Violences urbaines : vers un "centre d'entraînement commun" police-gendarmerie
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a évoqué, lundi 22 octobre à Lyon, la réalisation d'un "centre d'entraînement commun" police-gendarmerie pour lutter contre les violences urbaines. La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie inaugurait, lundi 22 octobre, le nouvel hôtel de police de Montluc à Lyon. MAM en a profité pour avancer le projet "d'un centre d'entraînement commun à la lutte contre les violences urbaines”. Cela, a-t-elle dit aussi, "dans l'optique du développement des standards européens". Selon son entourage interrogé sur ce point précis, il s'agit "d'essayer de faire en sorte que le savoir-faire français, dans ce domaine, et dans celui du maintien de l'ordre, soient repris en compte dans d'autres pays". La ministre a également souhaité "un rapprochement des formations" police-gendarmerie. "La formation des personnels de soutien (administratifs, techniciens) sera mutualisée", a-t-elle indiqué. Concernant la future Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devant regrouper à terme DST (contre-espionnage) et Renseignements généraux, la ministre a précisé que "certaines missions qui étaient assurées" auparavant par les RG le "seront (...) par d'autres directions" de la police, telle celle de la Sécurité publique "pour l'information locale, le renseignement de terrain en matière de délinquance, les violences urbaines, les phénomènes de bandes ou les manifestations".
Le pédophile de la Tête d'Or condamné à 15 ans de prison
Arezki Maiouch, 33 ans, a été condamné vendredi 19 octobre à une peine de 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Rhône. Il était jugé depuis mercredi 17 octobre pour sept agressions commises sur des enfants de 5 à 11 ans lors des faits, entre 2004 et 2005. "Vous avez affaire à quelqu'un qui a une parfaite conscience du mal fait aux enfants, ce qui ne l'empêche pas de passer à l'acte", a indiqué l'avocat général, Christian Ponsard, dont les réquisitions ont été suivies par les jurés. L'enquête avait débuté le 20 mars 2005 après la disparition au Parc de la Tête d'Or, à Lyon, d'une fillette de cinq ans que Maiouch avait séquestrée chez lui à Saint-Genis-Laval, en banlieue lyonnaise, pour l'agresser sexuellement par des attouchements et la photographier nue. Il l'avait abandonnée le lendemain dans une zone pavillonnaire près de son domicile. Arrêté le 18 mai, il reconnaissait les faits et six autres agressions pédophiles commises entre novembre 2004 et mai 2005. A lire également : Des enfants racontent leur calvaire Le pédophile de la Tête d'Or face à la justice
Un réseau de faux permis de conduire démantelé à Lyon
Un fonctionnaire de la Préfecture du Rhône était au cœur de ce réseau pour falsifier des documents officiels. 35 personnes ont été interpellées.
Procès du pédophile de la Tête d'Or : des enfants racontent leur calvaire
Jugé jusqu'à demain par la cour d'assises du Rhône pour des agressions pédophiles en 2004 et 2005, Arezki Maiouch, 33 ans, a été confronté hier au témoignage de sept garçons et filles, âgés de 5 à 11 ans au moment des faits. "J'ai dit à ma mère: je me suis fait violer et elle a pleuré", a déclaré Matias qui avait été agressé à 11 ans dans le hall de l'immeuble où il habitait, le 1er janvier 2005, à Lyon. "Il m'a attrapé par l'épaule et m'a dit +tu fais ce que je te dis ou je te pète la gueule+", a ajouté Matias qui assure avoir été forcé de pratiquer une fellation à son agresseur. Dévisageant longuement l'accusé, qui a alors baissé les yeux, Matias a ensuite déclaré qu'il voulait que Maiouch soit "puni" et a avoué "avoir de la haine et l'envie de le tuer". Arezki Maiouch avait créé une véritable psychose à Lyon il y a deux ans. Le 20 mars 2005, il avait enlevé une fillette de cinq ans au parc de la Tête d'or. L'accusé l'avait conduit à son domicile de Saint-Genis-Laval. Il l'avait déshabillée, douchée et fait manger devant un dessin animé puis un film porno, avant de se livrer à des attouchements. La jeune victime avait été abandonnée le lendemain dans un lotissement de Saint-Genis-Laval. Arezki Maiouch avait été arrêté deux mois plus tard. Inconnu des services de police, il avait alors reconnu avoir agressé six autres enfants. Et avait affirmé être « responsable » de ses actes. A lire également : L'e
Mort de Robert Boulin : le parquet refuse de rouvrir l'enquête
Le procureur de la République de Paris a refusé de rouvrir l’enquête sur la mort de Robert Boulin. Ministre du travail sous Raymond Barre, Robert Boulin avait été retrouvé noyé dans un étang de Rambouillet en région parisienne le 30 octobre 1979. La justice avait conclu à un suicide. Mais sa fille, Fabienne Boulin-Burgeat, soutient au contraire que son père a été assassiné. Elle s’appuie notamment sur un témoignage affirmant que Raymond Barre, Premier ministre à l’époque, avait appris le décès de son ministre avant que le corps ne soit découvert. Ce témoignage a été publié dans un livre enquête de Benoît Collombat paru en avril, “Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin”.
