du SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré) : les enseignants des collèges et des lycées sont appelés à la grève et à manifester en face de l’Inspection Académique. Leurs dénonciations : "une crise sanitaire gérée par un protocole fantôme, et un mépris de la part du gouvernement".

Les enseignants veulent exprimer leur "ras-le-bolpour instruire dans de meilleures conditions. Ils réclament "un plan d’urgence pour l’éducation, l’aménagement des programmes, le report des épreuves de spécialité de mars à juin, ainsi que du matériel de protection adapté pour le personnel et les élèves". Le recrutement de remplaçants est aussi une priorité pour suppléer les professeurs malades confinés.

“Les collèges et les lycées sont au bord de la rupture” d’après Rindala Younes, secrétaire académique du SNES-FSU. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : "environ 5 élèves sont absents par classe au collège et 6 au lycée". Dans certains établissements, comme au collège Jean Jaurès de Villeurbanne, "45% des élèves étaient absents et 27,59% des professeurs la semaine dernière". Et ce n’est malheureusement pas un cas isolé.

"Ça fait pourtant 20 mois qu’on demande un équipement adapté face au Covid", s’indigne Rindala Younes. A défaut d’être équipées de "Capteurs Co2", et de "masques chirurgicaux", les classes essaient d’éviter la propagation du Covid-19 en ouvrant les fenêtres…lorsque c’est possible.

Mais la préoccupation majeure des enseignants reste le bon déroulé des épreuves de spécialité prévues en mars. "Les classes se vident puis se remplissent puis se vident à nouveau, au gré de découverte des cas de Covid". Les plus gros coefficients du Bac sont attribués aux matières de spécialité : ces épreuves sont les plus décisives.

Le ministère de l’Éducation nationale est également pointé du doigt. Rindala Younes et l’ensemble du SNES-FSU dénoncent le "mépris" de Jean-Michel Blanquer envers les professeurs malades, qu’il qualifie "d’absentéistes". La communication catastrophique du protocole est aussi mise sur la table : "Il est devenu monnaie courante que les enseignants apprennent les nouvelles règles sanitaires par des journaux payants, la veille pour le lendemain", déclare la représentante lyonnaise du syndicat.

Même si, pour l’heure, on ne peut pas estimer l’envergure de cette grève nationale, les enseignants du premier degré seraient déjà nombreux. Pour assurer leur replacement, ils doivent se déclarer grévistes en amont.

N.S.

X
21 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
Anna LISE le 13/01/2022 à 14:32

Je pense que, dès que le pic du variant Delta sera passé, on s’orientera vers une liberté totale concernant la vie scolaire et économique mais avec probablement des incitations plus strictes concernant les personnes fragiles et la discipline de vaccination, tant qu’un autre variant dangereux n’apparaîtra pas.

Signaler Répondre

avatar
klein le 13/01/2022 à 14:28
dsaa a écrit le 13/01/2022 à 12h26

vous révez , ils font déjà 18 heures de travail par semaine et n'ont que 16 semaines de vacances par an.. je vous trouve gonflé!

Vous êtes en plein fantasme, comment voulez-vous par exemple qu'un prof maternel et primaire fasse 18hr en étant présent 4 jours dans la semaine?
Peu importe, je ne suis pas prof et je n'aimerai pas faire ce job...C'est un job à emmerde

Signaler Répondre

avatar
Le GaGa le 13/01/2022 à 14:03

Trop….d’heures certainement !

Signaler Répondre

avatar
Zitoune83 le 13/01/2022 à 12:52
Olivier Variant a écrit le 13/01/2022 à 08h53

Quelle arrogance et quel manque de résilience. Ils n'ont jamais eu autant de repos que pendant la COVID et représente très souvent l'extrême gauche antivax et ça ose encore manifester pendant la crise.

Le plus marrant est que la plupart d'entre eux va voter pour Manu et sa clique vu le désert à gauche.

Vous portez bien votre nom!
Avis à la population, nouveau variant assassin découvert par ici!

