Ce jeudi 10 juillet, une convention de financement de 440 millions d’euros a été signée entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Banque des Territoires. Ce montant aidera le financement de 71 rames électriques.
Répondre aux enjeux des mobilités. C’est que souhaite la Région Auvergne-Rhône-Alpes à travers sa stratégie ferroviaire régionale "Cap 2035". En décembre dernier, une Société publique locale (SPL) a été créée afin d’avoir un outil permettant d’acquérir et d’entretenir le matériel roulant. Cette semaine, c’est une nouvelle étape qui a été franchie dans le développement des TER.
Pour financer ce projet, il faut évidemment mettre la main à la poche. C’est pourquoi la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est alliée avec la Banque des Territoires pour pouvoir mener à bien ce projet.
Ce jeudi 10 juillet, une convention de 440 millions d’euros, répartis en plusieurs prêts d’échéances variables, a été signée entre la Région et la Banque des Territoires. Cette somme vient compléter 68,3 millions d’euros de fonds propres d’Auvergne Rhône-Alpes et 77,5 millions d’euros de financements apportés par d’autres établissements bancaires. Un total de 585,8 millions d’euros qui permet de financer une première étape, soit le financement de 71 nouvelles rames électriques.
"La convention de financement que nous avons signé n’est pas une simple opération financière, c’est un réel partenariat au service du quotidien de centaines de milliers d’habitants de la région", s’est réjoui Antoine Santoyant, directeur de la Banque des Territoires aux côtés de Fabrice Pannekoucke, président de la Région.
"Ce n’est qu’une première étape"
Mais beaucoup de choses restent encore à faire d’ici 2035, notamment avec le projet des six RER métropolitains. Cette convention "n’est qu’une première étape", mais qui permet de regarder loin devant. La société met à disposition des outils adaptés au financement long, soit entre 30 et 50 ans.
Présent au siège de la Région pour la signature, le directeur de la Banque des Territoires a annoncé que ce partenariat pourrait s’étendre à d’autres domaines, tels que les logements ou les infrastructures touristiques de la région, avec des financements longs pour avoir des fondations plus décarbonés et accessibles.
La date d’arrivée des rames reste pour l’instant incertaine. Puisque pour qu’une rame fonctionne, elle doit être affiliée à un atelier de maintenance sur le réseau ferroviaire. Or, ces ateliers sont en cours de construction.
Quid de la "mobilité négative"?
Signaler RépondreC’est bien la région s’occupe enfin du rail dont elle a la responsabilité.
Signaler RépondreAprès 71 rames neuves sur 6 SERM français + le Léman Express franco-suisse ça fait 10 rames neuves par SERM. Si on a l’ambition d’un train toutes les 15 minutes (ce qui était l’objectif initial) ça permet à peine d’équiper une ligne d’1h15 de trajet par agglomération (sans garder aucune rame en réserve, pour prendre le relai au moindre problème, donc dans la réalité moins que ça).
Et ça à supposer qu’aucun des trains existants de la région n’aie besoin d’être remplacé par une des rames neuves parce qu’il arrive en fin de vie.