Crash du Mont Saint-Odile : début du procès en appel
Le 20 janvier 1992, le crash de l'A320 Lyon -Strasbourg avait fait 87 morts. Six prévenus comparaissent devant la cour d'appel de Colmar pour homicides et blessures involontaires.
Le pédophile de la Tête d'Or face à la justice
Arezki Maiouch, 34 ans, est jugé du 17 au 19 octobre par la cour d’assises de Lyon pour avoir agressé sept enfants.
Carte judiciaire : "Une réforme nécessaire"
L’avocat lyonnais François Saint-Pierre défend la réforme de la carte judiciaire annoncée par la nouvelle garde des sceaux Rachida Dati.
7 à 13 ans requis contre le gang de la souris verte
Le procès du "gang de la souris verte" s'est terminé jeudi 11 octobre. Le procureur de la République Christophe Barret a requis des peines allant de 7 à 13 ans de prison contre les 15 prévenus, en résumant les cinq caractéristiques de cette bande : "le professionnalisme" dans le choix des équipes, "l'expérience" des cerveaux de l'opération, "l'efficacité" du gang et "la persévérance dans le temps", mais aussi "les erreurs de débutants" qui ont permis l'arrestation de ces 15 prévenus. Le jugement a été mis en délibéré. Lire l'enquête publiée en juillet 2006 dans Lyon Mag
"L'Airbus n'était pas au top de la sécurité"
En mai 2006, au moment du procès du crash de l’Airbus Lyon-Strasbourg devant le tribunal correctionnel de Colmar, Lyon Mag avait Interviewé Me Diego Spinella, qui défend la famille d’une victime.
L'ETA derrière un vol de produits chimiques à Saint-Etienne
Quatre personnes masquées et armées, soupçonnées d'appartenir à l'ETA, ont dérobé mercredi 10 octobre des produits chimiques pouvant entrer dans la composition d'explosifs, dans une usine à Lorette, près de Saint-Etienne. "Le mode opératoire est conforme à celui utilisé par les membres de l'ETA", l'organisation indépendantiste basque armée, a indiqué jeudi 11 octobre une source judiciaire. Une déclaration qui fait suite au vol, mercredi soir dans l'usine Labema, une entreprise qui fabrique des produits chimiques à Lorette, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Etienne, de plusieurs centaines de litres d'un produit pouvant entrer dans la composition d'explosifs, ainsi que des ordinateurs contenant leurs formules chimiques. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris et à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon. Jeudi, les accès à l’usine étaient bouclés par une dizaine de policiers. Située dans une rue en cul-de-sac, l'usine est coincée entre l'autoroute A47, qui relie Lyon à Saint-Etienne, et la voie ferrée. Radicalisation Selon les premiers éléments de l'enquête, deux femmes se sont présentées mercredi vers 17h45 dans l'usine, où elles ont braqué le directeur qui était seul à ce moment-là. Avec l'aide de deux hommes, elles l'ont ligoté. Les braqueurs ont chargé 400 bidons de cinq litres de nitro-méthane dilué, beaucoup moins efficace pour fabriquer des explosifs que sa version pure, avant de prendre la fuite à bord de deux véhicules de la société. Selon le mai
Insolite : Il vole 450 bouteilles de champagne pour ses fiançailles
Un homme de 20 ans a été arrêté dans la région lyonnaise après avoir volé 74 cartons de bouteilles de champagne qu'il entendait ouvrir pour ses fiançailles en décembre. Décrit comme sans histoire et issu "d'une bonne famille" par les policiers, il avait profité de son emploi de chauffeur-livreur pour "détourner" le chargement à son profit.
Revue négationniste : Glize encourt de la prison ferme
Jugé mardi 9 octobre pour provocation à la haine raciale, Richard Glize qui avait distribué une revue antisémite à l’Université Lyon 3, risque une peine de prison ferme. Richard Glize, 54 ans, ne s’est une nouvelle fois pas présenté devant le tribunel correctionnel de Lyon qui le jugeait aujourd’hui pour avoir distribué une revue antisémite dans l’enceinte de l’Université Lyon 3 en décembre 2004. Cet ancien instituteur originaire de Pau avait distribué une vingtaine d’exemplaires de sa revue “Livre de philosophie culturelle”, peu de temps après l’affaire Gollnisch. Cette affaire avait été révélée suite à la plainte déposée par l’association de lutte contre le négationnisme Hippocampe en mai 2005. Le procureur, qui a considéré son statut d’ancien instituteur comme une circonstance aggravante, a requis de la prison ferme. L’avocat Me Alain Jakubowicz, qui représentait la Licra, l’Uejf et Hippocampe, a lui réclamé 5 000 euros de dommages et intérêts par partie civile. L’Université Lyon 3 qui s’est également portée partie civile, a réclamé 1 euro symbolique. Le jugement sera rendu le 4 décembre.
