La CFTC reproche notamment à Jean-Raphaël Diaz d'avoir exclu ses élus qui siégaient dans plusieurs commissions du comité d'entreprise en réduisant le nombre de membres. “Du coup, seuls les principaux syndicats pouvaient participer”, explique un responsable de la CFTC.
Plus grave, le syndicat reproche à Jean-Raphaël Diaz le manque de transparence dans l'attribution d'un marché qui concernait des travaux de carrelage dans des appartements du CE, situés à Port Barcarès près de Perpignan. Certains accusent même Jean-Raphaël Diaz d'avoir donné le marché à une entreprise dirigée par son beau-frère. “A plusieurs reprises, nous avons demandé à Jean-Raphaël Diaz le nom de l'entreprise qui avait remporté le contrat pour les appartements de Port Barcarès. Mais nous n'avons jamais eu aucune réponse”, souligne un responsable CFTC.
Autre rumeur qui circule : l'embauche par Jean-Raphaël Diaz de son futur gendre par le comité d'entreprise. “Mais là encore, quand nous avons demandé des précisions, nous n'avons eu aucune information”, ajoute ce responsable.
Du coup, la CFTC a décidé de faire citer à comparaitre le secrétaire CGT du comité d'entreprise des TCL, pour discrimination syndicale et délit d'entrave. Contacté par lyonmag.com, Jean-Raphaël Diaz n'a pas donné suite.
La première audience aura lieu le 18 janvier au tribunal correctionnel de Lyon. Jean-Raphaël Diaz risque 7 000 euros d'amende et 6 mois de prison avec sursis.
Emmanuel Derville