Ils revendiquent un plan d’investissement d’un milliard d’euros pour la médecine générale car il pourrait manquer, d’ici 2025, 20 000 médecins en France.
Les étudiants qui sortent de médecine préfèrent se tourner vers une spécialisation en hôpital au lieu de s’installer en cabinet. Les premiers vides se font déjà ressentir dans notre département, selon Florence Lapica, présidente du syndicat MG69. « L’état de la médecine généraliste est catastrophique dans les campagnes, et le devient dans Lyon intra-muros et dans d’autres grandes villes, constate-t-elle. Il manque des médecins dans les secteurs de Givors ou Grigny, au coeur des monts du lyonnais. Même chose pour le centre-ville de Lyon, dans le quartier de Gerland, du 8e et du 2e. Plusieurs phénomènes concourent à ce manque de médecins : départ en retraite, problème de personnes déjà installées qui s’en vont avant la retraite, épuisés par l’exercice de leur profession » diagnostique-t-elle.
Et le nombre de consultations dans notre département aurait baissé de 3% en un an selon le syndicat MG69.