Déterrée par Jérôme Guedj, député socialiste membre de la coalition de gauche, elle visait à condamner "l'institutionnalisation par Israël d'un régime d'apartheid à l'encontre du peuple palestinien" et propose notamment de reconnaître l'Etat de Palestine, ainsi que la légalité de l'appel au boycott des produits israéliens.
Cosigné par le député LFI du Rhône Idir Boumertit, le texte était alors condamné et rejeté par Jérôme Guedj, qui dénonçait "24 pages (qui) transpirent la détestation d’Israël".
Depuis, plusieurs personnalités politiques ont pris le relais de Jérôme Guedj, tandis que les signataires faisaient profil bas.
Rares ont été les élus à soutenir publiquement la résolution et à rabrouer le socialiste. Ce fut toutefois le cas de Raymonde Poncet, sénatrice EELV du Rhône, très attachée à la cause palestinienne.
"Politique de l'État d'Israël coloniale, brutale, d’apartheid selon les critères du Droit international et de deux associations israéliennes, Amnesty International etc. Le peuple palestinien est martyrisé et bafoué. Que contestez vous dans ce constat ? Pour en juger, allez à Hébron !", lançait Raymonde Poncet à Jérôme Guedj sur Twitter.