L’université Lumière Lyon 2, pilier des sciences humaines et sociales dans la région et au-delà, jouit d’une histoire riche et d’une offre de formation diversifiée. Mais derrière la façade institutionnelle, la faculté née sur les cendres de mai 68 fait face à une réputation contrastée, tiraillée entre excellence académique et critiques récurrentes sur ses conditions d’études, sa gestion et son climat interne. L'établissement aux 27 000 étudiants est-il réellement en train de dériver dans une forme d'islamo-gauchisme ? Ou s'agit-il d'une répression à peine masquée d'une droite exaspérée ?
Notre numéro n°213 est également disponible dans le cadre d'un abonnement au format papier, ou à la vente en ligne, sur le site de notre partenaire Via Presse.
Au sommaire de ce numéro de juin 2025 :
- L'Université Lyon 2 est-elle une cause perdue ?
- Pourquoi la Jeune Garde pose-t-elle problème ?
- La pré-campagne de Grégory Doucet sur les deniers publics
- Lyon Femmes : Céline Roy, sa méthode pour rester en forme
- Lyon Restaurants : rencontre avec la cheffe Mariana Roffiel
- Lyon Foot : qui va faire ses valises cet été à l'OL ?
Bonjour,
Signaler RépondreJe me permets de réagir à votre message, car il repose sur une vision pour le moins réductrice — et épistémologiquement discutable — de ce que sont les sciences, et notamment les sciences humaines et sociales.
Affirmer que « ce ne sont pas des sciences », c’est ignorer ce qui définit fondamentalement une science : non pas son objet (qu’il soit physique, chimique, social ou psychologique), mais sa méthodologie.
Une démarche scientifique repose sur plusieurs principes essentiels :
- La falsifiabilité (Karl Popper) : une hypothèse ou une théorie doit pouvoir être testée, et potentiellement invalidée. En sciences sociales, cela signifie que nous construisons des modèles explicatifs ou interprétatifs qui peuvent être confrontés au réel et à ses variations.
- La reproductibilité : une recherche doit être assez rigoureuse et transparente pour qu’un autre chercheur puisse en reproduire le protocole et vérifier les résultats.
- La minimisation des biais : via des protocoles précis, des méthodes d’échantillonnage, des analyses croisées (quantitatives et qualitatives), et une explicitation constante des conditions de production de la connaissance.
- L’objectivation : le savoir scientifique vise à dépasser les impressions ou jugements personnels pour produire des connaissances validées par la communauté de recherche, selon des critères partagés.
Ces principes ne sont pas propres aux seules mathématiques ou à la physique : ils structurent aussi les sciences humaines et sociales, qui adaptent leurs outils à la complexité de leur objet (les sociétés, les comportements, les institutions, les représentations…).
En tant que chercheur, je participe à des projets interdisciplinaires mêlant médecins, philosophes, psychologues, économistes, et sociologues, qui visent à améliorer les prises en charge des patients dans les services hospitaliers, ou à réfléchir aux dimensions éthiques de la santé. Ces projets sont non seulement rigoureux méthodologiquement, mais ils sont aussi concrets, appliqués et essentiels pour faire évoluer les pratiques médicales, en tenant compte des facteurs humains, sociaux, culturels et institutionnels.
Je vous invite à vous demander si, dans une situation de vulnérabilité ou de maladie, vous ne seriez pas heureux de savoir que vos médecins travaillent main dans la main avec des chercheurs en éthique, en psychologie sociale ou en sociologie pour penser des soins plus humains, plus justes, mieux adaptés aux réalités vécues par les patients.
Il ne s’agit pas ici d’une affaire d’opinion ou de prestige disciplinaire, mais d’un rappel fondamental : la science, ce n’est pas une étiquette, ni une hiérarchie. C’est une démarche de production de savoir fondée sur la rigueur, la méthode, la critique et la transmission. Et cette démarche, nous la partageons, nous travaillions sur des particules, des corps malades, ou des phénomènes sociaux.
sciences "dures" ou sciences "exactes" en effet le terme existe: mathématiques, physiques.
Signaler Répondrela philosophie, le sociologie, la psychologie etc etc on peut débattre sur le terme de "sciences".
pour moi il n'y a pas de "sciences sociales"
Vous avez déjà entendu parler des sciences molles et des sciences dures ?
