Azedine Haffar : "Un double jeu"
Conseiller municipal Modem à Décines, Azedine Haffar vient d’être exclu de la liste qu’il avait montée avec Carton Rouge, une association contre le projet OL Land. Il dénonce un complot de la mairie.
Lutte Ouvrière présente ses candidats à Lyon
Lutte ouvrière a présenté lundi ses têtes de listes à Lyon, dans les six arrondissements détenus par la gauche. "Nous avons choisi ceux qui sont les plus populaires, où on pourra faire des voix", explique Marie-Christine Pernin, la tête de liste LO à Lyon, en précisant qu'aucun accord n'était possible avec Gérard Collomb, car il était plus intéressé par une alliance avec le Modem.
Djamila Bouguerra : "Changer l'image de Vaulx-en-Velin"
Tête de liste Modem à Vaulx-en-Velin, Djamila Bouguerra veut dynamiser cette ville détenue depuis 17 ans par le communiste Maurice Charrier.
Le maire de Bourg est mort
Dans son numéro d'octobre 2007, Lyon Mag avait mené une enquête sur la situation politique à Bourg-en-Bresse en consacrant un petit portrait au maire UMP Jean-Michel Bertrand qui vient de mourir à 64 ans à l'Hôpital Saint-Louis de Paris : Originaire de Baccarat en Lorraine où il est né en 1943, Jean-Michel Bertrand s’est installé au début des années 1970 à Bourg où il s’est distingué en montant notamment une université pour personnes âgées qui attirera jusqu’à 1 000 étudiants. Fondateur et patron d’un laboratoire de biologie, cet autodidacte s’est présenté pour la première fois aux municipales de 1983. Simple conseiller municipal d’opposition, il se retrouve adjoint au maire chargé du développement économique quand la ville a basculé à droite en 1995, avant de revenir dans l’opposition six ans plus tard. Tête de liste en 2001, il sera élu, à la surprise générale, maire de Bourg, puis député l’année suivante face au maire socialiste sortant André Godin. Une campagne musclée où il promet plus de sécurité et moins de circulation. Mais cet élu a un vrai bilan. Il a, comme promis, doublé le nombre des policiers municipaux tout en mettant en place une brigade de nuit et un système de vidéosurveillance. Mais il a également lancé plusieurs chantiers. Notamment la fameuse rocade, le centre nautique qui vient d’être inauguré, le réaménagement du carrefour de l’Europe avec l’arrivée prochaine de grandes surfaces comme Cultura ou encore la création d’un pôle poids lourds et d’un pôle automobile. Sans oublier
L'autopartage se développe à Lyon
70 voitures en libre-service d’ici la fin de l’année dans l'agglomération, disponibles 7 jours sur 7, c’est ce que vient d’annoncer Christian Philip, le président de Lyon Parc Auto.
L'UMP absent du dernier conseil municipal
L’ambiance était assez tendue pour ce dernier conseil municipal avant les élections de mars prochain. En meneur de l’opposition : le milloniste Amaury Nardone, qui est intervenu sur la quasi-totalité des dossiers. Prenant même les temps de parole de l’UMP, dont les élus ont été complètement absents lors de ce dernier conseil. Au grand regret d’ailleurs de l’UMP Marie-Chantal Desbazeille, qui estime qu’il n’y a plus d’opposition UMP à Lyon. Amaury Nardone a donc été le chef de file de l’opposition pendant près de 4 heures, en lançant à plusieurs reprises des attaques contre le maire socialiste sortant, Gérard Collomb. En lui reprochant de refuser le débat et en lui conseillant "de sortir de son rôle de maire pour enfin endosser le costume de candidat à la mairie". Mais Nardone a également remis en cause le rapport sur les taux d’imposition à Lyon. Malgré un bilan plutôt positif présenté par Yvon Deschamps, l’adjoint aux finances, l'élu milloniste estime que "les dépenses de personnel de la ville ne sont pas maîtrisées et que la gestion de Collomb manque de transparence". Même constat sur la hausse des effectifs du personnel municipal, alors que "le taux d’absentéisme avoisine les 11%, soit 23 jours non travaillés par an et par agent". Enfin, Nardone a dénoncé les coûts de rénovation du stade de Gerland et de sa pelouse, près de 1 million d'euros, "pour un stade qui sera bientôt vide", puisque l'OL devrait jouer d'ici 2011 dans son nouveau stade à Décines. A noter que trois élus ont été applaudis par le conseil municipal, car ils se retirent après plus de
Rillieux : le candidat UMP opéré
Jean-François Debiol, le candidat UMP à la mairie de Rillieux, a été hospitalisé en urgence pour se faire retirer un anévrisme, c’est-à-dire une poche de sang formée dans une artère, ce qui crée une pression sanguine trop forte et qui peut être mortelle en cas de rupture. Une opération qui nécessite au moins deux semaines de convalesence. Mais Debiol, 46 ans, a décidé de rester candidat pour les municipales qui sont dans moins d’un mois. Et il a demandé à ses colistiers de poursuivre la campagne à Rillieux. Mais c'est un coup dur pour l'UMP, qui tente de ravir cette ville détenue par le socialiste Renaud Gauquelin.