Le "gang de la souris verte" devant la justice
Arrêtés en mars 2006, des braqueurs avaient trouvé une formule miracle pour éviter que les billets volés soient couverts d’encre après le déclenchement du système de sécurité des valises de transport. 15 prévenus sont jugés jusqu'à demain par le tribunal correctionnel de Lyon. Lire l'enquête de Lyon Mag
Le gang de la souris verte
30 mars 2006, 8 h 15. Jean et son collègue Mathieu, tous deux convoyeurs de fonds chez Securitas, garent leur Renault Master banalisé devant l’agence Banque populaire de Villefontaine, près de Bourgoin-Jallieu. Pour cette mission, ils utilisent des mallettes spéciales qui aspergent les billets volés d’une encre indélébile si on tente de les ouvrir de force. Après avoir vérifié les abords de la banque, Jean récupère les mallettes à l’intérieur de la banque avant de rejoindre son fourgon. Mais quand il ouvre la porte du véhicule, il se retrouve nez à nez avec à un malfaiteur cagoulé qui a pris en otage son collègue. Le braqueur saute sur le trottoir pour forcer Jean à monter dans le fourgon. Mais il glisse, car il vient de pleuvoir ! Jean en profite pour s’échapper. Un second braqueur, déguisé en plombier, tente de le rattraper, en vain. Du coup, il saute dans le fourgon, qui part en trombe avec à son bord son collègue Mathieu. Le convoyeur fonce jusqu’à une boulangerie où il prévient les gendarmes. Dans les minutes qui suivent, le plan “Milan” est déclenché. Des dizaines de gendarmes sont mobilisés alors qu’un hélicoptère décolle de Lyon. Rapidement, le Renault Master blanc est retrouvé abandonné dans une forêt, à Bonnefamille à 5 km de Villefontaine. Et Mathieu, le convoyeur de fonds qui a réussi à s’échapper, s’est réfugié dans une villa isolée dans les prés. Une patrouille de gendarmes appelée en renfort sur les lieux croise une Peugeot 807 rouge qui, à leur vue, fait demi-tour et accélère tout à coup. Ce qui leur semble suspect. S’en
Hôpital fermé : "Ne pas être pervers avec les pervers"
Nicolas Sarkozy a annoncé l’ouverture à Lyon d’un hôpital fermé pour pédophiles en 2009. Les précisions du Dr Lamothe, chef du service médico-psychologique régional de Lyon.
Sogelym : Le procès d'un système
Le procès Sogelym, qui s’est tenu à Lyon du 11 au 21 juin, a mis en lumière un véritable système d’abus de biens sociaux que les dirigeants de cette entreprise avaient mis en place.
Phinéas condamné à 20 ans de prison
Mickaël Tronchon, 27 ans, alias Phinéas, a été condamné à 20 ans de prison ferme par la Cour d’assises du Rhône pour l’agression de deux Maghrébins et la profanation du cimetière juif de Lyon au cours de l’été 2004. Les victimes. Au premier jour du procès, la première victime de Mickaël Tronchon, Chabaane Benrebai, un Villeurbannais de 36 ans, témoigne. Atteint d’une sclérose en plaques, il a été frappé à coups de hache en pleine rue. En larmes, il restera de longues minutes sans prononcer un mot. Avant de lâcher une seule phrase : “Il a cassé ma vie”. La lâcheté. Le lendemain, la Cour d’assises se penche sur la profanation du cimetière juif de Gerland. En attendant que la nuit tombe, Mickaël Tronchon s’était assis sur une tombe pour lire une nouvelle de Stephen King, l’écrivain d’histoires d’horreur. Sur la première page, les policiers retrouveront une annotation : “J’attends pour tagger un cimetière juif, j’ai honte”. Phinéas s’explique : “Je trouvais ça lâche de m’en prendre à des morts.” La partie civile s’indigne : “Attaquer un homme par derrière pour le tuer, ce n’est pas lâche ?” “Non. Peu importe la forme, c’est la finalité qui compte.” L’enfance. Les experts psychiatres expliquent l’origine de la haine de Phinéas pour les Arabes. “Son histoire est le berceau de sa personnalité” affirme le Dr Daniel Azjenberg, en précisant : “Sa mère était particulièrement raciste, il lui arrivait m
3 600 crus de cote-du-rhône volés
Un des plus importants viticulteurs de Chavanay, Yves Cuilleron, s’est fait voler 3 600 bouteilles de vin, tous des grands crûs : côte-rôtie, saint-joseph et condrieu. Le tout ayant une valeur d’environ 70 000 euros. Le cambriolage a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 septembre. En plus, ces bouteilles venaient d’être vendues et devaient être exportées en Europe et au Japon. Ce viticulteur s’est fait également voler les trois camionnettes garées dans son atelier : les cambrioleurs s’en sont servis pour transporter leur butin.
Saisie de jouets chinois contrefaits à Vaulx-en-Velin
Des jouets chinois contrefaits ont été saisis fin septembre. La police a découvert plusieurs milliers de consoles, poupées, écouteurs, ballons... dans un entrepôt de Vaulx-en-Velin. Dont beaucoup sont dangereux pour les enfants. Deux Chinois, gérants d’une petite entreprise d’import basée à Lyon, ont été interpellés. Ils écoulaient leurs contre-façons dans toute la région Rhône-Alpes.

