Il pleuvait, ce 8 décembre 1852. Mais ce jour-là, la pluie avait un rôle bien particulier qui eut des conséquences imprévues : elle annula l’inauguration de la statue dorée de Marie au sommet de Fourvière. La même que vous apercevez encore, dominant notre belle ville.
Alors que le manteau de la nuit tombait sur une ville de Lyon qui à l'époque s'éclairait au très polluant gaz de houille (Lyon ne sera vraiment électrifiée que 40 ans plus tard et Thomas Edison n'avait pas encore inventé la lampe à incandescence ), quelqu'un, à l’abri de son logis, alluma une bougie et la posa à sa fenêtre. Cette main anonyme, qu’elle fût d’Ainay ou de Vaise fraîchement rattachée à Lyon, changea le cours des choses. À son geste répondit une cascade lumineuse : partout, des fenêtres s’illuminèrent.
C’est ainsi, dans une étincelle collective, que la Fête des Lumières est née, non sous la houlette des institutions mais sous celle des habitants. Devant ce spectacle improvisé, on illumina Fourvière. Le destin était scellé : un événement identitaire venait de naître.
Les années 80 : une fête intimiste mais un peu triste et courte
À l’époque, au début des années 80, on se souvient des soirées. C'était un peu tristounet. Même s’il y avait aussi des moments sympas. On allumait les lumignons en famille, on flânait dans quelques rues, et on se gardait des étudiants en médecine, champions du lancer d’œufs et de farine. Si votre médecin a la cinquantaine, demandez-lui donc s’il a trempé dans ces batailles pâtissières. Et bien sûr, il y avait les marrons chauds : je me souviens encore de ceux de Monsieur Marcel, dont l’accent lyonnais pouvait rendre muet tout interlocuteur venu de l’autre côté de Tarare, et qui nous vendait des cornets Grande rue de Vaise.
Le débat éternel : "C’était mieux avant !"
"C’était mieux avant !" disent certains. C'était plus vrai. "Maintenant ça a perdu son âme, c'est nul, etc." Eh bien, soyons honnêtes : avant, c'était moins bien. Ça manquait un peu d’éclat. OK, on peut accorder quand même une chose aux partisans du "c’était mieux avant" : davantage de monde mettait des lumignons à leurs fenêtres. C'est de la responsabilité de chacune et de chacun, en effet, de participer. Personne n'est empêché de le faire. Y compris les mêmes râleurs qui, d'ailleurs, sont loin d'en mettre eux-mêmes aux fenêtres. Un peu comme ces réacs qui vous parlent des traditions chrétiennes de la France sans jamais avoir ouvert une Bible.
Une évolution majeure sous Raymond Barre et Gérard Collomb
Mais à part cette baisse de la pratique des lumignons aux fenêtres, je ne suis pas sûr que l'on ait réellement envie que l'événement ne dure qu'un seul soir et se résume à un tour de pâté de maisons et à un vin chaud. Et à de la farine et des œufs jetés par des étudiants bourrés sur les passantes et les passants.
Heureusement, Raymond Barre, lorsqu'il était maire de Lyon, changea la donne. Sous son impulsion, la Fête devint un événement culturel majeur et fit briller Lyon bien au-delà des frontières. Ses successeurs, notamment Gérard Collomb et son équipe de gauche, rassemblant socialistes, verts, communistes, alternatifs et certains de ceux qui créèrent ensuite la France Insoumise, démentirent les Cassandre de droite qui voyaient dans l'arrivée de cette alliance la fin des festivités. Bien au contraire : Collomb amplifia le rayonnement de la Fête, en fit un modèle international qui inspira de nombreuses villes. Ce n'est plus un seul jour, un seul soir, mais quatre qui composent l'événement.
La décentralisation sous Grégory Doucet : une fête pour toutes et tous
Ces dernières années, sous la mandature de Grégory Doucet, un autre combat s’est imposé : décentraliser la Fête. Et c'est une excellente chose : je me souviens que dans mes éditos de 2013, 2014, et d'autres encore, j'ai demandé, sans être entendu, qu'on étende le périmètre de la Fête des Lumières à d'autres quartiers que la Presqu'île. Chose que Collomb refusait. La lumière éclaire désormais aussi les quartiers de Garibaldi, Monplaisir et bien d’autres. Comme La Duchère l'an passé, ces lieux s’animent, réconciliant un événement souvent perçu comme élitiste avec une population plus large.
L’âme de la Fête reste intacte
Quant à l’âme de la Fête, elle demeure intacte. Si la dimension spirituelle continue de rayonner grâce au diocèse, les artistes du monde entier réinventent chaque année notre ville, entre traditions et modernité. Alors, à celles et ceux qui regrettent les temps passés, rappelons simplement ceci : la Fête des Lumières n’a jamais cessé d’évoluer, de surprendre, et surtout, de rassembler. C’est là toute sa magie.
