Domicile de Bruno Bernard tagué : gauche et droite soutiennent le président de la Métropole de Lyon

Car des militants d'ultragauche ont tagué son domicile et menacent de dévoiler publiquement l'adresse du président de la Métropole de Lyon s'il procède à une nouvelle expulsion de squat.

A gauche comme à droite, les élus condamnent cette action et apportent leur soutien à l'écologiste.

"Les actes d’intimidation à l’encontre de Bruno Bernard doivent être condamnés sans réserve. J'adresse mon soutien à Bruno Bernard, président de la Métropole, face à ces agissements inacceptables", a réagi le maire de Lyon Grégory Doucet.

Le sénateur Les Ecologistes du Rhône Thomas Dossus condamne également et apporte son "soutien face à ces actes inacceptables. Le débat public sombre dans l'agression et la violence. Tout ceci finira mal sans sursaut républicain".

"Notre engagement contre le mal logement ne sera jamais entravé par les intimidations ni les violences. Tout mon soutien amical à Bruno Bernard face à cette intrusion intolérable qui nuit à la cause du droit au logement", a commenté son vice-président au Logement Renaud Payre.

Le maire LR de Bron Jérémie Bréaud apporte son "soutien républicain à Bruno Bernard. Malgré toutes nos oppositions, rien ne saurait justifier cette violence inacceptable".

Sébastien Michel, maire LR d'Ecully, a aussi fustigé le chantage des activistes anti-expulsion : "Les menaces et autres intimidations de groupuscules d’extrême-gauche à l’encontre des élus jusque dans leur vie privée sont intolérables. S’ils veulent s’opposer, en démocratie, qu’ils le fassent à visage découvert et dans les urnes !"

"Soutien total à Bruno Bernard. Les intimidations et les atteintes à la vie privée d’un élu sont intolérables. Rien ne justifie de tels agissements", a commenté Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement de Lyon.

Les groupes de la majorité à la Métropole de Lyon (Ecologistes, socialistes, communistes, insoumis et Voix commune) ont publié un communiqué commun, rejetant les "menaces intolérables" dont a été victime Bruno Bernard. "En utilisant la menace, ces individus desservent totalement la cause qu'ils prétendent défendre et se trompent de combat", poursuivent-ils. Et de conclure : "La crise du logement nécessite une mobilisation et des solutions collectives qui peuvent se traduire par l'interpellation et le dialogue avec les représentants élus, mais jamais par des menaces individuelles et intimidations indignes".

Même Jean-Michel Aulas, ancien président de l'OL et possible candidat aux municipales à Lyon, a réagi : "On peut contester une politique, jamais menacer un homme. Quand la violence remplace l’argument, c’est la République qu’on abîme. J’ai toujours cru au débat, jamais à l’intimidation. On peut ne pas être d’accord, mais on se parle, on construit, on avance. Lyon mérite mieux que la peur. Lyon mérite le dialogue".

Des personnalités politiques non-lyonnaises comme le député LFI Aurélien Taché, la sénatrice Mélanie Vogel ou la députée écologiste Sabrina Sebaihi ont aussi soutenu Bruno Bernard après cet épisode.