Signaler Répondre

avatar
dsaa le 13/01/2022 à 12:26
ouf! a écrit le 13/01/2022 à 06h29

Les enseignants gagneraient en popularité auprès des citoyens si ils se manifestaient en dehors des cours. Les enfants n’ont pas à subir ces mouvements sociaux qui sont des affaires d’adultes.

vous révez , ils font déjà 18 heures de travail par semaine et n'ont que 16 semaines de vacances par an.. je vous trouve gonflé!

Signaler Répondre

avatar
Untel69 le 13/01/2022 à 10:49
l'instit a écrit le 13/01/2022 à 09h15

Ben non !
Les écoles n'ont pas le droit d'exiger de certificat médical, sauf pour les dispenses de sport !
Pour une maladie, un mot des parents, sans certificat, est suffisant pour "justifier" une absence !

Je n'ai pas dit que l'école pouvait l'exiger(et parfois si, genre absence longue durée ça devient obligatoire), mais que sans le motif n'était pas recevable, et que cette absence apparaissait sur le dossier scolaire... ce qui n'est pas le cas quand un motif est recevable... c'est compliqué à ce point ?
En clair, si toi donner certificat, absence pas compter.
Justifiée/non-justifiée(mot des parents), recevable/non-recevable(motif valable et prouvé), ca ne veut pas dire la même chose maître.
Un peu comme au boulot, sans certif on vous écoute, on vous pardonne, vous ne perdez pas votre boulot mais vous perdez votre journée.

Dans les faits, disons le clairement, on magouille... pour rendre recevables des trucs genre "fête religieuse", ou "grosse fatigue", ou "convocation club sportif"... mais c'est à l'amiable pour arranger ou pour "pas de vague". Si on arrête de faire ça, on triple les chiffres de l'absentéisme en classe.
Quant au mot des parents, il couvre l'établissement en premier lieu... c'est la preuve par écrit que l'établissement a signalé l'absence et demandé des comptes aux parents... ce qui est de la responsabilité de l'établissement. Qu'il faille l'expliquer aux parents je comprends, mais à un gars qui se nomme "l'instit" c'est un peu raide.
Accessoirement, quand on appelle un parent pour signaler une absence, que la maman vous répond "Il tousse, il est dans son lit.", et qu'au même moment l'élève entre dans le bureau en disant qu'il a raté son bus... bah c'est clair qu'il n'aura aucune absence "avec motif recevable" sans présenter de certif.

Signaler Répondre

avatar
Bad pitre le 13/01/2022 à 10:06
Olivier Variant a écrit le 13/01/2022 à 08h53

Quelle arrogance et quel manque de résilience. Ils n'ont jamais eu autant de repos que pendant la COVID et représente très souvent l'extrême gauche antivax et ça ose encore manifester pendant la crise.

Le plus marrant est que la plupart d'entre eux va voter pour Manu et sa clique vu le désert à gauche.

L’Extrême gauche antivax, Ça existe ça ?
Les rebelles en carton sont tous vax, pro pass a la chinoise, les mêmes rebelles qui votaient les pleins pouvoirs au Maréchal et balançaient leurs voisins ...

Signaler Répondre

avatar
Prout the real one le 13/01/2022 à 09:41

BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Signaler Répondre

avatar
LoL le 13/01/2022 à 09:41

Quand c'est trop,c'est TROPICO !

Signaler Répondre

avatar
Barnum Circus le 13/01/2022 à 09:20

"Trop c'est trop"
Oui... et pour tout le monde
Il semble qu'un consensus se construit (enfin) pour accepter l'évidence : rien n'arrêtera ce virus et il faut accepter de vivre avec, comme c'est le cas pour la grippe et tout le reste
Autrement dit, avoir le courage politique de mettre fin à ce délire hygiéniste qui dure depuis plus de 2 ans maintenant
Sauf que voilà, le courage politique semble avoir disparu en occident, alors donc continuons à mettre nos masques à l'extérieur et à fermer les écoles, puisque c'est tellement rigolo