Retrouvez tous les billets de Romain Blachier sur son site.
Romain Blachier
Quelle fête ? On ne fête pas, on remercie, comme le faisait nos aïeux, vous feriez ça à une autre religion ? Sûrement pas .
Signaler RépondreSoyons honnête, au moins 80 % de ces lyonnais d’adoption, qui sont venus vivre à Lyon ne connaissent absolument pas la signification du 8 décembre. la preuve en est, ils ne mettent jamais de lumignons sur leur fenêtre et pour cause ils ne savent pas
Signaler RépondreElle était déjà déchristianisée bien avant. La plupart des lyonnais n’allaient pas à ce procession et picoler dans un clos bouliste en 1923 comme cela se pratiquait déjà en 1929 le 8 décembre n’était pas bien religieux …
Signaler Répondrepour que ces boomer qui touchent une retraite calquée sur une pyramide de ponzy ne coûte au jeunes il faut passer à la retraite par capitalisation, mais ça, ça perturbe la gauche et les syndicats car cela entraîne des changements de comportements
Signaler RépondreDommage pour toi que tu ne comprennes pas l'absurdité de ton commentaire qui expose ta bêtise et ton inculture générale, ça t'aurait évité de passer pour une idiote et un clown... mais bon, pour oser écrire ce genre d'âneries,... effectivement t'es pas équipé intellectuellement pour percevoir cette dimension.. Sinon tu te serais abstenue.
Signaler RépondreCharité bien ordonnée commence par soi même. Je vous invite à réfléchir (si vous en êtes capable, ce dont finalement je doute) avant d insulter les autres. Peut être que votre faible niveau intellectuel ne vous permet pas de comprendre un avis différent du votre.
Signaler RépondreEtrange de ne pas avoir vu que depuis des années la fête des lumiéres dure plusieurs jours et que les lumignons sont là avant et aprés le 8. Si vous êtiezz sorti hier ou avant hier vous auriez vu des lumignons aux fenetres. Meme si certaines et certains n'en mettent que le 8 je vous l'accorde.
Signaler Répondreje comprends. mais peut etre alors faut il regretter qu'il n'y ai pas aussi quelque chose d'intimiste. qu'il n'est pas interdit de pratiquer par ailleurs
Signaler RépondreIl y en a déjà un nombre considérable … sortez de chez vous et verrez désormais on en met des jeudi. La fête ne commence plus le 8 depuis des années
Signaler RépondreLe 8 décembre est le jour de la fête de l'Immaculée conception. C'est une fête religieuse, une fête de la sainte Vierge, qui est notre mère à tous.
Signaler RépondreLa fête du 8 décembre a été déchrisitianisée volontairement par les francs-maçons de la mairie. Le résultat, c'est qu'aujourd'hui les gens s'extasient sur des baudruches débiles du type « les anooki » et des sons et lumières.
Que M. Blachier préfère le vide spirituel, voire le vide tout court, est symptomatique de notre époque…
Étrange de commenter le nombre de lumignons alors que ceux ci ne se mettent que demain, non?
Signaler RépondreMonsieur Blachier, votre ressenti n'est pas le mien, le 8 décembre d'aujourd'hui n'a plus la même authenticité qu'hier. je me souviens dans mon enfance déjà lointaine, c'était vraiment un moment magique, tous les commerçants de chaque quartier, boulanger, boucher, fromager magasin de vêtements etc...décoraient leur magasin, beaucoup de rues étaient ornées de lumière, chaque fenêtre des immeubles et habitations étaient illuminés de bougies, il n'y avait qu'un jour de célébration le 8, c'était une soirée intimiste des lyonnais. Sans critiquer la période actuelle, les grands spectacles d'aujourd'hui sont très bien, il mettent en valeur la ville de Lyon, mais je trouve cela très promotionnel et touristique pour un public extérieur et par conséquent, ce n'est plus la vrai tradition originelle lyonnaise du 8 décembre.
Signaler RépondreAlors si vous ne connaissez pas, consulter les archives à la maison du projet
Signaler RépondreEt en français, ça donne quoi ?
Signaler RépondreGrammaticalement,
Venez vous à la Duchère, au cinéma, à la MJC, dans le parc du Vallon, au Lycée de la Martinière avec ses classes préparatoires, à la piscine ? Vous pourriez avoir un avis pour le moins un peu nuancé
Signaler RépondrePropos de comptoir
Signaler RépondrePas vraiment réactionnaire puisqu'on permet aux imbéciles comme vous de s'exprimer..
