Ce petit laboratoire de la bien-pensance écolo-gauchiste, dirigé depuis 2020 par Yasmine Bouagga (Les Ecologistes), est devenu en quelques années un exemple parfait de ce que donne une gestion idéologique déconnectée du réel.
Un quartier historiquement bouillant, devenu invivable
Le 1er, c’est un arrondissement qui a toujours eu ses tensions, son exubérance, son n'importe quoi, sa vie nocturne étrange. J’y ai moi-même passé des soirées, à l’époque, avec, je m'en rappelle encore, Romain Blachier aux platines, sans aucune blague.
Franchement ? Que des mauvais souvenirs. Ambiance poisseuse, regards menaçants, débordements systématiques. Et aujourd’hui, c’est pire : deux heures passées là-bas me vaudraient presque une prescription de psychologue. Ce n’est plus un lieu de sortie, c’est un test de résistance nerveuse.
Une agression avant minuit rue Romarin ? Cote à 1,20 sur Parions Sport. Le réel a dépassé la caricature.
Quand l’État se replie, les voyous s’installent
Trafic de stupéfiants, nuisances nocturnes, rodéos urbains, squats violents : les témoignages affluent. Et la mairie ? Elle organise des marches exploratoires, convoque des “ateliers de co-construction” et rédige des chartes du vivre-ensemble. Pendant ce temps, les habitants investissent dans des barres de sécurité et des sprays au poivre. Le réel, lui, n’a pas de badge militant.
Une ZTL pour faire taire les moteurs, pas les problèmes
Dans ce désastre, une seule mesure semble avoir un effet (modeste mais notable) : la Zone à Trafic Limité. Elle a freiné — un peu — les rassemblements grotesques de la pègre rhônalpine sur les places du 1er, où on louait des berlines allemandes pour faire vrombir les moteurs et tourner en boucle sur fond de rap bas de gamme. Du tuning mafieux version centre-ville. Depuis la ZTL, c’est un peu plus calme, mais ne nous faisons pas d’illusions : les moteurs se sont tus, pas les trafics.
Des restaurants de qualité... à la fuite organisée
Sous l’ère Collomb, le quartier avait entamé une mue : de vrais restaurants, des établissements de qualité, une clientèle qui relevait un peu le niveau. Tout cela a été méthodiquement détricoté. Ces restaurateurs, fatigués de l’insécurité, des incivilités, du chaos logistique, ont plié bagage. Remplacés par quoi ? Des snacks, des kebabs, du tacos sauce fromagère low-cost pour clientèle infantile ou avinée. Résultat : une uniformisation par le bas, et la disparition de l’ambiance conviviale qui avait timidement émergé.
Urbanisme militant, habitabilité sacrifiée
Piétonisations mal pensées, suppression massive du stationnement, livraisons cauchemardesques pour les commerçants : on ne gère pas un arrondissement, on applique une idéologie. Même les cyclistes s’y perdent dans ce labyrinthe d’aménagements discontinus. La ville apaisée ? Non. La ville à bout de nerfs.
Culture et écoles : le dogme avant tout
La culture locale est subventionnée, mais à condition d’être intersectionnelle, inclusive, décoloniale et parfaitement hermétique au grand public. Les écoles, elles, sont des laboratoires pédagogiques où l’on traque les stéréotypes de genre, mais où les fuites d’eau attendent leur tour. Les priorités sont claires : pas d’efficacité, mais des slogans.
La démocratie confisquée par les collectifs
Les conseils d’arrondissement sont devenus des cénacles militants où les décisions sont prises entre amis, avant d’être “validées” par une concertation de façade. Les citoyens critiques ? Réduits au silence ou à la relégation. Tout l’inverse de la démocratie participative promise.
Conclusion : un naufrage en direct
Le 1er arrondissement, jadis cœur vivant de la Presqu’île, devient le théâtre d’une gestion hors-sol. Quelques rustines utiles (comme la ZTL) ne masquent pas l’échec global. La maire semble plus soucieuse de satisfaire ses réseaux militants que de redonner vie à un quartier à bout de souffle. La gauche radicale rêvait d’un modèle. Elle a créé un repoussoir. Et pendant que les habitants ferment boutique, les idéologues continuent, imperturbables, à distribuer des tracts en demandant plus de tolérance.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Habitant et commerçant je vous remercie nous vivons un martyr et sommes sacrifié pour un dogme. Le chiffre d’affaire font comme neige au soleil , nous sommes certes fiers et gay mon ami et moi mais nous aimerions aussi pouvoir vivre .
Signaler RépondreEntre travaux , fermeture , plus de place pour les livreurs qui refuse de nous livrer ou demande un Franco ( minimum de commande ) doublé ou triplé …
Bref je suis de gauche et ecolo mais on me sucide à petit feu …
Pas de chance pour les bobos qui ont investi (spéculé) sur les pentes (un peu comme la Guille...) ...
Signaler RépondreTrès bon article ! Bravo
Signaler RépondreUne ZTL pour faire taire les moteurs...Pas les problèmes. Bravo je le vous la pique 😉
Signaler RépondreLe problème c'est pas eux, mais QUI en face d'eux.