Signaler Répondre

avatar
Duck le 13/01/2022 à 09:17

Je suis pour l'ouverture de la chasse des enseignants non vaccinés le 1er février

Signaler Répondre

avatar
l'instit le 13/01/2022 à 09:15
Untel69 a écrit le 13/01/2022 à 08h57

Bah en fait si... sinon on inscrit "maladie sans certificat", ce qui est une absence "sans motif recevable", et qui donc apparait dans le dossier scolaire. C'est tout à fait légal. Je vous rappelle que la scolarisation est obligatoire de 6 à 16 ans, et qu'une absence doit être justifiée.. et légalement les parents sont responsables de la présence de leurs enfants à l'école.. bizarrement là ce n'est pas le cas.
Il suffit de dire que vous avez parlé à qq'un qui l'a... sans preuve.. et vous êtes "contact", donc on vous dit de ne pas venir.. et de ne pas revenir sans la preuve que vous ne l'avez pas.. pour un lycéen quelle aubaine.
Le monde à l'envers.

Ben non !
Les écoles n'ont pas le droit d'exiger de certificat médical, sauf pour les dispenses de sport !
Pour une maladie, un mot des parents, sans certificat, est suffisant pour "justifier" une absence !

Signaler Répondre

avatar
Daniel45 le 13/01/2022 à 09:11
Untel69 a écrit le 13/01/2022 à 08h57

Bah en fait si... sinon on inscrit "maladie sans certificat", ce qui est une absence "sans motif recevable", et qui donc apparait dans le dossier scolaire. C'est tout à fait légal. Je vous rappelle que la scolarisation est obligatoire de 6 à 16 ans, et qu'une absence doit être justifiée.. et légalement les parents sont responsables de la présence de leurs enfants à l'école.. bizarrement là ce n'est pas le cas.
Il suffit de dire que vous avez parlé à qq'un qui l'a... sans preuve.. et vous êtes "contact", donc on vous dit de ne pas venir.. et de ne pas revenir sans la preuve que vous ne l'avez pas.. pour un lycéen quelle aubaine.
Le monde à l'envers.

Le certificat médical n'est pas obligatoire pour justifier une absence d'élève et il est illégal de l'exiger. L'établissement ne peut demander qu'un billet d'absence à remplir par les parents. Et quel est le préjudice qu'un lycéen mente sur état de santé ? Doit on mettre encore plus de pression sur les structures médicales pour contrer quelques malins qui ne font de mal qu'à eux même.

Signaler Répondre

avatar
MaisTGG le 13/01/2022 à 09:00
Olivier Variant a écrit le 13/01/2022 à 08h53

Quelle arrogance et quel manque de résilience. Ils n'ont jamais eu autant de repos que pendant la COVID et représente très souvent l'extrême gauche antivax et ça ose encore manifester pendant la crise.

Le plus marrant est que la plupart d'entre eux va voter pour Manu et sa clique vu le désert à gauche.

Que dire des restaurateurs en vacances payées et qui se permettent de jouer aux gendarmes , en plus ils n'avaient pas d"élèves à suivre en direct pour oui ou un non sur internet
Quand on sait pas on dit pas !!

Signaler Répondre

avatar
Untel69 le 13/01/2022 à 08:57
Daniel45 a écrit le 13/01/2022 à 07h47

Les élèves n'ont pas à fournir de certificat médical pour leur absence car ça ne ferait qu'engorger les cabinets médicaux sans aucune raison légale. Ça ne devrait même pas être le cas pour le travail en cas d'absence ponctuelle. Ces méthodes ne sont que du flicage appliqués par des pervers narcissiques qui n'ont rien d'autre à faire que de s'immiscer dans la vie des autres.