Mais c'est vrai que quand on vous lit on est en droit de s'interroger sur la liberté d'expression laissée à des débiles
dommage qu’il soit devenu tellement difficile de se rendre à Lyon qu’habitant en proche banlieue nous devions renoncer à profiter de cette fête
Signaler RépondreBravo monsieur Blachier pour cet article dénonçant des pratiques honteuses! Maintenant nous, socialistes, unis au sein du pacte bolchévo-lfiste, devons nous unir pour faire rendre gorge à tous ces monarques de droite, qui dépensent sans compter en frais de bouche et de taxes sur l'électricité, l'argent des contribuables qui devraient revenir de droits aux logements dignes pour nos migrants et mineurs isolés.
Signaler RépondreC’est vrai qu’on a l’impresssion que tous ces boomeurs retraités reacs et râleurs qui nous coûtent si cher en cotisations ne font que raler sans se rendre compte que leur monde n’existe plus.
Signaler RépondreJe suis lyonnais de naissance et pour moi le 8 décembre c’était bien mieux avant. C’était une fête lyonnaise, on pouvait flâner dans les rues sans avoir à subir le parcours du combattant. Donc oui certainement ça fait marcher l’économie lyonnaise mais clairement ça nous fait chier de ne plus pouvoir circuler tranquillement. Donc quand on lit le titre de l’article, on a l’impression qu’on a même pas avis à donner.
Signaler RépondreSi pour vous la fête c’est aller boire un verre de vin chaud puis rentrer à 19h alors c’était une fête avant. Sinon aujourd’hui ça en est une .
Signaler RépondreParce que peu nombreux et fort minoritaires sont depuis longtemps ceux qui en ont une pratique plus religieuse …
Bien sûr que c’était mieux avant pour l’avoir vécu il y a une cinquantaine d’années ! La promenade était agréable, tranquille, la dimension était modeste certes mais à la hauteur du sens de la célébration du 8 décembre.
Signaler RépondreAujourd’hui vous êtes coincée dans une foule sans être libre du sens de votre déplacement, non merci je laisse ça aux touristes.
Chacun son opinion !
Sans parler des personnes vulnérables, âgées ou handicapées qui ne peuvent pas prendre les TCL,
Elle est belle notre société inclusive !
Ça peut être le cas dans certains endroits où il y a des événements grandioses. Mais dans des endroits sans installations ne voir aucun lumignon aux fenêtres et l’obscurité c’est un peu déprimant . Certains râlent mais ne font rien.
Signaler RépondreOui elle s'est déroulée une fois unique. Mais comme l'expérience s'était mal passée selon certains et avait été critiquée elle n'a pas été renouvelée à l'époque. pascale bonniel challier, adjointe eelv de gérard collomb était adjointe à cette époque et en était en charge
Signaler RépondreMerci de votre commentaire nuancé et intelligent. Et merci de ces références indirectes à Guy Debord et directe à Murray. Et de votre réflexion intéressante sur le côté certes moins fort dans la réalisation concréte de l'expression de la fête en matière d'impact des lumignons en face de grosses installations. Mais pensez à Christopher Lasch qui a inspiré Murray : il fait le reproche principal de la commercialité de la fête contemporaine dans ses travaux sur le sujet Hors l'événement de la fête des lumiéres n'est pas commercial même si il a bien évidemment des retombées économiques évidentes. introduit une citation pertinente de Lasch
Signaler RépondreQue par contre la gravité puisse y manque sans doute. Mais avant même les ajnnées 90 la fête était déjà présente au sens que vous posez dans l'événement . On ne boit pas du vin chaud en 1975 ou 1988 par gravité et tradition. Cela n'invalide par contre nullement le concept général des théses de Murray ou Lasch mais elle me semblent pas s'appliquer complètement ici. Ou alors en se mettant du seul point de vue de quelqu'un qui voudrait en garder le seul aspect religieux. Ce quie n'était déjà plus le cas il y a déjà au moins un siécle meme si bien évidemment le spectacle au sens situationniste du terme (et même au sens non situ) ne s'y était pas déployé dans des mesures comparables.
"Il y eu un temps où toutes les grandes radios basées à Paris descendaient à Lyon le 8 décembre et proposait des spectacles avec les chanteurs en vogue sur les grandes places. " J'ai envie d'éclater de rire, mais vous parlez d'un temps qui n'existe plus nul part. Je vais m'exprimer comme vous : Pour moi la vraie musique ça s'écoute sur un gramophone et rien d'autre !
Signaler RépondreLa description est juste mais la conclusion est subjective.
Signaler RépondreJe fait la conclusion que si, l’ambiance intimiste des années 80 était forcément mieux que la démesure d’aujourd’hui.
Les lyonnais sont dépossédés d’une fête locale et traditionnelle.
Bah c'est un peu le but vu que ça dénonce la pollution...
Signaler Répondresi vous lisez mon billet qure vous commentez vous les verre ils sont écrits
Signaler Répondrele post de Gilles Touzot a disparu...étrange...Gilles serait il juge et partie ? Gilles est-il vraiment Gilles ?
