Sénat : Broliquier y voit l’échec de la méthode UMP

Denis Broliquier n’est pas tendre avec les cadres du parti de la majorité présidentielle. « Ses leaders doivent abandonner les tactiques d’appareil pour s’intéresser aux réalités des territoires », tranche-t-il.
Une problématique qu’il connait bien puisqu’il avait rejoint les listes UMP de Dominique Perben pour les Municipales de 2007, pour mieux quitter le groupe d'opposition municipale un an plus tard en créant son propre parti Lyon Divers Droite. « Les dissidences qui se multiplient viennent (...) d’un manque chronique d’écoute et de reconnaissance des acteurs de la droite de terrain qui n’entrent pas dans le moule, estime Broliquier. C’était le cas en 2008 pour les municipales, c’était le cas en 2009 pour les Régionales et c’était encore le cas en 2011 pour les Cantonales », appuie-t-il.
« La perte du Sénat n’est que la conséquence des ces défaites successives », analyse l’élu. « La machine UMP, majoritaire mais pas unique, doit se remettre profondément en question et se reconstruire avec ses partenaires. Sinon, la droite perdra encore en 2012 et en 2014 », prévoit-il.