Bah en fait si... sinon on inscrit "maladie sans certificat", ce qui est une absence "sans motif recevable", et qui donc apparait dans le dossier scolaire. C'est tout à fait légal. Je vous rappelle que la scolarisation est obligatoire de 6 à 16 ans, et qu'une absence doit être justifiée.. et légalement les parents sont responsables de la présence de leurs enfants à l'école.. bizarrement là ce n'est pas le cas.
Il suffit de dire que vous avez parlé à qq'un qui l'a... sans preuve.. et vous êtes "contact", donc on vous dit de ne pas venir.. et de ne pas revenir sans la preuve que vous ne l'avez pas.. pour un lycéen quelle aubaine.
Le monde à l'envers.

Signaler Répondre

avatar
Olivier Variant le 13/01/2022 à 08:53

Quelle arrogance et quel manque de résilience. Ils n'ont jamais eu autant de repos que pendant la COVID et représente très souvent l'extrême gauche antivax et ça ose encore manifester pendant la crise.

Le plus marrant est que la plupart d'entre eux va voter pour Manu et sa clique vu le désert à gauche.

Signaler Répondre

avatar
Daniel45 le 13/01/2022 à 07:47
Untel69 a écrit le 13/01/2022 à 06h21

"Pour assurer leur replacement, ils doivent se déclarer grévistes en amont."
Aucun gréviste n'est tenu de se déclarer "en amont". Et les enseignants grévistes ne sont jamais remplacés parce que ça n'a pas de sens, on ne peut pas remplacer un enseignant au débotté pour une journée, ce serait juste faire de la garderie, et c'est pour ça que les bahuts comptent sur les pions.

Sinon pour l'absentéisme des élèves j'ai une idée... c'est pas très révolutionnaire, un peu vieillot peut être : demander un certificat médical(délivré par un médecin) pour justifier l'absence. Parce que là il suffit de prendre son téléphone et de dire "covid" pour avoir deux semaines de vacances.. et c'est pour revenir qu'il faut fournir la preuve qu'on a rien.

Les élèves n'ont pas à fournir de certificat médical pour leur absence car ça ne ferait qu'engorger les cabinets médicaux sans aucune raison légale. Ça ne devrait même pas être le cas pour le travail en cas d'absence ponctuelle. Ces méthodes ne sont que du flicage appliqués par des pervers narcissiques qui n'ont rien d'autre à faire que de s'immiscer dans la vie des autres.

Signaler Répondre

avatar
Bonne chance . le 13/01/2022 à 06:55
ouf! a écrit le 13/01/2022 à 06h29

Les enseignants gagneraient en popularité auprès des citoyens si ils se manifestaient en dehors des cours. Les enfants n’ont pas à subir ces mouvements sociaux qui sont des affaires d’adultes.

Ne ralez plus , bientôt l’école se fera à la MAISON !

Signaler Répondre

avatar
Droit dans ses bottes le 13/01/2022 à 06:33

Bien d'accord avec eux, pour une fois.
Nos dirigeants " pataugent " dans leurs décisions souvent incompréhensibles. Des amateurs qui passent leur temps en discours ... Vivement un changement de cap !!!

Signaler Répondre

avatar
ouf! le 13/01/2022 à 06:29

Les enseignants gagneraient en popularité auprès des citoyens si ils se manifestaient en dehors des cours. Les enfants n’ont pas à subir ces mouvements sociaux qui sont des affaires d’adultes.

Signaler Répondre

avatar
Untel69 le 13/01/2022 à 06:21

"Pour assurer leur replacement, ils doivent se déclarer grévistes en amont."
Aucun gréviste n'est tenu de se déclarer "en amont". Et les enseignants grévistes ne sont jamais remplacés parce que ça n'a pas de sens, on ne peut pas remplacer un enseignant au débotté pour une journée, ce serait juste faire de la garderie, et c'est pour ça que les bahuts comptent sur les pions.

Sinon pour l'absentéisme des élèves j'ai une idée... c'est pas très révolutionnaire, un peu vieillot peut être : demander un certificat médical(délivré par un médecin) pour justifier l'absence. Parce que là il suffit de prendre son téléphone et de dire "covid" pour avoir deux semaines de vacances.. et c'est pour revenir qu'il faut fournir la preuve qu'on a rien.

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.