Une promesse linguistique, presque ironique, tant la gestion municipale actuelle ne donne pas franchement l’impression d’avoir affaire au couteau le plus aiguisé du tiroir.
Ici, on ne gouverne pas, on suit.
Le métro est arrivé – en grande pompe, avec les caméras, les discours, les selfies. La Métropole a livré la marchandise, et la maire, Marylène Millet, s’est contentée de couper le ruban.
Mission accomplie, photo prise.
Mais derrière les paillettes de l’inauguration, c’est toujours la même fumée qui monte : celle de la chaufferie biomasse, imposée par la Métropole, acceptée sans résistance, au détriment de la santé des riverains.
Projet fumeux estampillé "écologique" par Bruno Bernard et ses apôtres verts, la chaufferie crache surtout des particules fines. Et le plus étonnant, c’est que la maire – pourtant dans l’opposition métropolitaine – n’a pas levé le petit doigt. On l’attendait au combat, on la trouve en retrait. Plutôt que d’alerter, elle acquiesce. Plutôt que de défendre, elle coopère.
Une élue d’opposition qui n’oppose rien, si ce n’est un silence poli.
Et comme si cela ne suffisait pas, un élu de sa majorité se laisse aller à flirter de plus en plus ouvertement avec les thématiques de l’extrême droite. Ambiguïtés revendiquées, petits signaux bien sentis… et aucune réaction de la maire. Aucun rappel à l’ordre, pas même une prise de distance symbolique.
À ce niveau d’indifférence, ce n’est plus de la prudence, c’est de la complicité par omission. L’esprit de De Gaulle, lui, semble avoir pris la ligne B pour ne jamais revenir.
À Saint-Genis-Laval, la mairie n’imprime pas, ne décide pas, ne s’affirme pas. Marylène Millet traverse son mandat comme un figurant traverse une scène : sans texte, sans relief. Ce n’est pas une mairie, c’est un guichet. On y applique les directives métropolitaines, on y distribue les projets tout faits, on y sourit en espérant que tout passe. Pas de cap, pas d’échine, pas de vision.
Le métro est là, certes. Mais à quel prix ? En échange, les habitants ont hérité d’une chaufferie polluante, d’un maire absent, et d’une majorité de plus en plus confuse, entre soumission à la Métropole et glissements droitiers non assumés.
Voilà le bilan. Voilà le vrai visage de cette gestion : prudente jusqu’à l’effacement, passive jusqu’à l’abandon.
Et pendant que le bois brûle et que l’air s’épaissit, les habitants, eux, n’ont plus qu’à respirer. Et constater que, décidément, dans Saint-Genis-Laval, le génie s’est fait la malle.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
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Saint-Fons, ça rime avec abandon
Mais quelle crédibilité avez-vous pour critiquer ce qui se passe à Saint-Genis-Laval? Enlevez votre étiquette de conseiller municipal de Vénissieux, conseil municipal où vous n’êtes jamais présent.
Signaler RépondreBen oui, elle ne va pas être chez ceux qui paient des impôts.
Signaler Répondreje ne savais que j'avais à faire à Mme Soleil pour prétendre que je vis dans une cité, alors pour info peu importe où je vis mais je n'attends rien des politiques où autres, je suis entraineur d'une équipe de foot U13 et mon bonheur je l'ai à travers les supers moments que je vis avec mon équipe de foot et surtout à essayer et je dis essayer de leur inculquer de belles valeurs.
Signaler RépondreEn ce qui concerne la chaufferie, celui qui veut un plan précis des rues concernées par le passage des tuyaux
Signaler RépondreVous pouvez toujours vous faire voir. Et la chaufferie elle n'est pas chez les bourges de st genis mais dans le quartier huppé ! des Collonges
Bravo ! Ça c'est parlé ! Mais je ne sais si tous les droitardés et les gauchos que tu vises dans ton commentaire vont apprécier.
Signaler RépondreMais au fait, et toi, tu investis dans la vie de la cité ou tu te contentes de critiquer sur LM ?
Celui-là, c’est le Ménard de LyonMag, il a jamais rien fait ni rien prouvé mais il a son rond de serviette pour venir baver régulièrement sur la Métropole de Lyon. Le jour où il en dit du bien, il n’intéresse plus personne
Signaler RépondreFumée blanche ou noire ?
Signaler Répondreaprès avoir tapé sur Vénissieux, Vaulx en velin, Saint-fons, maintenant au tour de Saint genis Laval, monsieur présentez vous à une élection,faites vous élire et ensuite vous nous montrerez toutes vos capacités d'actions.
Signaler RépondreUn droitardé qui critique Farid alors que lui-même passe son temps dans les commentaires de LM pour débiner les écolos.
Signaler RépondreEt toi, guignol, c'est quoi ton bilan ?
Tu t'en cognes, MAIS tu cliques sur le lien de l'article, tu lis l’article (enfin, on espère vu que tu le commentes).
Signaler RépondreMoi quand un sujet ne m'intéresse pas, je n'ouvre PAS l’article, et par voie de conséquence ne le lis PAS.
C'est pas possible, celui-là a dû se faire piquer sa copine ou son pain au chocolat quand il était petit par un gars de la métropole. Comment peut-on être autant de mauvaise foi... et comment LyonMag peut-il lui laisser régulièrement une tribune ? Il a des dossiers, des sextape qu'il menace de sortir ?
Signaler RépondreIl est qui lui , qu'a t il fait de bien depuis qu'il est arrivé au monde ?
Signaler RépondreBaver sur toute les communes de la métropole et sur leurs élus , c'est la seule chose qu'il sait faire !
Et au BLED , comment ça se passe ?
Tu élèves des moutons ? Des porcs ? Des jajas
des chèvres ?
Explique nous ta vie un peu , à quoi es tu utile ?
Bravo la rédaction de lyonmag. Pas un chiffre, pas une source, pas un témoignage et la chaufferie n'est même pas en service. Faites des copier-coller de X ou de Facebook, vous gagnerez du temps et de l'argent pour la même qualité d'article.
Signaler Répondrela ville ou l'on fait des pistes cyclable obligatoire "pictogramme rond bleu' sur les trottoirs
Signaler RépondreHeu s'enflamme un peu là vu que : "la nouvelle chaufferie bois devait voir le jour d'ici 2026 à Saint-Genis-Laval" !!!!
Signaler RépondreEn réalité la maire a toujours était active que ce soit contre les choix de la préfecture ou la métropole qui souhaite revoir la voirie.
Signaler RépondreIci on suppose qu'il essaie de la décrédibiliser pour pouvoir y mettre en avant les pions de son parti politique.
C'est un édito ou un début de campagne électorale ?
Non mais ce mec a un dossier sur le boss de lyonmag bordel c'est incroyable, des fois j'a l'impression que ce site c'est son mur facebook, on s'en tamponne de ses avis et de sa vie en général.
Signaler RépondreUne petite chronique sur son propre bilan d'action dans la commune dont il est conseiller municipal peut être ?
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