Ce lundi a eu lieu le Conseil métropolitain où les élus ont adopté, à l’unanimité, une délibération portant sur des études relatives à la réalisation d’une unité de méthanisation dans la station d’épuration de Pierre-Bénite.
Ce vote intervient dans un contexte géopolitique de guerre en Ukraine, qui a entraîné de fortes hausses des prix de l’énergie. Ce projet de méthaniseur permettrait alors d’augmenter l’autonomie énergétique du territoire métropolitain, tout en produisant de l’énergie renouvelable et donc d’améliorer le bilan du territoire en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
La Métropole de Lyon va donc investir dans ce futur équipement qui devrait permettre de méthaniser les 12 000 tonnes de boues issues de l’épuration des eaux usées et produire 48GWh/an de biogaz, ce qui permettrait d’alimenter 190 bus ou bennes à ordures ménagères, ou bien de chauffer 8000 logements pendant un an.
Par ailleurs, le projet prévoit également de valoriser le digestat issu de la méthanisation, "en privilégiant un retour au sol de cette manière riche en azote, qui se substituera aux engrais de synthèse".
Les élus écologistes entendent diminuer "notre dépendance à des ressources fossiles provenant de puissances étrangères et réduire le volume de boues à traiter", permettant ainsi de multiplier par huit, la production de biogaz issu des boues de station d’épuration de la Métropole de Lyon.
Avec un coût de l’investissement total estimé à 48 millions d’euros, ce projet pourrait être subventionné dans le cadre d’un contrat de plan Etat-Région par le Fonds européen de développement régional (FEDER) et par l’ADEME.
Bruno Bernard, président de la Métropole, a déclaré "espérer voir fonctionner ce méthaniseur d’ici cinq ans".
🌱 Pour des énergies renouvelables et locales, sans dépendance extérieure, la Métropole du @Grandlyon finance l'un des plus grands Méthaniseur de station d'épuration.
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) March 15, 2022
48 GWh/an de Biogaz, l'équivalent de 190 bus ou de 8000 logements et de l'engrais pour nos agriculteurs ✅ pic.twitter.com/knM2vphBWQ
Du gaz on en a plein le sous sol il suffit de forer, halte a l'imposture de la transition énergétique et du rechaufisme !
Signaler Répondrey a que par les pratiquants qu on aura des retours d informations objectifs:merci!
Signaler Répondrehttps://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/methanisation-le-plus-gros-projet-de-methaniseur-de-france-passe-mal-1,1,882308724.html
Signaler RépondreIls ont déjà toute une équipe de TdC à la Mairie et à la Métropole... Faut juste trouver le stockage !
Signaler RépondreEn effet pas sur que la magie soit la solution adéquate.
Signaler RépondreBref pour méthaniser des boues il faut un peu d'électricité pour les pompes qui injectent les boues dans les digesteurs mais pas plus que si les boues n'étaient pas envoyer en méthanisation
Pour les besoins de chauffage, il y est possible de récupérer de la chaleur fatale sur le site ou de consommer une petite partie du biogaz produit (5 à 10%).
Logiquement la production de gaz annoncée tient compte de cette autoconsommation.
Projet existant depuis quelques années...
Signaler RépondreIl n'avait juste pas été voté les crédits.
? Certainement pas : nulle part on n'apprend comment cette méthanisation se fera. Or il faudra de l'énergie pour cela, ou bien croyez-vous à la magie ?
Signaler RépondreApprenez à lire et à faire fonctionner vos deux neurones.
J'ai un doute :
Signaler Répondre* Soit la production de biogaz est surestimé à partir de 12 000 t/a de matière sèche
* Soit le tonnage de boues est plus important que celui qui est annoncé
Attendons de voir si les chiffres sont confirmés.
MDR
Signaler RépondreC'est dans le troisième paragraphe.
Signaler RépondreApprenez donc à lire
Ça paraît bien MAIS quelle énergie en quelle quantité pour cette méthanisation ?
Signaler RépondreÉvidemment, ce n'est pas indiqué. Il faut croire que ça se fait par l'opération du Saint-Esprit...
Ces gens s'adressent décidément aux esprits simples.
Il est grand temps de préserver l’énergie comme notre bien commun afin d’empêcher sa privatisation, de permettre sa transition et d’assurer une égalité d’accès à celle-ci.
Signaler RépondreFixons un nouveau cap politique, pour une transition énergétique plus juste socialement et donc réellement écologique.
C’est le moment d'agir pour relever le défi climatique et poser les fondements d’une société plus juste, plus harmonieuse, qui protège la biodiversité et préserve le vivant pour le futur possible pour nos chers bambins
C'était ma première réaction aussi, du coup j'ai fait un calcul coin de table :
Signaler Répondre- Un foyer moyen dépense autour de 1000 € / an de gaz pour le chauffage (tarifs 2021... pas trouvé de chiffres 2022)
https://energie-reduc.com/economies/consommation-moyenne-gaz
- Donc ces 8 000 foyers dépensent 8 M€ / an en gaz
- Admettons qu'il y ait 50% de charges d'entretien, amortissement etc, l'installation serait rentabilisée en 12 ans (12 * 8 = 96 M€ * 50% = 48 M€) ?
Ce 50% est une grosse hypothèse, peut-être un spécialiste qui passe dans le coin peut nous aider ?
Ça ne va pas permettre la baisse des prix par contre, 48 millions pour chauffer l’équivalent de 8000 logements… le temps que ce soit rentable avec l’entretien etc…
Signaler RépondreIl y'avait le GPL qui n'a pas eu le droit à son heure de gloire en France...
Signaler RépondreJ'avais des camarades de chambrée à l'armée qui généraient beaucoup de gaz la nuit.
Signaler RépondreBonne réalisation c’est tellement rare qu’il faut le soulignet.
Signaler RépondrePar contre le langage propagandiste vantant l’indépendance énergétique c’est de trop, mais l’orgueil est leur caractéristique première
La partie épandage des digestats n'est pas garantie. ils sont considérés comme déchets et doivent obtenir une dérogation pour épandage. Vu l'origine urbaine j'ai des doutes sur leur qualité . A suivre
Signaler RépondreVoilà, des voitures au gaz où l'on fait la recharge en 5mn en station service comme avec l'hydrogène !
Signaler RépondreNon ? On continue comme des ânes avec l'électrique où personne ne pourra recharger ?