L’exécutif métropolitain le décrit comme "protecteur, solidaire et responsable". Dans un contexte financier national incertain, lié notamment au projet de loi de finances 2026 encore non adopté, la collectivité affirme avoir fait le choix de la prudence tout en maintenant ses priorités politiques.
Le budget total de la Métropole de Lyon s’établit à 3,974 milliards d’euros, tous budgets confondus et retraités des mouvements inter-budgétaires. La capacité d’autofinancement prévisionnelle atteint 275,8 millions d’euros, tandis que les nouvelles autorisations de programme correspondant aux futurs investissements s’élèvent à 563 millions d’euros. La collectivité indique par ailleurs que 100% de sa dette est sécurisée et qu’elle reste stable sur la durée du mandat.
L’agence de notation Fitch a d'ailleurs confirmé la note A+ stable de la Métropole, identique à celle de l’État.
Le social, premier poste de dépenses
Les politiques de solidarités et d’habitat constituent le principal poste budgétaire, avec 738 millions d’euros. Près d’un tiers du budget de fonctionnement est consacré à l’action sociale. La Métropole prévoit notamment 290 millions d’euros pour le RSA, en hausse de 10 millions d’euros, et 86 millions d’euros pour la prestation de compensation du handicap.
La politique du handicap mobilise 286 millions d’euros, avec notamment l’ouverture de nouvelles places en établissements spécialisés et le renforcement des services d’aide à domicile. Pour les personnes âgées, les dépenses de fonctionnement atteignent 138 millions d’euros, auxquelles s’ajoutent 37 millions d’euros pour les frais de séjour en établissement.
En matière de logement, la Métropole consacre 92,2 millions d’euros, avec une augmentation du Fonds de solidarité logement, qui atteint 6,1 millions d’euros, et un soutien à la construction de logements sociaux via 43 millions d’euros d’investissements, notamment à travers les aides à la pierre et les réserves foncières.
Les politiques d’insertion et d’emploi représentent 320 millions d’euros, en progression par rapport à 2025, principalement en raison de la hausse du nombre de bénéficiaires du RSA et des revalorisations nationales. Le dispositif du Revenu de solidarité jeunes (RSJ) est maintenu.
La Métropole, compétente pour 120 collèges, consacre 42 millions d’euros à leur construction, restructuration ou rénovation. Côté culture, les dépenses de fonctionnement atteignent 37 millions d’euros, avec des soutiens reconduits aux grands équipements et événements du territoire, tandis que 4 millions d’euros sont dédiés à la promotion du sport et à la vie associative.
Mobilités et environnement : des investissements soutenus, des choix critiqués
Les mobilités et transports mobilisent 352 millions d’euros, dont 164 millions d’euros de versement statutaire à SYTRAL Mobilités. Les investissements concernent notamment les Voies lyonnaises, les futurs tramways T9 et T10, le prolongement du tramway T6, la requalification de la M6-M7 ou encore le plan piéton.
L’environnement bénéficie d’un budget de 500 millions d’euros, incluant la qualité de l’air, la gestion des déchets, le cycle de l’eau, la transition énergétique et la biodiversité. Parmi les projets cités figurent la végétalisation des cours d’école, l’éco-rénovation, la prévention des risques ou encore des actions liées à la réduction des pollutions, dont les PFAS.
Enfin, 378 millions d’euros sont consacrés à l’aménagement du territoire, aux espaces publics et à la cohésion territoriale. Les crédits concernent notamment la propreté urbaine, l’entretien de la voirie, la rénovation de places et d’axes structurants, ainsi que plusieurs projets urbains à Lyon, Villeurbanne, Vénissieux, Rillieux-la-Pape ou Saint-Fons.
un ignorant !
Signaler RépondreA Lyon par exemple, ils recrutent avec l'argent de la mairie des militants écolos très politisés, qu'on retrouve ensuite sur les marchés à distribuer des tracts pour les campagnes électorales.
Signaler RépondreÇa a valu au maire de Lyon une garde a vue pour détournement de fonds publics, et peut être bientôt une mise en examen.
La région et les dîners de on sait qui …
Signaler Répondreil faut nuancer , la gamelle .
Signaler RépondreIl y a là des gisements d'économie formidables.
Signaler RépondreVite, remplaçons les escrolos par des gestionnaires économes !
Comment ça ?
Signaler RépondreCe dont on est sûr c'est que beaucoup d'argent ira dans leurs poches. Une bonne soupe à volonté.
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