Signaler RépondreUn brin mytho et par ailleurs avec un engagement politique à géométrie variable !
Signaler RépondrePourquoi travestir la réalité ainsi ? En quoi vos pseudos editos auraient été utiles ? Décevant ...
Signaler RépondrePersonne ne songe à vous imposer un thème mais en tant qu'expert en politique et notamment locale je pense qu'il y a des sujets plus importants à commenter surtout dans cette période où cela commence à s agiter en vu des municipales et de la présidentielle. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais un sentiment anxiogène commence à envelopper la vie des gens notamment à cause des prises de positions des médias qui contribuent largement à induire cet état d'esprit.
Signaler RépondreVous avez été élu sous Gérard Collomb, vous avez succombé comme beaucoup au charmes du macronisme, êtes revenu depuis aux sources du socialisme qui collabore avec LFI et les prises de position de ses élus lyonnais ne devrait pas vous laisser indifférent. Vous avez la chance de pouvoir écrire sur lyonmag qui est sommes toutes pauvre en articles politiques de fond. Il ne s'agit pas de commenter ce qui se passe dans ce lycée confessionnal, mais la prise de position systématique des élus communautaires qui oublient semble-t-il comme il le démontre souvent les valeurs de la république.
Il se passe des choses y compris au sein des socialistes comme par exemple les sanctions prises par Hélène Geoffroy concernant des adjoints qui n'ont pas soutenu Vincendet mais Lahmar pour LFI.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, il n'y pas plus d analyse du fait politique.
Voilà, j'espère que vous comprendrez un peu mieux le sens de ma remarque et l attente de nombreuses personnes.
Bonne journée
Mais restez devant votre télé dans ce cas. Les râleurs et les frustrés peuvent passer leur chemin.
Signaler Répondrece monsieur qui a des avis sur tout n' a aucune légitimité pour précisément parler de tout. sur tout... il devrait se contenter de parler de ce qu'il connaît : son engagement politique.
Signaler RépondreDes _ décembre formidable, il y en a eu bien avant sa naissance. Il y eu un temps où toutes les grandes radios basées à Paris descendaient à Lyon le 8 décembre et proposait des spectacles avec les chanteurs en vogue sur les grandes places. Quand à la décentralisation dont il parle, c'était les commerçants qui organisaient la fête dans les quartiers en proposant aux badauds leurs animations de vitrines.
Au risque de passer pour un vieux con, si c'était pas mieux avant c'était pas moins bien.
Bref Lyon Mag cessez de mettre en avant les billets de ce monsieur qui n'a finalement jamais grand chose à dire !
Pardon monsieur, mais quels sont vos souvenirs personnels d’enfance du 8 décembre ?
Signaler RépondreTellement nul cette année. Et ya des touristes étrangers qui viennent voir ca. Les batiments éclairés par des animations, c'était impressionnant ya 15 ans. Mais c'est devenu banal aujourd'hui... plus aucune magie
Signaler RépondreLe 8 décembre 1990, avec sa fabuleuse tempête de neige, ça c'est un beau souvenir
Signaler Répondrece Monsieur va toujours dans la ligne des politiques en place qui le paient peut être ? la fête des lumières n est plus la fête du 8 décembre
Signaler Répondrele besoin mercantile a pris le dessus avec les touristes l argent dépensé pour l organisation serait mieux investis ailleurs
alors si des moutons veulent s entasser en suivant un circuit et regarder des lumières comme de nombreux lyonnais je reste chez moi en attendant que cela se passe
oui c était mieux avant et j en ai bien profité
C'est qui ce guignol pour dire tant de conn...
Signaler RépondreAvant c'était les bougies en paraffine de pétrole
Signaler Répondrec’est assez vicieux de se réjouir de la tristesse des autres
Signaler Répondrepourquoi moins de lumignons ? tout simplement parce que la débauche de moyens lumineux mise en œuvre par l’initiative publique est écrasante et démotivante pour les initiatives personnelles. Si c’est la commande publique qui fait le show, à quoi je sers ?
Signaler Répondresi ça vous fait plaisir qu’une fête familiale lyonnaise soit devenue une foire pour tourisme de masse dénuée de sens, tant mieux pour vous. Affaire de goût…
Signaler Répondre« célébration » de quoi ?
Signaler Répondreil n’y a jamais eu autant de monde le 8 décembre dans les églises ouvertes et la procession à Fourvière que depuis que la « fête des lumières » a tenté, en vain, de faire oublier ses origines.
Signaler RépondreIl y a l'essentiel sur Insta.
Signaler RépondreEt bouteilles de bière balancées depuis Fourvière.
Signaler RépondreSoignez votre mal être et peut-être qu'un jour (je vous le souhaite) vous saurez apprécier tout cela.
Signaler RépondreEt très certainement complémentaire.
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