Municipales : des équipes renouvelées
Le maire de Lyon a imposé un important renouvellement au sein de son équipe malgré certaines résistances. Et Perben compte faire de même.
Vesco prend la place de Kimelfeld
David Kimelfeld, qui était candidat sur les listes de Gérard Collomb dans le 4e arrondissement, a été relégué de la 3e à la 5e place. Il a en effet dû laisser sa place au Modem Gilles Vesco, qui a rejoint l’équipe du maire sortant après le ralliement de Geourjon à Perben. Mais Kimelfeld ne semble pas en vouloir à Collomb : “On ne peut pas adhérer à cette stratégie d’ouverture puis être contre quand on est soi même concerné” a-t-il déclaré.
Le Modem présente ses têtes de listes
Eric Lafond, qui a présenté vendredi ses candidats dans les 9 arrondissements lyonnais mais aussi son programme, espère dépasser les 10% aux municipales.
Amaury Nardone : "Nous ne sommes pas des repoussoirs !"
L’alliance entre l’UMP et les millonistes a été très critiquée, notamment par un certain nombre de centristes qui ont préféré rejoindre les listes de Gérard Collomb. C'est le cas de la conseillère régionale Anne-Sophie Condemine, qui avait refusé de s'allier avec Dominique Perben à cause de la présence sur les listes UMP d'Amaury Nardone, le leader des millonistes au conseil municipal de Lyon. La réaction de ce fidèle lieutenant de Charles Millon. Amaury Nardone : “On n’est pas des repoussoirs, comme en témoigne notre score aux municipales de 2001. De plus, beaucoup de Lyonnais se reconnaissent dans notre action au conseil municipal. Et contrairement à ce qu’a déclaré Michel Noir, l’élection municipale à Lyon ne se gagnera pas au centre mais par l’union de toute la droite et du centre. D’ailleurs, sur nos listes, il y a quand même l’ancienne tête de liste du Modem, Christophe Geourjon. Alors qu'Anne-Sophie Condemine ne représente qu'elle-même. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, nous sommes dans une position difficile car on est des challengers. Et on souffre de la baisse de popularité de Nicolas Sarkozy. Mais rien n'est joué. Les seules batailles perdues sont celles qu’on n’a pas livrées."
Ségolène Royal en renfort à Villeurbanne et Vaulx-en-Velin
A trois semaines des élections municipales, Ségolène Royal est venue apporter son soutien à Hélène Geoffroy, tête de liste socialiste à Vaulx-en-Velin et à Jean-Paul Bret, l’actuel maire PS de Villeurbanne. Nicolas Sarkozy cherche à transformer ce scrutin local en un combat national et elle semble bien décidée à lui répliquer sur ce terrain en surfant sur l’effritement de la côte de popularité du président de la République. L’ex-canditate PS à l’élection présidentielle est donc allée à la rencontre des habitants des quartiers sensibles de ces deux communes de l’Est lyonnais. “Je suis avec vous, je ne vous abandonne pas”, a lancé à plusieurs reprises Ségolène Royal en expliquant que “le vote pour ces élections municipales doit être un vote d’espérance face à l’inertie du gouvernement actuel”. Elle était accompagnée de Jean-Jack Queyranne, le président PS du conseil régional, Najat Belkacem, sa porte-parole pour la présidentielle, et Christiane Demontes, la première sécrétaire fédérale du PS. Ce qui a provoqué un attroupement aux cris de "Ségolène présidente !" Mais dans le quartier des Buers, à Villeurbanne, quelques militants Modem sont venus perturber la visite en reprochant notamment à Ségolène Royal d’être venue pour "son intérêt personnel et non pour aider les gens des banlieues" car elle est ensuite allée dédicacer son livre “Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous”. Une manière pour le candidat Modem Richard Morales, de rappeler que la gauche devra compter avec
Modem : Vesco allume Lafond
Sur son blog de campagne, le centriste Gilles Vesco, qui a rejoint les listes de Gérard Collomb, critique durement Eric Lafond, la nouvelle tête de liste du Modem à Lyon qui avait demandé d'exclure du parti ceux qui avait fait "le choix de leur carrière personnelle". "Pour l'élu démocrate que je suis, ces oukases en provenance d'un nouvel adhérent, arrivé il y a à peine quelques mois au sein de notre famille politique, ont quelque chose d'un peu surréaliste" explique le vice-président du Grand Lyon, en ajoutant : "Je privilégie définitivement un choix clair et pragmatique pour les électeurs à une candidature qui, sous couvert d'indépendance et de liberté, renvoie dos à dos deux candidatures qui ne se valent pas. (...) Pour moi, comme pour mes amis, Gérard Collomb ou Dominique Perben, ce n'est pas bonnet blanc et blanc bonnet…" Mais Gilles Vesco dénonce également la stratégie d'Eric Lafond : "La véritable indépendance et la véritable liberté d'un parti est celle de pouvoir agir et de peser sur les choix de la collectivité. Ce que ne permet pas bien sûr l'absence d'élus pour le Modem."