Signaler RépondreÀ ton avis Macron a été élu et réélu parce qu'il était le meilleur des meilleurs ou parce qu'il était le moins mauvais du lot ?
Regarde où on en est, combien se présentent sur la ligne de départ en face des écolos ? Et qui dit quoi ? TOUT LE MONDE dit qu'il détient LA vérité, ces gens-là sont comme les Français dans leur ensemble, "oui à la démocratie mais uniquement si tu penses comme moi". En représentant 2% ils s'estiment légitimes et PERSONNE ne veut entendre parler de coalition, chacun dans son coin. Et après ils trouveront des excuses à la con comme la Covid, le froid, la chaleur, la pluie ou la grêle.
Faire le bilan des villes gérées par des écologistes depuis 6 ans.
Signaler RépondreA part être membre de la secte et adorer son "gourou" le bilan est assez clair: Grenoble, Bordeaux etc etc
On nous a préparé et conditionné pour vivre dans une société de "castes".
Cest tout à fait ça ! Bravo !
Signaler RépondreHa, ben, il vaut mieux clouer au pilori le messager plutôt que de s'en prendre aux racines du problème hein ?
Signaler RépondreUn peu facile !
ah.. ça fait mal, hein ! d appuyer là où les mots parlent des maux.
Signaler Répondrene vendons pas la peau de l ours avant de l avoir .......
Signaler Répondrerappelons nous que cette gauche débile, raciste et sectaire est arrivée là grâce à une abstention massive.
C est toute la ville qui part à la dérive
Signaler RépondreVotre analyse est bonne, mais il y aussi, dans cet arrondissement, des prolos(pas beaucoup), des vieux, des familles sans velo cargo,quelques resto sympa, pas vegan, un vrai quartier.
Signaler RépondreOn comprend mieux le positionnement politique (extrême gauche) de Romain Blachier si il trainait sur les pentes de la Croix Rousse la nuit dans les discothèques, ca devait s'envoyer des rails et de la poudre blanche, au final certains changent pas et le temps n'y fait rien.
Signaler RépondreLa prochaine municipalité va avoir du boulot pour déconstruire toute cette gabegie…avec plus un seul euro dans les caisses!
Signaler Répondreil est encore celui-là, à tout critiquer alors qu'il fait quoi ?
Signaler RépondreBelle description de cette gauche radicale qui radote lien social la main sur le cœur alors qu'elle est essentiellement créatrice d'exclusion, d’injustice et de haine.
Signaler RépondreA quand une émission ou chronique de Farid
Signaler RépondreAutre chose que le suce boule Blachier
Bonne description
Signaler Répondrej'habite le 1er arrondissement depuis plus de 25 ans, et malheureusement vous avez raison... un état de délabrement général... mais bientôt ça va changer... on va les faire dégager en mars 2026 cette majorité municipale 🤬🤬🤬
Signaler RépondreLa maire de cet arrondissement est davantage dans une démarche et méthode d'activiste que d'une véritable responsable publique.
Signaler RépondreMais du coup il faudra pas voter pour eux au prochaines élections..... à moins que les lyonnais soient totalement décérébrés...
Signaler RépondreTout est résumé avec clairvoyance. Bravo. Maintenant vivement 2026 pour ré oxygéner Lyon
Signaler Répondrepourquoi dans le clan LFI on entend que des caricatures et pas des gens comme vous ?
Signaler RépondreC'est le seul moyen pour vous ne de plus voir les electeurs de gauches populaire partir chez le RN.
c'est mon cas, et vous avez du boulot pour me faire revenir
Voici exactement ce que les écolos font de notre ville, il va falloir les dégager en 2026.
Signaler RépondrePas de chance pour les bobos qui ont investi (spéculé) sur les pentes (un peu comme la Guille...) ...perso je m'en tape , j'y ai vécu à la bonne époque !!
Signaler RépondreLa co-rédaction par l'IA est en revanche un peu trop perceptible à mon goût.
Signaler RépondreMr Ben Moussa j'espère sincèrement que vous saurez trouver un jour une paix intérieure. Cette colère et haine sans cesse pour tout , tout le temps... Vivement que vous sortiez un peu de votre canapé et que vous soyez élu, pour changer le monde qui va si mal ! à TOUT critiquer, vous perdez en crédibilité et justesse dans les combats...
Signaler RépondreLe peuple a hâte de vous voir aux manettes , vous qui êtes si clairvoyant et qui l'ouvrez bien trop . Heureusement que vous multipliez les actions de terrain en faveur de l'humain, tant de bénévolat, de don de votre personne pour autrui, d'idées aussi, puisqu'évidemment vous critiquez sans JAMAIS avancer de solutions ou même une simple petite idée. Faudrait il pour cela réfléchir, aller vers, et ne pas se cacher derrière son GSM à publier des vidéos dont la parole est bien moins fluide qu'à l'écrit ....
Toujours aussi corrosif, mais j'ai exactement le même ressenti ........
Signaler RépondreOn peut tromper 1 fois 1000 personnes, mais 1000 fois une personne .......
Bravo Farid Ben Moussa pour cet article !
Signaler Répondre