Signaler RépondreLe système universitaire a toujours été un système corrompu déjà juste par le fait de la nomination par cooptation des professeurs
Signaler Répondreaprès si on rentre dans le détail du fonctionnement:
- élection des présidences cela pose problème car on a un système de clientélisme qui passe par la distribution d'argent très fléché
- multiplication des formations inutiles, en 20 ans on a vu se multiplier les formations BAC+5. Et on entend de plus en plus des étuduants BAC+5 qui ne trouvent rien comme boulot. Les prof pour la plupart ne connaissent rien à l'entreprise et promettent des choses ineptes
- choix des thématique. A t'on besoin d'autant de sociologues, psychologues etc etc ? si on veut réindustrialiser un pays cela passe en partie par des formations scientifiques de haut niveau et aussi des formations courtes spécialisées
- "Liberté Académique" c'est le Totem qu'oppose les facs aux décideurs et législateurs. Mais il faut savoir que cette fameuse "Liberté" n'existe pas c'est un mensonge. Les financements sont décidés en "petit comité" sur des orientations souvent idéologiques ... par exemple on voit se multiplier des recherches en "histoire décoloniale" . C'est de la pure perversité.
etc
etc
Non en fait le monde universitaire a été pris en main par des militants qui l'ont transformé en "contre pouvoir politique" . C'est la même chose avec le fameux totem de "L'Etat de Droit" il y a un "Etat profond" qui a détourné les concepts démocratiques a des fins politiques.
Ce qui est bien peut être de nos jours c'est qu'on commence à voir de plus en plus de personnes qui prennent conscience de ce "vol démocratique" . Il y a encore beaucoup de chemin car les défendeurs de cette "usurpation" les mêmes qui en bénéficient grassement les médias (souvent publics, et les papiers comme Le Monde, Libé etc etc), les Hauts fonctionnaires idéologisés (Conseil d'Etat, Conseil Constitutionnel etc etc) font tout pour protéger ce système corrompu (ils essayent de présenter un monde parallèle idéalisé selon la vision qu'ils ont de leur idéologie).
Sortir de ce système mis en place depuis plusieurs décennies sera très difficile
Les universités devaient être des lieux de libertés académiques, pour permettre une saine recherche de l'esprit, elles sont malheureusement devenues des ancrages idéologiques de gauche, de droite, d'extrême droite et d'extrême gauche. Pire, une marchandisation de la formation est en cours.
Signaler RépondreVu le niveau, il faudrait tout brûler ! Les locaux comme les pseudos étudiants...
Signaler RépondreLe désastre des universités et grandes écoles françaises qui il y a encore quelques années faisaient partie de l’élite !
Signaler RépondreQui voudra de ces étudiants incultes endoctrinés par l’islamogauchisme?
les sciences humaines ou sociales ne sont pas des sciences. Comme on travaille sur l humain ce sont des arts. Ce n est pas parce que on vous explique comment tenir un pinceau que vous serez un artiste peintre , vous pourrez rester un gribouilleur sans talent.
Signaler RépondreEt nettoyage de fond en comble.
Signaler RépondreA fermer?
Signaler RépondreOn a fait rentrer l'idéologie dans l'enseignement et on favorise cela alors que les élèves ne sont là que pour apprendre
Signaler RépondreDernière exemple en date : la minute de silence fait par une enseignante dans un collègue - lycée.
Inadmissible et en effet je suis clair un fonctionnaire qui désavoue son devoir de "neutralité" doit être radié. Il y a des règles strictes de la fonction publique, si nos fonctionnaires actuels "engagés" ne veulent pas les respecter alors qu'ils soient logiques et démissionnent à effet immédiat de la fonction publique.
L'argent public qui vient des impôts de TOUT les français doit il servir pour alimenter continuellement ses idéologues ? NON et NON
J'ai déjà mal de savoir qu'une partie de mes impôts participe aux 4 milliards de dotation du groupe France Télévision pour entendre en effet une "élite gauchiste caviar" crachée à la gueule du "petit peuple" qu'il faut rééduquer (je parlerais des animateurs producteurs millionnaires sur argent public).
Il faut nettoyer du sol au plafond les "étables d'Augias"
Je suis sûrement pas un Trumpiste loin de là .... mais voilà quand il dit que le système est vicié et corrompu il ne dit pas que des conneries !!
Lyon2 La Sorbonne etc ce sont des écoles a fabriquer des petits gauchistes incultes, surtout depuis qu’on a supprimé la culture générale à La Sorbonne, on rééduque les petits blancs afin d’en faire de bons petits talibans. Pour mémoire taliban veut dire étudiant, sympa la petite fabrique des futurs élites, pas pressée du tout de bosser avec ces petits freluquets extrémistes marionnettes des dogmatiques qui eux sont loin très loin d’être stupides.
Signaler Répondre