Situation politique tendue à Corbas
Trois listes se présentent pour les élections municipales à Corbas. Mais les alliances posent problèmes. Une situation tendue. Trois listes se présentent à Corbas : une liste de gauche menée par Thierry Butin, un agriculteur de 50 ans, une liste UMP menée par le maire sortant André Sardat et une liste de rassemblement centriste soutenue par Michel Mercier et menée par Pascale Dehard, qui est dans l’opposition depuis 7 ans. Gauche et centre devaient s’allier pour contrer André Sardat, qui brigue un troisième mandat. "Mais la gauche ne nous proposait pas assez de postes à responsabilités” explique Pascale Dehard, qui a donc décidé de refuser cette alliance. En ajoutant : “Cette alliance, c’était plus une façon pour Butin de nous empêcher de présenter une équipe centriste qu’une réelle volonté de nous intégrer dans un programme commun”. Du coup, Pascale Dehard a tendu la main à d’anciens colistiers du maire sortant, dont Joël Cas, l'adjoint aux sports. “Ça ne plaît pas à la liste de gauche qui nous accuse de nous politiser à droite. Mais eux se sont bien radicalisés à l’extrème gauche en intégrant des communistes à leur liste !” s’énerve Pascale Dehard. Et pendant ce temps, André Sardat a perdu quatre de ses principaux conseillers qui ont rejoint la liste centriste, en protestant contre "l’immobilisme" du maire.
Patrick Huguet : "Perben peut encore gagner !"
Président du groupe UMP au conseil municipal et maire du 3e arrondissement, Patrick Huguet croit encore aux chances de victoire de son candidat malgré des sondages très défavorables.
Saint-Priest : "Nous ne voulons plus de Martine David"
Candidat du Modem pour les municipales à Saint-Priest, Habib Darwiche présente une liste d’ouverture. Interview.
Jean-Paul Delorme : "Michel Mercier serait le bienvenu à l'UMP !"
Michel Mercier et Dominique Perben avaient négocié en coulisse pour éviter l'affrontement entre les centristes et l'UMP aux cantonales. En vain. Ce que regrette Jean-Paul Delorme, conseiller général UMP de Sainte-Foy-lès-Lyon.
Le maire de Givors reçu par Xavier Bertrand
Le maire communiste de Givors, Martial Passi, sera reçu lundi prochain à Paris par le ministre du travail Xavier Bertrand. En tant que coordinateur du collectif national des villes concernées par la suppression du conseil des prud’hommes, Martial Passi doit remettre au ministre l’ensemble des lettres de soutiens, des pétitions et des témoignages recueillis pendant les 3 mois de concertation. Ce collectif, qui rassemble 42 communes françaises et 26 conseils des prud’hommes, entend défendre ces institutions judiciaires, menacées de fermeture par la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati. Et il demande notamment à Xavier Bertrand d’attendre 2013, date des prochaines élections prud'homales, avant de décider de la fermeture définitive de ces conseils.
Jean-Louis Borloo à Lyon… 20 minutes
Pour soutenir Fabienne Levy, tête de liste de Dominique Perben dans le 1er arrondissment, le président du parti radical Jean-Louis Borloo était de passage à Lyon mardi après-midi. Une arrivée en grande pompe, entourée de dizaine de photographe, mais un discours plié en vingt minutes. Tour à tour, Dominique Perben, Jean-Louis Borloo et Fabienne Levy ont pris la parole. Tous les trois ont répété être "fiers de vouloir œuvrer pour les habitants du 1er arrondissement de Lyon". Borloo a salué Fabienne Levy à sa manière : "C’est une femme atypique et une emmerdeuse qui a toutes les qualités pour réussir à convaincre les électeurs du 1er à voter pour elle". Dominique Perben, plus soft, s’est dit "satisfait du dynamisme de Fabienne qui fait un boulot fantastique". Et tous ont dit vouloir s’engager pour le développement durable. Puis Borloo est reparti pour Paris sans même laisser le temps aux journalistes de poser la moindre question…
Décines : une liste anti-stade aux municipales
L'association Carton rouge, créée il y a environ un an pour dénoncer le "projet pharaonique OL Land" à Décines, a décidé de lancer sa propre liste aux municipales dans cette commune de l'est lyonnais. Baptisée "Les Décinois en mouvement", cette liste conduite par Francisco Martinez, adhérent du Modem, sera composée de personnalités issues de la société civile, dont certains sont encartés au PS, à l'UMP ou au Modem, comme le conseiller municipal Azedine Haffar. Son objectif : empêcher la construction du stade de 60 000 places de l'OL à Décines, car c'est un "danger qui entraînera inévitablement une dégradation de notre qualité de vie, avec des impacts forts sur la circulation et l'environnement". Aux municipales à Décines, cette nouvelle liste affrontera notamment la liste menée par le maire PS Pierre Credoz, qui est un farouche défenseur du stade. Et la liste UMP de Jean-Paul Repiquet, qui a une position plus nuancée sur ce dossier : "Je délivrerai le permis de construire seulement si j'ai un engagement écrit de tous les partenaires, que les infrastructures d'accès seront terminées avant l'inauguration du stade. Sinon, je m'opposerai à sa construction", affirme Repiquet.







